500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
18 février 2024
Maintenant qu'il est acquis qu'il y a 500 000 immigrants inintégrables de trop au Québec, il faut procéder à leur relocalisation ailleurs au Canada, à défaut de les renvoyer chez eux.
De plus en plus décideurs responsables proposent cette relocalisation devenue absolument nécessaire.
Le gouvernement du Québec invité à rediriger les demandeurs d’asile non francophones vers le reste du Canada
Les demandeurs d’asile qui arrivent au Québec en ne maîtrisant que l’anglais devraient être acheminés vers le reste du Canada, selon le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil.
Le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil, propose que les demandeurs d’asile soient répartis à travers le Canada selon leur connaissance du français.
Les demandeurs d’asile qui arrivent au Québec en ne maîtrisant que l’anglais devraient être acheminés vers le reste du Canada, selon le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil.
« La hausse de la population non permanente observée ces dernières années est inédite », a écrit le chien de garde indépendant du français au Québec dans un rapport de plus de 100 pages déposé à l’Assemblée nationale mercredi. « De 2016 à 2023, le Québec serait en effet passé de 86 065 immigrantes et immigrants temporaires à 528 034. »
Cette tendance « préoccupante » aux yeux du commissaire Dubreuil s’explique entre autres par le nombre croissant de demandeurs d’asile, a-t-il remarqué mercredi, en conférence de presse au parlement. Le nombre de personnes en attente d’un statut « s’est multiplié par 20 depuis 2015 ».
Or, en 2021, environ 40 % des demandeurs d’asile ne connaissaient pas le français. De ce nombre, les deux tiers ne parlaient qu’anglais, alors qu’un tiers ne parlait ni anglais ni français, indique le rapport.
Pour renverser cette tendance, le commissaire propose donc que les personnes en attente de l’asile soient réparties selon leur connaissance de la langue de Molière. Dans ce scénario, les demandeurs d’asile qui ne connaissent que l’anglais seraient acheminés vers le reste du Canada. Ceux qui ne connaissent ni le français ni l’anglais seraient redirigés vers les « province[s] recevant une proportion de demandeurs d’asile inférieure à [leur] poids démographique ». Les demandeurs d’asile francophones, eux, pourraient s’installer au Québec.
Cette proposition vise à « réduire les coûts de l’intégration linguistique en tenant compte de la situation particulière du Québec, où le français et l’anglais sont en concurrence », indique le rapport. Ces coûts s’élèvent à environ deux milliards de dollars, selon M. Dubreuil.
D’après le commissaire, la mesure permettrait par ailleurs « d’éviter la croissance continue au Québec d’une population qui ne connaît pas le français et qui est peu susceptible de l’adopter de façon prédominante ».
Québec fait déjà pression sur Ottawa pour s’assurer que le reste du Canada reçoive davantage de demandeurs d’asile. En 2023, près de la moitié d’entre eux ont franchi les frontières canadiennes via le Québec. Selon des données du Devoir, toutefois, une part de ces immigrants a depuis été redirigée ailleurs. Une fois ces mouvements pris en compte, le Québec avait reçu 35 % des demandeurs d’asile du pays à la fin de 2023.
Jusqu’à 13 milliards en francisation
Selon M. Dubreuil, « le nombre de personnes qui, au Québec, ne connaissent pas le français aurait augmenté d’environ 50 % depuis 2011, principalement en raison de l’immigration temporaire ». Et la solution de la francisation ne règle pas tous les problèmes, d’autant plus que l’organisme responsable du service ne suffit pas à la tâche.
À la fin du mois de janvier, Le Devoir rapportait qu’encore 60 % des personnes inscrites chez Francisation Québec n’avaient pas suivi de cours depuis le lancement de l’organisme, en juin 2023. « En bout de ligne, nous estimons que le nombre d’heures réalisées en francisation, cette année, correspondrait à environ 5 % à 6 % de [celles] qui seraient nécessaires pour que tous les immigrants temporaires puissent parler français couramment », a soutenu le commissaire Dubreuil mercredi.
Par ailleurs, bien qu’il soit « souhaitable » d’assurer la francisation de tous les immigrants temporaires, cela entraînerait « des coûts considérables ». « Des investissements de 10,6 à 12,9 milliards de dollars seraient nécessaires pour que l’ensemble des immigrantes et immigrants temporaires complètent une formation de niveau intermédiaire en français », souligne le rapport du commissaire.
Le commissaire Dubreuil propose donc des mesures ciblées pour franciser les immigrants à la source. « Si on veut que le français se maintienne, idéalement, ce qu’il faut, c’est qu’on ait la bonne composition d’immigration à l’arrivée », a-t-il dit mercredi. « Là, on a accumulé un passif. Je pense [que] ça prend une stratégie pour réduire le passif qu’on a accumulé. »
L’an dernier, le gouvernement Legault avait annoncé son intention d’imposer aux immigrants issus du Programme des travailleurs étrangers temporaires qu’ils aient une certaine connaissance du français au renouvellement de leur permis de travail, après trois ans. Le commissaire à la langue française va dans le même sens, mais encore plus loin, en suggérant que ces immigrants passent un test avant même l’approbation de leur premier permis. Une exception serait accordée aux travailleurs agricoles.
Le commissaire recommande aussi l’ouverture d’un canal de discussion avec le « gouvernement du Canada en vue de rendre la délivrance du permis de travail postdiplôme conditionnelle à l’atteinte du niveau 7 à l’oral et du niveau 5 à l’écrit de l’Échelle québécoise ». À l’oral, une personne détenant le niveau 7 en français comprend « l’essentiel de conversations, de productions culturelles ou de présentations portant sur des sujets d’intérêt général ou des sujets spécifiques ».
Benoît Dubreuil convient que de telles mesures exerceraient « une pression à la baisse » sur le nombre de résidents non permanents au Québec. Il est toutefois incapable de la chiffrer. Interrogés mercredi sur les recommandations du commissaire, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, et la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, ont tous deux affirmé qu’ils prendraient connaissance du rapport avant de le commenter.
(fin de la citation d'extraits de l'article)
Source: Le Devoir Le gouvernement du Québec invité à rediriger les demandeurs d’asile non francophones vers le reste du Canada
Toutes ces mesures proposées vont dans le sens de ce que j'avance dans mon article et que je maintiens depuis des années. Le temps m'a donné raison. Beaucoup trop d'immigrants, et trop peu qui acceptent de s'intégrer et de se franciser? On les relocalise ailleurs.