Le plan B pour sauver le plan A ? !
4 mai 2010
Mme Maude, merci pour votre appréciation mais, je ne suis pas d’accord avec toute votre conclusion de ce qui a retardé l’accès du Québec à sa souveraineté. Vous pensez que c’est à cause des hésitations des gourous du PQ, la peur d’en parler ouvertement, de manque de moyens financiers et de nos doutes.
C’est vrai que ceux qui avaient un emploi chez les fédéralistes devaient faire attention avant de se prononcer publiquement pour le OUI et que les fédéralistes sont mieux munis en moyens, parce qu’ils sont plus riches mais ce n’est pas la faute du PQ qui a tout tenté pour y arriver. La plus grande objection vient de 50 % de Québécois qui ont peur des conséquences économiques de la séparation du Québec d’avec le ROC « la souveraineté pure sans négociations préalables réussies ». Ces Québécois craignent plus de perdre leurs acquis économiques et matériels que leur langue et leur culture.
Si M. Morin n'avait pas soumis son idée de référendum à M. Lévesque, à la place d'une élection qui aurait mené directement à la souveraineté, le PQ n'aurait jamais été élu en 1976 ni par la suite. Le PQ le sait et n'a jamais changé cette façon de procéder là.