Un PQ révolutionnaire?
30 janvier 2024
Bonjour M. Pierre Gouin,
Merci de votre réflexion laquelle me semble réaliste.
Oui, le milieu des affaires mène le monde, mène tout le monde: culturel, financier, sociologique.
Nous le voyons par la disparition progressive de nos institutions d’antan comme celles des Caisses populaires Desjardins, coopératives financières qui n’en sont plus: de vraies banques capitalistes comme les autres, dirigées par un siège social (Lévis-Montréal) et un président omnipotent, disent les Québécois avez raison.
Nous le voyons avec cette privatisation graduelle et progressive du réseau de la Santé; mon épouse avait un médecin dans une fausse coopérative de Santé; celui-ci annonça sa retraite, mais se retrouva médecin toujours actif dans une clinique privée! La belle affaire! Une vraie «business» la médecine? On croyait que c’était un service à pourvoir à toutes et tous, par un service public bien orchestré!
Quant à l’Éducation, autre service public dit-on, il faut s’interroger: public ou privé l’Éducation? La connaissance, l’instruction à toutes et à tous, est-ce un rêve ou une réalité?
L’économie d’une nation doit être assumée par un gouvernement responsable et non par des milliardaires en mal de capitaux toujours plus gros.
Quand je regarde comment Capital régional et coopératif Desjardins abusent de la crédulité des citoyens utilisateurs-payeurs pour capitaliser des entreprises, quand je constate comment la Caisse d’économie solidaire Desjardins soustrait toutes les ristournes aux membres ordinaires (22 000 sociétaires) pour les concentrer à seulement 300 entreprises privilégiées par la direction de la Caisse et ses employés (dont le journal «Le Devoir»); quand je regarde la façon qu’un village arnaque sa population pour faire croire qu’elle sauvera son église et son presbytère en les transformant en une fromagerie, magasin général et gîte touristique aux frais des citoyens payeurs et par la fondation d’une fausse «coopérative de solidarité», oui, je confirme avec vous que le monde des affaires est bien au-dessus des croyances d’un pays pour le Québec et que les populations doivent suivre la direction des maîtres financiers qui dirigent l’économie à leur guise et surtout, à leur profit.
On n’est plus au temps des bâtisseurs coopérateurs…
Encore merci de vos lumières pour nous éclairer et nous rendre moins naïfs.
François Champoux, Trois-Rivières