Qui dira vraiment pourquoi certains indépendantistes s'acharnent autant...
9 décembre 2011
Monsieur Durand
Marois ne dégage que de la tiédeur, de la mollesse, un manque total de leadership et de motivation pour les forces nationalistes en présence. Jamais je me battrai pour un chef qui n'inspire aucune confiance; c'est aussi simple que ça! Marois, c'est une fédéraliste, une multiculturaliste, une partisane des accommodements raisonnables et plus et plus. Comme l'a souvent répété, monsieur Cloutier, sur ce site; la gouvernance souverainiste ne mènera nulle part sauf au maintien du statu quo actuel toujours dans le cadre politique "canadian". Si les dirigeants de ce parti étaient honnêtes, ils mettraient sur la table un projet de pays mais ils ne le feront jamais parce que ce parti est aussi fédéraliste et collabo que le PLQ qui est son frère jumeau. Les Québécois sont piégés et c'est la raison pourquoi tant de groupuscules politiques naissent dans le décor québécois. Les nationalistes québécois ont été trahis par leurs dirigeants politiques, René Lévesque y compris.(M.Parizeau fut un grand chef mais il a démissionné trop vite après le référendum de 1995).
Après la nuit des grands couteaux et du rapatriement unilatéral de la constitution canadienne par Trudeau, en 1982, sans le consentement du Québec, pourquoi René Lévesque n'a-t-il pas fait appel au peuple québécois pour déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec puisqu'il y a eu un bris de contrat de la part du gouvernement fédéral et, en plus, sans qu'un référendum à cet effet soit tenu? Et Robert Bourassa, après l'échec de Meech en 1990, pourquoi n'a-t-il pas fait de même? Sûrement à cause du syndrome de Stockholm! Nos dirigeants politiques québécois les aiment leurs bourreaux et ça dure ainsi depuis la conquête de 1759. Si les Québécois sont face à un mûr aujourd'hui, c'est parce que nos dirigeants politiques ont gaspillé deux chances inouïes qui ne se représenteront pas de sitôt. De plus, un chef (?) comme Marois qui a peur de monter au front et de parler des vraies affaires qui nous concernent au plus haut point pour notre avenir collectif telles que la survie de notre langue, de notre culture et de l'immigration abusive, tibétisante, sans être capable de mentionner le mot indépendance; ça cloche en titi vous en conviendrez. En plus, le PQ comme le PLQ sont sous la domination de l'autocratie oligarque et jamais le peuple ne s'en sortira à moins de se prendre seul en main. C'est pour quand le printemps québécois?
André Gignac 9/12/11