Sauvons le français en Acadie

Tribune libre

Pétition pour sauver le français en Acadie:
http://www.petitionenlignecanada.com/petition/acces-a-service-canada-dans-les-deux-langues-officielles-dans-les-provinces-atlantiques/14
http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal/2010-2011/Reportage.asp?idDoc=140763


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3 commentaires

  • Tremblay Sylvain Répondre

    17 mars 2011

    C'est de valeur que m. Millette n'aie pas présenté cette pétition à signer avec un beau texte pour appuyer sa pertinence. Ça n'aide pas sa cause, on doit aller voir les liens qu'il nous présente, lire la pétition, voir le vidéo, et puis bloquer, en plus, sur la nécessité de s'inscrire au site pour signer la pétition. Ça fait beaucoup de tracas, et il faut par conséquent être vraiment convaincu, après celà, pour se donner la peine de signer.
    Une tribune libre, ce n'est pas un ramassis de liens sans aucune explication. Ce n'est pas Twitter, ici! Ça fait penser aussi aux vidéos ou caricatures qu'on nous présente sans aucune explication non plus. C'est démoralisant! Ainsi, un pourcentage de la tribune sert de fourre-tout à des gens qui n'écrivent rien et nous font perdre notre temps, se contentant d'y mettre des affaires qu'ils trouvent sur internet, sans avoir aucune idée de quoi il s'agit, bien souvent. S'ils en avaient une, ils écriraient au moins un petit message de présentation. Mais non, rien du tout!
    J'ai cependant fait mon effort de voir de quoi il s'agit, et j'ai signé cette pétition, car j'ai l'Acadie très à coeur. Il y a présentement 3,386 signatures, sur un objectif de 5,000. C'est la pétition la plus populaire sur ce site, Pétition en ligne Canada, dont la version française laisse beaucoup à désirer; ça me semble être une traduction automatique de l'anglais.
    Voici le texte de la pétition, pour information:
    "Dans un communiqué de presse du 10 mars 2011, la sénatrice Chaput annonçait que le sous-ministre délégué de Service Canada a confirmé cette semaine, lors de sa comparution au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes, que le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador et l'Île-du-Prince-Édouard font désormais partie d’une seule région administrative désignée unilingue anglophone en vertu de la Loi sur les langues officielles.
    En d'autres termes, ceci implique que les Acadiens et francophones de l'Atlantique viennent de perdre leur droit de recevoir ces services fédéraux dans leur langue officielle, le français, alors que 20 à 25 p. 100 des citoyens de l'Atlantique sont francophones et que le Nouveau-Brunswick est la seule province désignée bilingue au Canada.
    « L'Acadie est-elle vraiment devenue, aux yeux de ce gouvernement, une région
    unilingue anglophone? », a demandé la sénatrice Chaput. En réponse, le leader du
    gouvernement au Sénat indiqua que « rien n'empêche les employés d'un bureau
    unilingue de s'adresser aux clients dans l'autre langue officielle s'ils sont en mesure
    de le faire. Ils ont le choix ». La sénatrice Chaput, comme plusieurs, est plutôt
    d’avis que le droit de choisir d’utiliser une langue officielle ou l’autre appartient
    au public.
    Désigner l'Atlantique comme région unilingue anglophone semble être une violation flagrante des droits constitutionnels des Acadiens et des francophones de cette région. D'autant plus que la décision de réorganiser Service Canada - brimant ainsi les droits de 500 000 francophones et acadiens dans les provinces Atlantiques - nous arrive sans aucun préavis et sans qu'aucune étude d'impact sur les communautés de langues officielles en situation minoritaire n'ait été effectuée.
    Vous êtes fortement encouragés à signer et à faire circuler cette pétition afin que le gouvernement du Canada ait l'obligeance de fournir une explication sur ce qui s'est produit exactement, pourquoi cela s'est produit et ce qui sera fait pour rétablir les droits des francophones dans toute la région, qui englobe les quatre provinces."
    Elle est signée par Ariane Juneau-Godin.
    N'oublions pas que l'Acadie a été sur la ligne de feu des attaques des colons anglais voisins, aidés systématiquement par l'armée britannique, avant la Conquête de 1763, pour en faire des colonies britanniques. Sans l'Acadie et l'Armée française pour bloquer ces attaques, c'est nous qu'ils auraient attaqué directement.
    Certains proposent que l'Acadie devienne idépendante ou fasse partie du Québec. Moi je suggérerais qu'on se renomme, le Québec, Nouvelle-France. Ainsi, il n'y aurait aucune ambiguïté sur notre langue nationale encore dans le Canada, et, quand nous deviendrions un pays, nous pourrions y intégrer toute autre province restée canadienne qui le désirerait, mais à notre condition fondamentale, primordiale et essentielle, que la langue française soit la seule langue officielle. C'est ce qu'on appelle revirer le capot de bord, reprendre notre destinée continentale en mains!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2011

    Je ne signerai pas cette pétition. Pourquoi?
    J'espère sincèrement que les Acadiens s'en sortiront, et qu'ils sauront se tenir debouts et forts devant le rouleau compresseur qui les guette et les afflige. Je connais beaucoup d'Acadiens, fiers, et leur connais énormément de valeurs.
    Cependant, pour ce que j'en sais, la plupart ne veulent rien savoir du Québec en tant qu'entité politique. C'est logique, puisqu'il est facile pour nous d'avoir une attitude condescendante envers les ''communautés francophones hors-Québec''... même le nom le dit... le fait français en Amérique n'existe que trop souvent qu'en regard du Québec.
    Mais justement, c'est ce qu'elles sont devenues: des communautés linguistiques. Les Canadiens-français de St-Boniface sont devenus des Franco-manitobains, ceux de Kapuskasing, des Franco-ontariens etc... on a atomisé leur appartenance à notre nation a sa simple expression linguistique, au point ou la seule volonté d'exister du Québec est devenu une nuisance pour eux. Évidemment, ici, je mets les Acadiens dans le même panier que les Canadiens-français (ou peu importe comment ils veulent qu'on les appelle, franco-yukonnais ou franco-tenois), ce qui est regrettable, mais c'est une des conséquences de la politique du bilinguisme institutionnel...
    Ou je veux en venir, c'est que pour eux, chaque pouce d'autonomie que le Québec gagne apparait comme une nuisance pour eux, et que puisqu'ils ne souhaitent pas d'ingérence du Québec dans leur déboires linguistiques, je ne la signerai pas.

  • Laurent Desbois Répondre

    16 mars 2011

    Québécois(e) d'origine Acadienne
    Moi en tout cas, je suis Québécois d'origine Acadienne, comme ceux de la Gaspésie, des Iles de la Madeleine et de la Côte Nord. On estimait, en 1996, qu'il y avait environ un million de Québécois ayant une ascendance acadienne.
    http://www.mef.qc.ca/Acadiens-au-Quebec.htm
    Nous sommes plus nombreux que les Canadiens d’origine acadienne qui habitent la Péninsule Acadienne. Celle-ci a été habitée vers 1800 après le génocide (déportation, grand dérangement [sic]) des Acadiens. Environ 240 000.
    Nous sommes beaucoup plus nombreux que les Canadiens d’origine acadienne qui habitent l’Acadie d’origine, c'est-à-dire la Nova Scotia (35 000) et Prince Edward Island (5 500).
    http://www.rootsweb.ancestry.com/~nsmhs/roger/odyssey/Quebec/