« No time for French » — un dépanneur de la rue Beaubien
3 mars 2012
Bof! j'ai vu l'émission, et me suis dit que Mme Beaudoin aurait dû avoir cette inquiétude lorsqu'elle était Ministre responsable du dossier. Mais non, elle a préféré se ranger dans le camp de la paix linguistique si chère à son patron de l'époque, aujourd'hui rémunéré par Talisman, une compagnie albertaine qui ne cherche qu'à s'en prendre à nos ressources.
Madame Beaudoin était très fière elle-même, à l'époque, de se dire parfaitement bilingue, parlant anglais sans accent, selon ses propos. Aux États-Unis, elle passait pour une Américaine, aimait-elle à rappeler. Ceux qui ont suivi le Sommet de de la francophonie à Moncton s'en rappelleront, puisqu'elle avait fait ces étonnantes déclarations dans le cadre de ce sommet.
Je n'ai pas beaucoup de sympathie pour Mme Beaudoin. Qu'elle se rende compte maintenant que la mollesse du gouvernement dont elle a fait partie a contribué à nous mener là où nous sommes aujourd'hui pourrait me réjouir, mais je ne suis pas certaine qu'elle en est à ce point.
C'est difficile d'admettre ses erreurs.
Pourtant, elle n'a plus rien à perdre, ne sollicitant pas un autre mandat.