Pour en finir avec les accusations d'appropriation culturelle
15 octobre 2023
Denys Arcand, reconnu comme notre plus grand cinéaste québécois, ne se gêne pas pour défendre la liberté d'expression de tout créateur contre les wokes, l'appropriation culturelle, le politiquement correct.
Dans le cas de son dernier film Testament, il précise sa pensée:
On demande à Denys Arcand s'il a « consulté » son propre fils pour les scènes du film où il parle des personnes non binaires. « Non, moi je suis absolument opposé à ça. Je pense que la création, c’est quelque chose d’absolument personnel. C’est quelque chose qui vient du plus profond de soi. C’est comme avoir demandé à Shakespeare “Êtes-vous allé en Italie voir les Capulet et les Montaigu ? Est-ce qu’ils seraient d’accord avec votre interprétation de Roméo et Juliette ?” Fuck off ! » Puis il a continué : « Les consultations, c’est fait pour les gouvernements, c’est fait pour les syndicats, c’est fait pour les municipalités qui veulent savoir si on va fermer la voie Camilien-Houde. Ça, vous pouvez faire des consultations là-dessus. Mais pas sur l’écriture ! »
Denys Arcand se tient debout, là où le metteur en scène de renom Robert Lepage (qui joue dans ce film) a cédé et plié à l'époque devant les wokes pour sa pièce Slav. Il serait intéressant de lui demander s'il saurait maintenant leur tenir tête. À sa décharge, il a été l'une de leurs premières victimes, et les artistes, surpris, ébahis, paralysés par ce nouveau genre d'attaque, tétanisés par la peur de déplaire à une minorité criarde, ne savaient comment réagir, et cédaient honteusement à la stratégie de culpabilisation des décolonialistes. On espère qu'il s'est resaissi de son faux-pas conciliateur.
Le film Testament est un pied-de-nez au politiquement correct et à la bien-pensance toute-puissante. Bravo!
Source: Denys Arcand n'a pas peur des mots ni des wokes!