Madame Marois ne semble pas avoir compris que ce n’est pas un «changement d'attitude» qui est requis pour sortir de la crise du PQ, et plus généralement de la crise du Politique …, mais bien un changement de culture politique !
Les nouveaux citoyens du Québec, adhérant à une nouvelle culture politique, ne peuvent concevoir qu’un parti qui a été un grand parti populaire démocratique deviennent la propriété de quelques individus sous la tutelle d’une personne qui serait détentrice de la vérité ainsi que d’un pouvoir quasi-absolu, c’est à dire totalement obsolète s’il est question de démocratie et non de la servitude à un milieu politico-économique que Monsieur Charest a fort bien nommée comme «industrie de la corruption».
Si nous ne sommes pas dans une situation où l’on meurt pour la liberté, comme celle de ces jeunes Palestiniens désarmés qui meurent sous les balles d’une entreprise génocidaire, il reste que le Refus global et la Résistance ne sont pas que des échos du 20e siècle, et qu’ils se recomposent dans la réalité actuelle, dans de puissantes aspirations au changement. Ceux et celles qui ont peur de ces forces nouvelles seront balayés par les vents de l’Histoire, il serait sans doute prudent pour eux de se mettre à l’écart !
Yves Claudé - membre du PQ dans Rosemont-Montréal
Psychodrame au PQ
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3 commentaires
Yves Claudé Répondre
8 juin 2011Monsieur Montmarquette,
Selon moi, il n’est pas «étonnant que nous ne soyons pas du même bord de la clôture» !
Je ne présume pas que vous fassiez partie des sinistres individus qui jubilent en contemplant la crise qui affecte le PQ, mais je peux vous assurer que j’en suis personnellement très affecté, tout simplement parce que je souhaite que mes enfants ainsi que tous les enfants du Québec puissent vivre dans une société quelque peu humaine, et que je n’ai confiance ni dans le PLQ ni dans l’ADQ, pas plus que dans Québec solidaire pour contribuer à la qualité de cet avenir.
Come je ne suis pas né de la “dernière pluie” et que je connais assez bien les composantes sociales et idéologiques de Québec solidaire, je suis désolé d’avoir à vous dire que je ne suis pas réceptif à la publicité “sympathique” de ce parti. Car je sais trop bien que QS est tout bonnement un organe politique d’une partie de la petite-bourgeoisie, la plus dogmatique, mais aussi la plus obscurantiste, puisque ce parti défend des valeurs sexistes et traditionnalistes à travers la promotion du voile islamique et à travers la diffusion d’une idéologie anti-laïque. De plus il est sidérant de constater que QS cultive une sorte de racisme qui ne dit pas son nom, en proposant que les droits sociaux des citoyens soient modulés en fonction du degré de pigmentation de leur peau (minorités “visibles”). Au risque de me répéter lourdement, je dois aussi rappeler que QS cultive aussi une extrême confusion relativement à la question nationale en prédendant être une formation politique indépendantiste, tout en appelant à voter pour un parti fédéraliste (voir par exemple : « Amir Khadir appuie le NPD », Jean-Luc Doumont, Le Point, 27-4-11).
Cela dit, je préconise une alliance stratégique entre le PQ et QS, question de se préoccuper sérieusement des intérêts collectifs du peuple québécois, et en particulier des intérêts de ceux parmi nous qui sont les plus dominés et exploités !
Yves Claudé
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2011M. Monmarquette, pour ne pas alourdir ce bloque, je ne ferai pas un copier-coller de votre commentaire. Mais puisque que je l'appui à 1200%, si vous le permettez, j'en garderai une copie dans mes dossiers pour pouvoir le lire et le re-lire...
Noel
Christian Montmarquette Répondre
8 juin 2011Moi qui déteste généralement vos interventions, serai au moins d'accord là-dessus :
«Madame Marois ne semble pas avoir compris que ce n’est pas un «changement d’attitude» qui est requis pour sortir de la crise du PQ,(...) mais bien un changement de culture politique !» - YC
Et c'est tout de même étonnant que nous ne soyons pas du même bord de la clôture, puisque des changements de culture politique tels que le sont :
La direction collégiale ; la démocratie participative ; le mode porte-parole plutôt que le mode chef ; le droit à la dissidence ; le scrutin proportionnel, des élections à date fixe ainsi que la parité homme-femme, sont tous des changement de culture politique proposés par Québec Solidaire.
Christian Montmarquette
QS-Montréal