Plutôt mourir à petit feu - Un pacifisme qui tue
13 novembre 2009
J'aimerai commencer mon texte en remerciant Caroline Moreno ainsi que
Bernard Desgagné. Merci, merci beaucoup à vous deux d'avoir su
reconnaître le travail difficile du RRQ, car rares sont les gens qui osent
nous appuyer ouvertement. En effet, il est difficile, voire même pénible,
parfois d'oser se lever et de manifester son désaccord pour contrer la
décrépitude grandissante du Québec actuel et de faire face à l'indifférence
de son propre peuple.
Cette indifférence grandissante provient de nos politiciens qui sont supposé être au parlement pour protéger nos acquis et nos droits et qui finalement ne font rien, ne lève pas le petit doigt,
regarde de haut ceux qui osent, ceux qui en ont assez de rester assis sur leurs divans et de chialer en se disant : « Bah à quoi bon! » Au lieu de nous appuyer, ils nous traitent avec mépris et les médias se précipitent aussi tôt pour nous faire passer pour des fanatiques ou des terroristes. Comment voulez-vous ne pas parfois être découragé?
Est-ce criminel que d'aimer son pays, d'oser utiliser son droit d'expression pour défendre le peu qu'ils nous restent pendant que la plupart des Québécois sont trop blasés ou trop
flancs mous pour oser agir? La preuve : la loi 101 est encore charcutée et les gens se disent : « Fais comme le bon peuple et tais-toi!» Peu à peu, si on ne fait rien, le Québec mourra. À qui en reviendra la faute? Les fédéralistes certes, mais en grande partie celle des Québécois de par leur
inaction.
La visite du prince Charles n’a pas soulevé beaucoup de passion lors de sa visite à Montréal. Pourquoi? Parce que les gens ne se reconnaissent pas en cette institution : pour nous la monarchie britannique est le souvenir de notre asservissement. Les gens vont-ils descendre pour autant dans la rue pour montrer leurs désaccords? Ben non voyons! Ils travaillent, il fait froid dehors, les manifestations c'est pour quand tu es jeune et ou étudiant car eux ils sont adultes maintenant, ils ont des obligations bien plus importantes que de sauver leur honneur. Après tout, on est en récession, un bungalow et une voiture ne se payent pas tout
seul. Force est de constater qu'un Québécois moyen n'est fièrement Québécois
que le 24 juin (et encore), le reste de l'année il se plaint.
Moi aussi je travaille, moi aussi j'ai des obligations familiales mais j’étais présent malgré tout. Je l’aurais été sous la pluie, le vent, la neige, car MOI je me lève et crie haut et fort ma colère, non seulement envers nos ennemis mais envers mon propre peuple.
Québécois(es) resterez-vous éternellement assis sur votre derrière pendant que l'avenir de votre pays se décide sans vous?