Arrêtons de parler, agissons!

Tribune libre


En fin de semaine Pierre Falardeau un homme que je respecte et respecterai toujours est décédé. Un autre grand homme de notre mouvement est décédé. Un trou de plus dans nos rangs diront certains. Oui c'est vrai, il nous manquera terriblement, tout comme les Lévesque, Bourgault et combien d’autres. À chaque fois que ça arrive, je lis et entend des gens qui clament : - On doit se lever !, On doit agir !, Faisons l’Indépendance ! Et pourtant lorsque je participe aux marches, distribue des tracts, mets des affiches, aide à organier des événements… force est de remarquer que plusieurs manquent à l’appel.
En 2005 lors de la commémoration des dix ans du référendum volé à Montréal, si on était cents à marcher c’étaient bien beau. On dit qu’on veut faire l’Indépendance mais on ne bouge pas, on préfère rester assis et se lamenter sur notre sort. On dit que l’Indépendance n’est pas morte, que les gens sont toujours intéressés, mais vous êtes ou ? Que faites-vous pour quelle se fasse cette foutu libération de notre peuple ! N’attendez pas que quelqu’un d’autres le fasse pour vous. Ne faites pas juste en parler, agissez ! Si ce n’était pas du Réseau de résistance du Québécois qui avait décidé de prendre les devants, ils l’auraient fait leurs maudit show plate !
Personnellement je n’attends rien du PQ et du Bloc. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de gens ayant comme intérêt l’avenir du Québec dans ces deux partis, mais c’est à nous de faire que ca se concrétise enfin, nous les citoyens. Le Moulin à paroles était une action citoyenne et ça a marché. Pierre disait que pour faire l’Indépendance il ne s’agit pas de juste brasser des drapeaux dans un party pis de le dire, il faut agir aussi.
Je suis sûr que plusieurs en lisant ces lignes se diront : - Qui est-il pour me juger ? Il ne me connaît pas. Comme on dit si le chapeau vous fait mettez-le. Qu’est-ce que ça fait si l’Indépendance ne se fait pas de notre vivant ? Les Patriotes ne l’ont pas vu de leurs vivants. Nos ancêtres esclaves des Seigneurs français et anglais non plus. Et après ? J’aime mieux me dire que lorsque je vais mourir que si elle ne s’est pas encore faite, au moins j’aurai l’esprit tranquille en me disant que j’aurai agit pour en faire en sorte que si ce n’est pas moi qui en bénéficierai ce sera peut-être mes enfants ou mes petits-enfants. Arrêtons de bêler et de ruer dans les brancards et reprenons notre avenir en main. Allez debout compatriotes, levons nous et nous vaincrons !
On le doit pas juste à Pierre et aux autres mais à nous même aussi.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2009

    M. Millette vous écrivez
    « À chaque fois que ça arrive, je lis et entend des gens qui clament : - On doit se lever !, On doit agir !, Faisons l’Indépendance ! Et pourtant lorsque je participe aux marches, distribue des tracts, mets des affiches, aide à organier des événements… force est de remarquer que plusieurs manquent à l’appel. »
    Il y a maintenant cinquante ans que j'entends ce propos. J'étais à la manifestation de la Place des Arts au début des années soixante où on nous chargeait avec des cavaliers et où on nous collait contre les murs avec des chevaux. Mais j'avais été élevée à la campagne et les chevaux ne me faisaient pas peur. Des tracts? Des manifestations? Demandez aussi à M. Rhéaume et à d'autres, ils pourront vous en parler. Nous nous retrouvions le plus souvent à cinq ou six, incluant souvent les organisateurs. Et ce, sous la pluie, le vent, la neige fondante, etc...
    Voilà pourquoi j'ai toujours trouvé M. Falardeau si courageux, si vaillant et si brave d'avoir infiltré le Beaver Club!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2009

    M. Millette vous écrivez
    « À chaque fois que ça arrive, je lis et entend des gens qui clament : - On doit se lever !, On doit agir !, Faisons l’Indépendance ! Et pourtant lorsque je participe aux marches, distribue des tracts, mets des affiches, aide à organier des événements… force est de remarquer que plusieurs manquent à l’appel. »
    Il y a maintenant cinquante ans que j'entends ce propos. Des tracts? des manifestations ? En effet, il y en a eu des centaines. Demandez à M. Rhéaume et à d'autres, ils pourront vous en parler. Nous nous retrouvions le plus souvent à cinq ou six. Et cela, nos adversaires le savent...
    Enfin! C'est la loi du moindre effort, chère à plusieurs.
    Le confort et l'indifférence! Voilà. Et pourquoi pas la servitude volontaire. Pour ensuite se plaindre et geindre.
    Marie Mance Vallée
    qui milite depuis 1958