Luigi Mangione, de meurtrier présumé à héros
15 décembre 2024
Bonjour M. Marineau,
Merci de votre réponse et de votre dénonciation officielle du moyen.
Je pense modestement, qu’il faut dénoncer les abus de pouvoir, lesquels sont rien de moins qu’une expression de la démesure, laquelle démesure nous est promue et permise par l’autorité (comprendre les gouvernements).
Je donne souvent l’exemple que quand mon père gagnait 5000. $ par année pour nourrir, habiller, éduquer, soigner 7 bouches et que ma mère arrondissait les fins de mois par un travail additionnel à la maison pour une compagnie capitaliste, Gordie Howe en gagnait 50 000. $ comme meilleur joueur de hockey au monde! On était dans un rapport de 10 pour 1 : les riches, les meilleurs encaissaient 10 fois le revenu d’un citoyen ordinaire . Évidemment, je ne parle pas des propriétaires des clubs de hockey qui se permettaient certes des profits démesurés; mais de combien de fois? 25 fois, 50 fois? Aujourd’hui, on parle de centaines de fois plus élevées. Et ça n’arrête pas de croître. La démesure est l’objectif! Et non pas le respect de tout un chacun. C’est même le contraire : la pauvreté est en hausse et l’itinérance en est sa preuve. Où ça va-t-il s’arrêter?
Chez Desjardins, les informations qui nous permettent de savoir de quelle démesure se permet la haute direction devrait créer scandale; au lieu de cela, les gouvernements acquiescent et bénissent sous toutes sortes de considérations légales leurs abus de pouvoir, leur démesure à l’encontre des sociétaires exploités. Ils ont le droit (les lois) d’abuser et rien ne permet de les empêcher. Le petit peuple n’a qu’à se plier ou à dénoncer, mais sans plus.
On a même institutionnalisé des règlements de régie interne (4,6 et 4,7) dans toutes les Caisses pour exclure les sociétaires qui critiquent légalement (en assemblée générale annuelle) les abus d’autorité.
Ainsi l’ont fait les citoyens du Québec contre la religion catholique jusqu’au jour du renversement spirituel et financier de ces situations de menaces infondées (péchés mortels et autres dogmes ridicules). La Révolution tranquille (sans effusion de sang) a mis fin au règne des monarques religieux. Il pourrait en être de même envers cette ancienne coopérative financière de Dorimène et Alphonse Desjardins, malheureusement devenue plus capitaliste qu’une banque à charte fédérale depuis le trop long règne de Claude Béland.
Qui donc a tiré dans le dos des sociétaires des Caisses? Ce sont les dirigeants élus, autrefois bénévoles, qui sont maintenant très bien rémunérés (plus de 150. $/l’heure en 2015) pour endosser les politiques de la haute direction de Lévis-Montréal, politiques qui ne font qu’exploiter encore davantage la crédulité des membres qui se croient toujours dans une coopérative financière démocratique. Ce sont les autorités de la finance mondiale qui dirigent les fausses coopératives financières Desjardins; et ils sont à New Tork!
Le réveil est souvent brutal, mais toujours trop tard : les dégâts sont irrémédiables et souvent mortels, comme pour la religion catholique du Québec… et ce PDG américains…
Desjardins n’est pas en reste, et tout notre système économique et financier : les abus de pouvoir qui vont jusqu’à la démesure finissent pas s’écrouler. C’est comme les dictateurs. Mais à quel prix?
Oui, il faut dénoncer le moyen, c'est-à-dire la démesure jusqu'à la mort de l'autre.
François Champoux, Trois-Rivières