Habiter au Québec ne suffit pas pour être Québécois
11 février 2012
Je constate avec satisfaction que la plupart des lecteurs comprennent le message de base, c'est-à-dire l'importance cruciale de préserver l'identité culturelle québécoise de la lente dissolution assimilatrice.
Lorsque j'énumère les principales caractéristiques de notre identité, je ne veux pas dire qu'il faut les posséder toutes pour se considérer québécois, mais que plus on en possède, mieux c'est. À titre d'exemple, l'animatrice Alexandra Diaz, née au Chili, est tout à fait québécoise, même si elle n'est pas née ici ou n'est pas de la 10è génération comme moi. Mais sur tous les autre plans, elle est parfaitement intégrée au fonctionnement à la québécoise de notre société.
Les politiques d'immigration devraient tenir compte de ces critères de compatibilité avec notre culture afin de protéger l'essence culturelle, le noyau vital de notre nation. Il faut se résoudre à l'évidence que la capacité d'intégration varie beaucoup d'une ethnie à l'autre, d'un pays à l'autre. C'est se tirer dans le pied d'accepter ceux qui contribueront à la perte de notre nation par indifférence à notre sort ou par refus d'intégration.
Pouvons-nous imaginer une Écosse indépendante qui au fil du temps serait formée de 40% de sikhs, de 40$ d'islamistes et de 20% d'Écossais?
Réjean Labrie