Le Québec est-il désormais amputé de la moitié de Montréal? Si oui, la pauvre île prend l'eau et menace de couler à pic si on n'agit pas rapidement.
Les fédéralistes continuent de menacer de partitionner le Québec venant un référendum gagnant. Au point où en sont les choses, ils pourraient le faire bien avant afin de démontrer que l'île victime de cosmopolitisme aigu est d'abord canadienne avant d'être québécoise.
De partout viennent des commentaires à l'effet qu'on ne s'y reconnaît plus sur l'île, tant par les langues entendues (sans parler de l'anglais qui gagne du terrain comme langue d'usage) que par la composition de la population anglophone et allophone qui refuse obstinément d'y vivre à la québécoise. Ce sont là hélas des squatteurs nouveau genre à l'échelle d'une métropole naguère à notre ressemblance.
N'attendons pas qu'ils l'aient partitionnée pour agir!
Imaginons cette situation dramatique élargie à la grandeur de la province: plus de Québec, que du Canada mur à mur! Quelle catastrophe!
La solution pratique est pourtant simple: contrairement aux pays européens qui sont pris avec les non-intégrables une fois arrivés, nous pouvons facilement inviter ces derniers à se relocaliser ailleurs au Canada (qui demeure leur destination d'origine, rappelons-le) et refiler aux autres provinces le problème au nom de la préservation de notre société distincte qui n'est pas d'origine tiers-mondiste de par ses éléments fondateurs constitutifs. Les caractéristiques essentielles de notre identité culturelle commune doivent être préservées pour les générations futures, pour qu'elles puissent sentir la continuité qui donne une direction à tout un peuple. Le Québec doit devenir encore plus québécois, voilà tout.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Sur la reconquête de l'Espagne par son peuple:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconquista
La relocalisation ailleurs au Canada des inassimilables: une solution pratique
Le Québec est-il désormais amputé de la moitié de sa métropole?
L'Espagne a eu sa Reconquista pour se libérer de huit siècles d'occupation mauresque
Tribune libre
Réjean Labrie881 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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5 commentaires
Francis Déry Répondre
27 juin 2012Je suis d'accord pour fusionner Laval à Montréal.
On en profitera pour faire Anschluss du West Island.
Les grincheux peuvent toujours déménager à Toronto qui a su faire sa megacity.
On coupe dans les infrastructures administratives pour sauver des frais. (et faire souffler nos étudiants). On coupera aussi dans les services linguistiques.
Une vraie réingénierie.
Il faut éviter de faire comme au sud de la frontière.
http://www.panamalaw.org/10_states_ready_to_go_bankrupt_bad_implications_for_USA.html
L'information (que je qualifierais de propagande pour être franc) date de 2010. Problème temporisé, mais non-résolu.
Stockton en Californie devrait faire faillite aujourd'hui.
Archives de Vigile Répondre
2 juin 2012L'anglicisation et la canadianisation (ou l’orangisme) de Montréal est à la fois une patiente construction de la part d'une minorité instrumentalisée par une volonté politique de contrôler par des gouvernements canadien successifs, des regroupements d'intérêts économique sectaire, véritable cœur de la culture ségrégationniste impérialiste libérale du Dominion du Canada.
Après plus d’un siècle d’exode des montréalais et des québécois vers la Nouvelle-Angleterre pour échapper à l’étouffement social et économique d’une société assujetti (près de la moitie de sa population). Montréal se vide de son peuple qui fuit, littéralement. Ce mouvement migrateur ne fut arrêté que par la crise financière de la fin des années ’20.
C’est à cette époque, en 1933 que Montréal fut refondée et ou l’on adopta le drapeau que nous lui connaissons aujourd’hui, un étendard de la monarchie anglaise sur lequel on retrouve les quatre communautés constituant la nouvelle ligue orangiste; la fleur de lys, pas sa population, juste une petite élite de collabos qui représente la main d’œuvre bon marché, les canadien-français (populace de second ordre, encore fortement majoritaire, mais contenu surtout à l’est du boul. St-Laurent), la rose pour la communauté anglaise et ses deux sous-fifres, les communautés irlandaise et écossaise protestante (futur composante de l’identité canadian sur l’ile de Montréal et au Québec).
C’est ainsi, sur ces nouvelles assises que l’anglais s’imposa chez nous, pour travailler, pour magasiner, pour vivre. Les quelques soubresauts de dignités de la majorité francophone de Montréal et du Québec furent constamment et sciemment brisé de par le contrôle d’une minorité propriétaire de notre mode de vie et d’une complaisance coupable de représentants instruit par une corruption institutionnalisé. Ce n’est en rien, que l’assimilation tranquille de Montréal et du Québec soit une manifestation de la Pax Americana. Ce qui se trame ici est tout autre chose, bien qu’il y ait de nombreux vase communiquant entre la culture canadian et la culture étatsunienne ne serait-ce que par sa langue et ses valeurs sociale.
Trois solutions s’imposent pour sortir Montréal et le Québec de cette crise.
La première est le contrôle de notre capital, autour de 350G$ (CDQ incluse) par des institutions et des valeurs québécoise; une charte québécoise des investissements solidaires et responsable et une agence de notation issu de cette charte. Actuellement plus de 90% de ce capital sort du Québec pour financer la croissance ailleurs et quand il nous revient, toujours sous le contrôle d’intérêts et de valeurs hostiles à notre existence, à notre différence c’est en nous imposant l’anglais comme langue de travail, le viol de nos ressources, la pollution de notre environnement et l’expatriement des profits d’opérations. Tout capital des québécois au Québec devra être sous contrôle de la législation québécoise, ce qui exclu les entreprises à charte fédérale.
La seconde mesure est le remplacement de l’imposition et de l’endettement, toujours contrôlé par une minorité oligarchique qu’elle soit politique ou financière par une épargne minimum obligatoire pour tous (10% épargne obligatoire permettraient de diminuer les impôts des particuliers de 5 à 10% voir plus). Pour le Québec ceci aurait pour effet de générer près de 1000G$ de capital qui serait géré individuellement par chaque citoyen du Québec et pour le développement du Québec et de son territoire. Ce premier 10% ne représentant qu’une partie des 18% autorisé par nos droits de cotisations REÉR annuels. Le dernier 8% pouvant être investi à l’étranger mais seulement via une entreprise ou une institution contrôlé majoritairement par des québécois et soumis aux lois du Québec. Il faudra s’enlever de l’idée que seul les plus riches en profiteraient, puisque l’élimination du plafond de cotisation n’a rien à voir avec une répartition de crédits d’impôts qui serait applicables en fonction des revenus. Chaque personne aurait le choix d’investir dans sa région ou dans les secteurs économique de son choix; des fonds nationaux pourraient être formé pour protéger la propriété de nos ressources naturelles, de nos terre agricoles ou de tout éléments de notre environnement pouvant être victime de spéculations sauvages. Ce ne serait pas une panacée, mais un élément supplémentaire, en plus de lois ou de mesure de protection, de notre souveraineté.
Enfin, il faut refonder la ville de Montréal sur sa base historique et redéfinir la géographie de la région de Montréal également sur sa base historique. Une région qui inclurait les iles Bouchard et Marie à l’est, au sud du St-Laurent, tout ce qui touche à la 30 de Verchères, Varenne, Ste-Julie, St-Bruno-de-Montarville, mais aussi Beauharnois et Salaberry-de-Valleyfield à l’ouest ainsi que la péninsule Outaouaise jusqu’à la frontière canadienne. Au nord du St-Laurent, tout ce qui touche à la 640; de Répentigny, Mascouche, mais aussi Laplaine, Ste-Thérèse, Blainville, Mirabel jusqu’à Lachute. Montréal ferait à nouveau partie du Québec, comme avant sa conquête de 1760. L’enjeu est de taille, car nous savons tous que si la ville de Québec tombe, ça ne change rien, d’ailleurs c’est la seule capitale, dans l’histoire récente des Hommes, qui a voté deux fois contre son émancipation et ça n’a rien changé pour le Québec, mais si Montréal continue d’être isolée, son assimilation entrainera la folklorisassions et l’extinction du peuple québécois.
Voilà grossièrement les mesures qui génèreraient une sortie de crise pour le peuple québécois. Après nous aurions tout le loisir de prendre nos décisions dans un contexte normalisé. Plus de coup de la Brinks ou de transitions chaotique d’une éventuelle indépendance. Juste un peuple normal prenant les meilleurs décisions d’abord pour lui-même et pour le monde auquel il appartient.
Archives de Vigile Répondre
1 juin 2012Je suis d'accord avec Farid. L'heure est à la mobilisation
et à la solidarité. Aussi, l'heure d'une grande réforme
politique. Il est temps que nous nous protégions des
vautours, des loups, des renards et etc.. Ayons notre
contrat national signé (citoyens de l'Etat et les représentants des citoyens de l'Etat avant assermentation de ces derniers afin de réduire considérablement la marge de
manoeuvre des séduiseurs auprès de nos représentants qui
n'oublions pas, sont engagés et payés par les citoyens.
Ainsi, si l'un de nos représentant ou plusieurs vont à
l'encontre des intérêts collectifs bien-fondés, nous aurons
la possibilité et l'obligation de les congédier et ce, sans
compensation et dans des cas graves, les amener en justice.
Archives de Vigile Répondre
1 juin 2012Liberté d'expression oblige, M. Labrie de Québec est libre d'opiner sur la situation démographique de Montréal. Je ne peux m'empêcher de constater toutefois que les recommandations ici formulées ont des relents plutôt déplaisants. D'une opinion à l'autre.
Archives de Vigile Répondre
1 juin 2012cher Rejean ,
toujours en retard d'une guerre .L'heure est à la mobilisation et à la soliarité avec les étudiants contre ce gouvernement de Charest pas à la division.
Salutations militante
Farid