Parler français ne suffit plus pour être Québécois
6 septembre 2011
À M. choderlosdelaclos
Les commentaires de ce monsieur au pseudonyme littéraire vont toujours dans le sens du mépris du bon peuple et de l'éloge de la culture savante qu'il juge supérieure.
Du haut de sa tour ivoirine, il regarde avec dédain les manifestations culturelles de tout un peuple uniquement pour les dénigrer et les rabaisser autant qu'il lui est possible.
Hier encore, j'ai écouté le concerto de Québec d'André Mathieu, j'ai un passage de Soren Kierkegaard et un chapitre de La Peau de Chagrin de Balzac, puis feuilleté mon album de reproductions de Marc-Aurèle Fortin.
Mais j'ai aussi regardé "Génial", quelques extraits des Bons Débarras de Francis Mankiewicz, regardé le catalogue Ikéa et fredonné un vieux succès de Gilles Valiquette sans avoir aucunement l'impression de m'abaisser au niveau d'un populisme abject.
Curieusement, jamais les commentaires que ce M. choderlosdelaclos s'amuse à ajouter un peu partout n'ont pris la défense du bon peuple descendant des Canadiens-français, comme si leur survivance était le cadet de ses soucis. Serait-il secrètement partisan de l'effacement tranquille de sa nation (si c'est bien la sienne) tel que proné par les multiculturalistes fédéraux?
Réjean Labrie