Si Péladeau pouvait prendre le virage de l'indépendance!

Toute tentative de déloger le pouvoir en place, venant de l'extérieur ou de l'intérieur(partisans), d'une personne ou d'un groupe de personnes est un putch ou un façon malveillante de s'emparer du pouvoir des autres sans être élu et pour des raisons qui ne sont pas vérifiables.

« On parle couramment de nation québécoise, ce qui est une erreur, sinon une mystification. Si nos concitoyens anglais du Québec ne se sentent pas appartenir à notre nation, si beaucoup d’allophones y répugnent, si les autochtones s’y refusent, puis-je les y englober par la magie du vocabulaire ? L’histoire a façonné une nation française en Amérique : par quelle décision subite pense-t-on la changer en nation québécoise ? Définir la nation par ses frontières territoriales, c’est affirmer que l’Etat s’identifie à elle : construction toute verbale et parfaitement artificielle de tacticiens politiques »

Je partage vos bons mots à l'endroit de Me Cloutier. Comme tout passionné pour la cause il est tout à fait normal que le style direct de ses écrits peut parfois en froisser quelques uns. Mais c'est jamais du gratuit.

M. Kemp

Simplement pour rappeller à tous que Jean-Martin Aussant à toujours dit, et ce depuis le début, que si un parti aurait le même message et qu'il serait aussi claire, une coalition/fusion serait l'évidence même puisqu'où est l'utilité d'avoir plusieurs partis ayant un même messages? Présentement il y a un oui clair, un oui un jour, un on sait pas et deux non, donc nous somme loins de la CAQ, de plus rappellons-nous qu'il serait étonnant que Jean-Martin Aussant se mette à de la petite dictature de partie en forçant la fusion sans même demander aux membres d'Option Nationale si ceux-ci veulent la dite fusion.

@ Monsieur Cloutier

Messieurs, sauf votre respect, le message d'Option nationale est le même depuis le jour 1.

Bravo Mme. Reid. Nous vivons dans l'empire du mensonge étatisé. Les médias sont le support inconditionnel de cet état de chose. Certains vigiliens et vigiliennes claironnent les mensonges du PQ et refusent aux autres la possibilité d'avoir une opinion contraire. Certains vont jusqu'à l'insulte et au libelle diffamatoire. Me. Pierre Cloutier s'évertue pourtant à expliquer et à réexpliquer le pourquoi et le comment de la défection du PQ pour l'indépendance. C'est clair et logique et facilement prouvable. Me. Cloutier a milité à l'intérieur même du PQ et le connaît ainsi comme le fond de sa poche si je peux m'exprimer ainsi. Étant je suppose trop clairs, ses textes, sans entourloupettes, ont choqué les inconditionnels et inconditionnelles de Mme. Marois. Celle-ci, faisant le jeu des fédéralistes nuit incroyablement au Québec et minimise énormément ses chances d'obtenir l'indépendance sous le support, au départ surprenant, de nos médias. Déjà là, les maroisiens crédules devraient se poser une question fondamentale, pourquoi? Pourquoi soudainement les médias la supportent. C'est hautement suspect. Mm. Cloutier, Le Hir et quelques autres ont démontré par A plus B pourquoi il faut se méfier du PQ et surtout de sa cheffe. Certaines féministes sont montées au créneau et ont saisi l'occasion pour dire :'' ha ha!, c'est parce que c'est une femme''. Même si vous êtes féministe Mme. Reid, vous semblez avoir compris que cela n'a rien à voir, ce qui est pourtant clair. Qu'une personne qui sollicite le poste de chef d'état, qu'il soit homme ou femme n'a absolument aucune importance mais la ''gouvernance souverainiste'' de Mme. Marois, c'est le miroir aux alouettes et ceux qui tombent dans le panneau nuisent énormément à l'émancipation politique des femmes et des hommes du Québec. Merci Mme. Reid de vous être exprimée ainsi. Puissent d'autres femmes joindre leur voix à tous ceux et celles qui veulent un Québec Libre, sans petites mesquineries sous-jacentes, ridicules petits combats d'égos.

La «gouvernance souverainiste» de Marois n'est certes pas la meilleure idée qu'ait pu concevoir le PQ. C'est pas davantage brillant que «le beau risque» de Lévesque de naguère. Mais qu'on me fiche la paix avec les risibles accusations de trahison envers les indépendantistes. Par deux fois, en 1980 et en 1995, ce parti a offert aux Québécois la possibilité de devenir indépendants, mais ceux-ci ont majoritairement dit non. Ce faisant, les Québécois ont à chaque fois consolidé le pouvoir que le «fédéral» canadian exerce sur eux. Il ne s'est surtout pas privé de s'essuyer les pieds sur son paillasson consentant, on l'a vu avec les commandites entre autres. Et comme si ce n'était pas assez, les Québécois viennent encore de reconfirmer cet inique mandat «fédéral» en votant massivement pour l'ultra-fédéraliste NDP. Et voilà-t-y pas que les indépendantistes eux-mêmes alimentent plus que jamais la bonne vieille culture québécoise de la division. Et tout ça à la veille d'une élection! L'ennemi de l'indépendance, c'est pas le PQ, c'est Charest et sa bande d'incompétents corrompus, c'est Legault et son oligarchie affairiste, c'est Ottawa et sa constitution merdique, mais c'est aussi la division.

Ce que nous propose M. Legault est ni plus ni moins qu'une révolution. Une vraie et pas tranquille...

"dictature impitoyable". Monsieur Proulx exagère à propos du régime syrien. De plus, comme tout bon occidental à l'imaginaire colonisé par les mass-médias oligarchiques, M. Proulx voit trop les choses de façon dualiste, du style "bonne démocratie sinon méchante dictature". Comme Gilles Duceppe à TLMEP le 31 décembre dernier.