Quelques trésors perdus... et retrouvés
1 janvier 2013
Pour contribuer à ces trésors:
Un des plus grands hommages au peuple québécois
Pour la suite du monde - L'Isle-aux-Coudres
http://www.youtube.com/watch?v=ISSX1AKY2kM
Yves Claudé
Psychodrame au PQ
on peut se demander si cela aura servi à autre chose qu’un spectacle médiatique
Conseil général du NPD-Québec
Le premier élu du NPD qui rejoindra le Bloc québécois posera un geste historique qui instaurera une nouvelle dynamique !
Louiseville reçoit Ruth Ellen Brosseau
Berthier-Maskinongé Ruth-Ellen Brosseau
Question nationale et question sociale
il est peut-être encore temps, pour les pro-NPD qui seraient à même de faire un effort de lucidité, de considérer que les enjeux conjoints de la question nationale et de la question sociale impliquent de voter résolument pour le Bloc québécois.
1 janvier 2013
Pour contribuer à ces trésors:
Un des plus grands hommages au peuple québécois
Pour la suite du monde - L'Isle-aux-Coudres
http://www.youtube.com/watch?v=ISSX1AKY2kM
Yves Claudé
3 octobre 2012
Gabriel Nadeau-Dubois a démissionné de son poste de “porte-parole” de la CLASSE le 9 août, au moment où les diverses factions néostaliniennes ou anarcho-staliniennes qui contrôlent l’appareil politique de cette organisation, achevaient de couper les ponts avec la base étudiante, dans l’inéluctable trajectoire d’une dérive sectaire qui a abouti à la déroute actuelle de cette organisation, déroute d’ailleurs amplement illustrée par l’échec de la mobilisation du 22 septembre.
Mis à part les agités d’une parodie de “Black Block” et des membres de quelques micro-groupes paléopolitiques, la manifestation du 22 septembre à Montréal, rassemblant environ 500 manifestants (à comparer aux dizaines de milliers des autres manifestations du 22 du mois…), a démontré qu’il ne suffit pas de contrôler un appareil politique pour mobiliser et diriger un mouvement social tel que le mouvement étudiant.
Dans ce contexte, l’absence des interventions raisonnées, unificatrices et mobilisatrices, de Gabriel Nadeau-Dubois se fait lourdement sentir.
La CLASSE/ASSÉ aurait-elle à se reconstruire en tant que coalition, avec la légitimité que requiert la direction d’un mouvement ? La première étape ne serait-elle pas la remise en question d’une politique et de pratiques sectaires, qui sont la marque de cette composante du mouvement étudiant, depuis les dérives de l’ANEQ (Association Nationale des Étudiants du Québec) aux prises avec les manipulations des groupes maoïstes dans les années 1970-80…?
La CLASSE et ses dérives antisociales dans la «diversité des tactiques» …
D’une manière répétitive, les congrès de la CLASSE ont mis de l’avant une notion très douteuse de «diversité des tactiques», qui a servi de prétexte à diverses dérives antisociales. Que ce soit la participation de la CLASSE au “carnaval antipolicier” du 15 mars, ou diverses «actions de perturbations» qui ont pris pour cibles citoyens et travailleurs.
Ainsi, le Congrès de la CLASSE des 28 et 29 avril 2012, appelait «au respect de la diversité des tactiques», tout en dénonçant la «violence de certains manifestants» qui avaient pris l’initiative de neutraliser les casseurs et autres vandales, sans doute inspirés par cette «diversité» stratégique, qui s’infiltraient dans les manifestations, utilisant systématiquement les autres manifestants comme boucliers humains dans leurs charges contre les forces policières, et autres exactions.
Le 14 mai, à l’Université de Montréal, c’est l’Union communiste libertaire qui organisait une «formation sur la diversité des tactiques» pour le mouvement étudiant. On peut s’interroger sur la nature et la pertinence de cette activité…!
Au mois de juillet, c’est l’obscur mouvement «Bloquons la rentrée», qui reprenait à son compte cette théorie de la «diversité des tactiques», alors que la manifestation, plutôt intime de la CLASSE, du 22 septembre dernier à Montréal, permettait par ailleurs à quelques sportifs cagoulés de démontrer leurs compétences en matière de diversité tactique.
La CLASSE/ASSÉ ne sortira de la voie sans issue dans laquelle son incohérence éthique l’a engagée, qu’au prix d’une intégrale remise en question de stratégies et de théories antisociales, alimentées par les fantasmes «insurrectionnels» d’une petite-bourgeoisie inconséquente (et motivée par une inutile culpabilité de classe…), et véhiculées d’une manière acritique et à coup de slogans, telle que celle de la «diversité des tactiques»…!
Yves Claudé
30 septembre 2012
Selon La Presse (29-5-2012), le requérant, M. Morasse a affirmé qu’«une peine de prison serait «méritée»» contre M. Nadeau-Dubois.
Rappelons que Loi 78 (alias 12) avait suspendu les injonctions obtenues par des requérants pour obtenir la reprise de leurs cours, et que c’est la clause 32 de cette loi très controversée, appelée aussi “Clause Nadeau-Dubois”, qui autorisait cette poursuite judiciaire contre le représentant de la CLASSE. Or cette loi a été abrogée par le gouvernement du PQ, son application est donc très peu légitime !
Selon Radio-Canada (19-5-2012), M. Morasse aurait appelé les citoyens à manifester contre la Loi 78, et ceci en ces termes : «J'invite les gens à manifester verts comme rouges. On a encore le droit à nos opinions». C’est pourtant ce droit qu’il déniait à Monsieur Nadeau-Dubois, alors qu’il utilisait la Loi 78 contre lui !
On peut s’interroger sur la cohérence de la démarche de M. Morasse, alors que, selon Le Soleil (9-5-2012), dans une assemblée étudiante de l'Université Laval, «M. Morasse a quitté l'assemblée avant même de passer au vote». De plus, M. Morasse reconnaît que son injonction a été respectée : «J'ai eu mes cours, ça, il n'y a pas eu de problème» (16-5-2012).
Selon le quotidien 24 Heures (29-5-2012), M. Morasse a affirmé ne pas être motivé par un «quelconque militantisme politique». Cependant, La Presse (29-5-2012) nous apprend que son avocat, Me Maxime Roy-Martel, a effectué des contributions financières au bénéfice du Parti libéral du Québec. Celui-ci, «souhaite une peine plus sévère» que «des travaux communautaires ou encore une amende» contre Monsieur Nadeau-Dubois : «S'il y a culpabilité, j'entends demander l'emprisonnement» (La Presse, 29-5-2012) ! Or, à propos du Projet de loi C-10 (Le Soleil, 25-2-2012) cet avocat plaidait justement contre la sévérité, et en particulier contre l’emprisonnement et ses effets contre-productifs.
Yves Claudé
«Outrage: Gabriel Nadeau-Dubois plaide non coupable», Paul Journet, La Presse, Montréal, 29-5-2012.
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201205/29/01-4529649-outrage-gabriel-nadeau-dubois-plaide-non-coupable.php
«Jour 1 de la loi spéciale : les manifestations se poursuivent à Québec», Radio-canada.ca, 19 mai 2012.
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/05/19/003-jour1loi-manifestations-etudiantes.shtml
«Gabriel Nadeau-Dubois - Procès en septembre», Marianne White, Journal de Québec, Québec, 29-5-2012
http://www.journaldemontreal.com/2012/05/29/proces-en-septembre-pour-nadeau-dubois
«Université Laval: trois autres associations disent non à l'entente», Marie-Pier Duplessis, Le Soleil, Québec, 9 mai 2012.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201205/08/01-4523363-universite-laval-trois-autres-associations-disent-non-a-lentente.php
«Requête en outrage au tribunal contre Gabriel Nadeau-Dubois», Radio-canada.ca, 16 mai 2012.
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/05/15/008-morasse-requete-outrage.shtml
«Outrage au tribunal - Gabriel Nadeau-Dubois a plaidé non coupable», Marianne White, 24 Heures, Montréal, 29 mai 2012.
http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2012/05/20120529-120925.html
«La poursuite réclame la prison contre Gabriel Nadeau-Dubois», Paul Journet, La Presse, Montréal, 29 mai 2012.
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201205/28/01-4529462-la-poursuite-reclame-la-prison-contre-gabriel-nadeau-dubois.php
«Projet de loi C-10: La sévérité est-elle l'apanage de la dissuasion ?», Me Maxime Roy, Le Soleil (Opinions), Québec, 25 février 2012.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201202/24/01-4499465-projet-de-loi-c-10-la-severite-est-elle-lapanage-de-la-dissuasion.php
***
Voir aussi (éléments plus complets):
http://www.vigile.net/L-etrange-croisade-de-J-F-Morasse
5 septembre 2012
Monsieur Gabriel Proulx,
Vous avez bien le droit d’utiliser tous les qualificatifs qu’il vous plaira pour décrier mon point de vue sur QS…
Cependant, vous vous méprenez en ce qui concerne le titre de mon texte : il se trouve dans mon texte deux sujets bien distincts (comme dans le titre), le deuxième ayant surgi de l’actualité tragique de ce mardi 4 septembre. J’ai trouvé utile de mettre à profit ici mes travaux de recherche sur l’extrême droite terroriste, avec des pistes plausibles sur les événements d’hier.
Je ne vois pas ce que QS aurait à faire avec l’attentat contre le PQ. Les groupes ou réseaux que je mentionne à ce sujet sont totalement étrangers à QS. Votre dénonciation d’un «amalgame» est donc sans objet, et elle me semble plutôt symptomatique des turpitudes de ce parti de la nouvelle petite-bourgeoisie en mal de pouvoir.
Yves Claudé
5 septembre 2012
À Nicolas,
Le point de vue que vous exprimez est très révélateur des positions politiques de bon nombre de membres ou sympathisants de QS, des positions que ce parti n'ose pas affirmer publiquement.
Merci de votre contribution à ce sujet.
Yves Claudé
31 août 2012
Monsieur Bélisle,
Si l’on croit à la démocratie, on ne peut envisager qu’une mesure sociale, majeure de plus, fût-elle des plus souhaitable comme le «revenu de citoyenneté universel», soit instaurée à travers un “tordage de bras” effectué par deux ou trois députés, et non pas en tant que résultante d’un consensus social minimum.
Un gouvernement qui cèderait ainsi à du chantage perdrait toute légitimité démocratique.
Que dirait-on si un gouvernement Harper minoritaire gouvernait avec l’appui d’une poignée d’élus d’un parti d’extrême droite, et que ce dernier impose le retour à la peine de mort et à la criminalisation de l’avortement ?
La contamination de la conception d’une très incertaine «démocratie directe» peut éventuellement nous projeter fort loin de la démocratie ! Cependant, si l’on n’adhère pas à une conception démocratique du politique, la question ne se pose pas.
Yves Claudé
29 août 2012
Aucun des divers textes que j’ai envoyés au Devoir depuis au moins deux ans n’ont été retenus pour publication : je n’y vois aucun problème, ce n’est pas à moi de juger de la pertinence des choix éditoriaux.
En ce qui concerne les commentaires qui font suite aux articles sur le site internet du Devoir, mes interventions ont été acceptées sans problème par les modérateurs du site lorsque j’émettais des points de vue critiques relativement au PLQ ou au PQ.
Cependant, j’ai été très étonné de constater que mes commentaires étaient systématiquement rejetés pour non conformité aux normes de participation…, lorsqu’ils comportaient des éléments critiques par rapport à Québec solidaire et à ses orientations idéologiques. J’ai à quelques reprises forcé ce barrage de censure en demandant l’intervention de la Direction du Devoir, mais le blocage systématique de mes interventions a persisté.
Des membres ou sympathisants de QS ont-ils un certain contrôle sur le débat qui a lieu sur le site du Devoir ? Il est difficile d’écarter cette hypothèse et de ne pas s’inquiéter de la résurgence d’un certain esprit stalinien qui a fait la marque des groupes « ml », et dont QS est en bonne partie issu…
Yves Claudé
29 août 2012
@ Monsieur Serge Savoie,
Je suis pour l’unité des forces progressistes … mais, en dehors d’une coalition tactique et conjoncturelle, comment réaliser une alliance avec un parti qui s’oppose entre autres à la laïcité et à la défense de l’identité nationale, que ce soit dans la version d’ON ou du PQ ?
S’il advenait que, dans le scénario rêvé par QS, ce groupe détienne la “balance du pouvoir” avec un gouvernement péquiste minoritaire, il s’emploierait, en conformité avec ses orientations postmodernes, à bloquer la promulgation d’une charte de la laïcité, pour faire valoir un multiculturalisme clientéliste, communautariste et traditionnaliste, passablement semblable à celui du PLQ !
Comme celle de ses ancêtres « ml », la trajectoire sociopolitique de QS le mène à un inévitable éclatement, avec une minorité indépendantiste susceptible de rejoindre ON et une majorité postmoderne et fédéraliste destinée à s’intégrer dans la section provinciale et provincialiste que le NPD se propose de mettre en place au Québec, sur la base de son organisation et de sa députation fédérales.
Yves Claudé
29 août 2012
Monsieur Bélisle,
«Il n’y a pas tant que ça de Québécois vraiment à gauche» dans Québec solidaire !
«C’est une partie infime» des membre de ce parti (un clone du PLQ, tout aussi marqué par le clientélisme ethnique, la régression traditionnaliste avec le refus de la laïcité, le racisme rampant avec ses propositions de droits politiques et sociaux exclusifs pour des «minorités visibles», l’appui honteux au fédéralisme, et des dérives postmodernes de tout genre, etc.) qui sont véritablement de gauche !
Yves Claudé
27 août 2012
Monsieur Jim X,
Votre anonymat n’apporte pas particulièrement de crédit à une définition du racisme qui date du XIXe siècle, et qui a été intégralement remise en question par les sciences humaines.
Par ailleurs, votre intervention serait plutôt de nature à nuire à Québec solidaire.
Cordialement
Yves Claudé
24 août 2012
@ Jean-François-le-Québécois
Les politiques que QS met de l’avant en les associant à la notion de «minorités visibles», malgré leur apparente générosité, impliquent nécessairement, dans le contexte de leur application, de porter un jugement évaluatif sur le physique des personnes, c’est-à-dire d’établir et d’utiliser des codifications ou des normes en référence au degré de pigmentation de la peau des individus, ou à diverses caractéristiques morphologiques (formes du nez, des yeux, de la bouche, du crâne, etc.) de ceux-ci : il s’agit donc d’une pratique de raciologie, d’une forme de classification raciale que l’on ne peut qualifier autrement que de racisme; le racisme étant une pratique de classification des humains en catégories physiques appelées «races».
Mentionnons pour l’exemple que le racisme états-uniens du XIXe siècle avait tendance à classer les personnes rousses, dans le mouvement de l’immigration d’origine irlandaise, comme faisant partie d’une catégorie raciale spécifique, la «race rousse». Les documents politiques de QS ne font cependant pas mention de cette «race rousse» comme étant susceptible d’être reconnue comme une «minorité visible», ayant des droits sociaux et politiques particuliers qui ne seraient pas octroyés aux autres citoyens considérés selon leur caractéristiques physiques comme étant non «visibles».
Yves Claudé
Personne ne suit Yves Claudé. Soyez le premier!