Au sujet des langues au Québec

KISS comme le disait M.Pierre Péladeau

Ne pas se laisser guider par la peur

Tribune libre 2010


KISS « keep it simple stupid " ou pourquoi faire compliqué quand
nous pouvons faire simple sans être simplistes ? C'est ce que n'a pas fait
M. Charest avec ses défusions municipales coûteuses et emberlificotées et
ce qu'il est en train de faire avec la loi 103 et ses évaluations de
candidats par les « parcours authentiques » qui pourront, avec les autres
enfants de sa famille, être autorisé à fréquenter le désirable réseau des
écoles anglophones du Québec afin de devenir un vrai bilingue pratique «
fluent » pour mieux se gagner une bonne vie bien
rembourrée matériellement, pour mieux voyager et comprendre la télé
canadienne et américaine anglophone, très majoritaire au Québec et autres
avantages de bien posséder LA langue internationales des affaires pour ne
pas avoir à dire : Don't be inquiet et what ?.
Nous continuerons donc, avec cette loi 103 Charest, avec un réseau scolaire
francophone, réservé aux plus pauvres, incapable de bien enseigner le
français et l'anglais correctement et, avec le désirable réseau anglophone,
aux plus riches, où pourront continuer d'accéder, immigrants et Québécois
francophones riches, qui vont y finir bilingues et trilingues pour être
ainsi mieux préparés pour faire face à la compétition capitaliste locale et
mondiale.
L'Église catholique nous enseignait de ne pas apprendre la langue anglaise
et de ne pas trop fraterniser avec ces anglophones protestants afin de
protéger notre foi catholique ce qui ne marche plus puisque nous avons
abandonné la pratique religieuse. Maintenant, il y a encore des Québécois
qui ont peur de l'enseignement de l'anglais au primaire à cause du danger
d'anglicisation. Tant qu'à y être, faudrait brouiller les émissions de
radio et de télé anglaises au Québec et n'accepter que des touristes
francophones afin de ne pas trop nous « contaminer ».
Nous n'arriverons pas à arrêter la marée anglophone seulement avec des
gestes défensifs comme mal apprendre l'anglais et, comme par le passé, à
nous protégeant de la modernité, dans le fonds des campagnes. Faut juste
que le réseau scolaire francophone puisse sortir des élèves bilingues d'une
façon plus efficace que le réseau anglais afin que notre réseau francophone
ne soit plus une punition mais un moyen de mieux nous accomplir dans la
vie, sauf si nous voulons devenir comme les Amish, qui se protègent en se
renfermant sur leur passé. Qui veut sortir les ceintures fléchées et les
carrioles pour retourner à la messe et faire son épicerie au magasin
général du village ?
Gilles Bousquet


Laissez un commentaire



14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2010

    Mr Bousquet, j'aie oublié de répondre à votre question : «Est-ce une constatation ou votre choix ou une déception» concernant l'argent qui mène le monde.
    Aucune de ces réponses. C'est la réalité tout simplement. Vous n'avez qu'à vous reférer au crack boursier que le monde vient de subir à cause de l'argent, à la corruption dans tous les milieux au surendettement des particuliers pour comprendre le lien important qui existe entre l'humain et l'argent sur le plan mondial. La langue c'est secondaire pour faire des affaires car tous peuvent avoir des traducteurs ou des dirigeants bilingues et ce n'est pas toute l'entreprise qui a besoin d'employés bilingues, surtout au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2010

    Pas besoin de pédaler Mr Bosquet une bonne carte ferait l'affaire et avec des signes, des sourires et des gestes ont peut tout comprendre. Pour visiter pas besoin d'accompagnement on peut le faire par ses propres moyens. À l'hôtel on peut vous trouver des personnes qui parlent allemand qui sont bilingue sans problème.
    Ma tante a déjà traversé l'Allemagne en train pour aller prendre l'avion dans une gare souterraine et personne sur son parcours ne parlait anglais ni français. Elle s'est débrouillée quand même et le chef de gare a tout fait pour lui faire comprendre qu'elle devait descendre dans un sous-sol pour prendre l'avion. Le chef de gare lui faisait des desseins sur un bout de papier pour lui dire comment se rendre à l'avion. Bien sur un peu de stress mais ma tante a été éblouie par la gentillesse des personnes qui l'ont guidé.
    Vous voyez quand on veut on peut!...Vous me semblez plus reposé...rire.

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 juin 2010

    Mme Levasseur,
    L’anonyme, c’est encore moi vu que le site ne retient pas mon nom mais, je vais, à la place, placer mon nom en bas de mes messages.
    Vous écrivez : «C’est l’argent qui mène le monde, pas la langue.» Est-ce une constatation ou votre choix ou une déception ?
    Vous écrivez encore : «la langue anglaise est nécessaire pour voyager dans le ROC et au USA, c’est nécessaire pour ceux ou celles qui voyagent et qui ont les moyens de voyager partout dans le monde »
    Là, où ça coûte moins cher de voyager à l’extérieur du Québec, c’est en Ontario et au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Angleterre, endroits les plus rapprochés du Québec.
    Vous écrivez qu’un Allemand qui ne parle ni anglais no français, peut voyager sans problèmes au Québec. Je dis bonne chance à cet Allemand. S’il vient me voir pour un renseignement, il va être obligé de pédaler pas mal fort.
    Gilles Bousquet

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2010

    À la personne anonyme
    Votre argument d'apprendre les matières de base à l'extérieur de l'école rendrait inaccessible le savoir à tous car ça coûterait trop cher pris de façon individuelle. Dans ce cas nous avons besoin de l'État car elle dessert la majorité pour notre développpement.
    Votre autre arguement de dire que la langue anglaise est nécessaire pour voyager dans le ROC et au USA, c'est nécessaire pour ceux ou celles qui voyagent et qui ont les moyens de voyager partout dans le monde et ce sont les petites et moyennes entreprises et les grosses compagnies qui font ça et elles ont les moyens de se payer des cours d'anglais. Le citoyen moyen voyage mais pas nécessairement dans le ROC et aux USA. En Italie en italien, en Grèce en Grec, en Espagne en espagnol etc. et ces pays ne vous répondent pas tous en anglais car la majorité des citoyens sont comme nous ils parlent seulement la langue du pays, sauf dans les grands centres.
    Le citoyens qui vont en Floride parle français et même qu'il y en a qui ont peine à dire un mot anglais. Est-ce que ça les empêchent de voyager? Est-ce qu'un allemand s'empêche de venir au Québec même s'il ne parle pas français ni anglais? non
    Tous les peuples font des affaires dans le monde et habituellement c'est l'élite qui parle anglais et non tout le peuple en entier. C'est l'argent qui mène le monde, pas la langue.
    Nous autres peuple Québécois il faudrait être plus pur que pur pour faire plaisir aux autres. Aie choquer les autres!...bin voyons donc, c'est de la foutaise tout ça, c'est l'argent qui a une valeur universelle et non la langue.

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 juin 2010

    M. Jean-François-le-Québécois me fournit sa liste des traditions qui nous sont particulières :
    « On pourrait parler de notre cuisine ; du fait de fêter la St-Jean, rebaptisée la Fête nationale ; nos légendes et contes ; nos chansons ; et d’autres choses encore, dont certaines sont aujourd’hui intégrées au niveau de notre comportement social. Un exemple : le fait que l’homme dans un couple, marche du côté d’un trottoir, qui est le plus proche de la rue (typiquement québécois). »
    Notre cuisine n’est plus du tout particulière sauf, peut-être, le pâté chinois, notre met national qui n’est pas du tout chinois. Le ragoût de pattes et la tarte à la farlouche ne se sevent plus tellement.

    Fêter la St-Jean nous est encore particulier et bien arrosé.
    Légendes et contes : Les vieux, comme la chasse-gallerie, sont pas mal oubliés et remplacés par ceux de Fred Pellerin qui est un as, un génie du conte et maintenant, un excellent chanteur, en plus mais il n’est pas encore une tradition et ne devrait pas l’être de son vivant.
    Nos chansons : Oui pour les Leclerc, Vigneault, Ferland et compagnie mais pas trop pour les nouveaux dont plusieurs groupes chantent en anglais sauf nos groupes folkloriques comme la Bottine, Mes aïeux et autres.
    Quant à l’habitude des gars qui marchent sur le côté du trottoir, proche des autos, c’est une gentille galanterie qui nous est propre ?

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 juin 2010

    · Mme Levasseur qui écrit : «Tout le monde peut apprendre l’anglais n’importe quand pour le parler sans passer par l’école régulière et sans toujours dépende de l’État. »
    Très bien mais, à ce compte là, nous pouvons aussi apprendre tout à l’extérieur de l’école, l’histoire, la géographie, la biologie etc. La langue anglaise nous est nécessaire pour voyager dans le ROC et aux États-Unis où nous vendons presque tous les produits que nous exportons en plus, pour recevoir les touristes anglophones et pour travailler dans les entreprises d’une certaine importance. Que voulez-vous, à ce moment-ici, c’est la vie ! Ce n’est pas moi qui l’ai choisie.
    Le seul moyen de rendre l’école anglaise moins attrayante et de mieux enseigner le français et l’anglais à l’école française et le reste aussi. Ça serait mieux que les immigrants nous choisissent librement que d’y être forcés.
    Faut pas oublier, en passant, que les clients pour nos produits sont à 90 % anglophones. Chaque fois que nous limitons leurs droits d’une façon qui peut les choquer, nous risquons la perte de notre clientèle, la réduction de notre production qui veut dire plus de chômage…genre.
    Nous avons la réalité culturelle et l’économique itou.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 juin 2010

    @ Gilles Bousquet:
    «Je suis propriétaire de quelques ceintures fléchées que je porte fièrement aux fêtes de nos Patriotes mais pas au Centre d’achats ni au Super marché.»
    Ah? Et ai-je suggéré que vous les portiez au supermarché? Encore votre méthode que dont j'ai précédemment discuté?
    «En parlant de traditions, il nous reste quoi comme traditions bien de chez-nous ? Les sets carrés, la gigue, les chansons à répondre ? La cabane à sucre ?»
    On pourrait parler de notre cuisine; du fait de fêter la St-Jean, rebaptisée la Fête nationale; nos légendes et contes; nos chansons; et d'autres choses encore, dont certaines sont aujourd'hui intégrées au niveau de notre comportement social. Un exemple: le fait que l'homme dans un couple, marche du côté d'un trottoir, qui est le plus proche de la rue (typiquement québécois).
    «Notre ministère de l’éducation devrait commencer à enseigner le français à nos enseignants correctement et ajouter l’anglais dès le primaire parce que, plus nous commençons jeunes à apprendre une autre langue, moins ça nous demande d’efforts pour l’apprendre plus tard. Tout le monde sait ça mais ce n’est pas tout le monde qui veut l’admettre simplement.»
    Certains pays ont un système scolaire qui met un plus fort accent sur l'apprentissage des langues, comme en Allemagne. Et ça donne de bons résultats. Sauf que là-bas, ils ne sont pas «collés» sur le Canada anglais et le géant américain. Ils ne courent pas un risque d'assimilation, comme nous. Alors ce genre de modèle-là, ne peut être directement importé chez nous; tout en nous ouvrant au monde, nous devons savoir nous protéger, disons.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2010

    Même si on appliquait la loi 101 et la clause nonobstant, je vois pas pourquoi les Québécois se priveraient d'apprendre l'anglais. Au lieu de donner 45 milles dollars par année, les parents qui veulent un enfant bilingue n'ont qu'à l'envoyer dans une école d'immersion anglaise durant les vacances d'été et leur faire écouter quelques émissions de télé en anglais, ça leur coûterait moins cher.
    Tout le monde peut apprendre l'anglais n'importe quand pour le parler sans passer par l'école régulière et sans toujours dépende de l'État.
    C'est une minorité qui veut contourner la loi 101, pourquoi se mettre à genoux pour eux? Arrêtons de se faire une urgence d'apprendre l'anglais, c'est la langue la plus facile à apprendre et à n'importe quel âge et ce ne sont pas tous les Québécois qui en ont besoin ou qui veulent l'apprendre. La meilleure façon de se faire assimiler c'est de se sentir coupable de ce qu'on l'on est.
    J'aie appris l'anglais par mes propres moyens et je sais très bien l'écrire et le parler quand c'est nécessaire. Au primaire les enfants ont d'autres choses à faire que de se faire écoueurrer par une autre langue, déjà que l'adaptation est difficile à l'école elle même.

  • Gilles Bousquet Répondre

    3 juin 2010

    M. O,
    Vous me présentez une étude anglaise sur l’apprentissage du français en Angleterre. C’est bien certain que c’est une étude biaisée d’un peuple qui se sent supérieur et, pour qui, l’apprentissage d’une autre langue est une affaire absolument secondaire, principalement la française.
    Voici ce qui se fait en France, selon le site Wikipédia : Nos cousins Français de France désirent commencer l’enseignement de l’anglais à la maternelle.
    Enseignement des langues étrangères
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_des_langues_%C3%A9trang%C3%A8res
    Faut faire attention aux experts du genre de ceux qui recommandaient de prendre du soleil en masse pour la vitamine D mais qui disaient le contraire quelques années plus tard quand ils ont vu que ça donnait le cancer.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2010

    "Tout le monde sait ça mais ce n’est pas tout le monde qui veut l’admettre simplement. "
    Tout le monde, sauf les experts qui ont démontré qu'en très bas âge, il y a risque de confusion entre les 2 langues alors qu'à l'adolescence, c'est l'âge idéal, à condition que le sujet ne subisse pas l'antagonisme de son entourage qui en nie l'utilité.
    "C'est la quantité de temps consacré à l'apprentissage d'une langue seconde qui est le principal facteur de réussite, non pas l'âge auquel débute cette période d'apprentissage."
    http://www.mef.qc.ca/docs/rapport-choc.htm

  • Gilles Bousquet Répondre

    3 juin 2010

    M. Jean-François-le-Québécois, vous qui m’écrivez : «Remarquez bien que toute nation possède son propre folklore et ses traditions, et qu’à ce chapître, je ne vois rien de mal ou honteux, ou archaïque, aux fameuses ceintures fléchées. »
    Je suis propriétaire de quelques ceintures fléchées que je porte fièrement aux fêtes de nos Patriotes mais pas au Centre d’achats ni au Super marché.
    En parlant de traditions, il nous reste quoi comme traditions bien de chez-nous ? Les sets carrés, la gigue, les chansons à répondre ? La cabane à sucre ?

    Vous ajoutez : «Il y a pourtant toute une différence entre ces choses-là, et la question de l’enseignement de l’anglais au primaire... alors que nos enfants apprennent mal le français, en partie parce que certains de leurs enseignants le maîtrisent mal, au départ...»
    Notre ministère de l'éducation devrait commencer à enseigner le français à nos enseignants correctement et ajouter l’anglais dès le primaire parce que, plus nous commençons jeunes à apprendre une autre langue, moins ça nous demande d’efforts pour l’apprendre plus tard. Tout le monde sait ça mais ce n’est pas tout le monde qui veut l’admettre simplement.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    3 juin 2010

    «Tant qu’à y être, faudrait brouiller les émissions de radio et de télé anglaises au Québec et n’accepter que des touristes francophones afin de ne pas trop nous « contaminer... »
    C'est ce que vous prétendez, monsieur Bousquet. Il y a pourtant toute une différence entre ces choses-là, et la question de l'enseignement de l'anglais au primaire... alors que nos enfants apprennent mal le français, en partie parce que certains de leurs enseignants le maîtrisent mal, au départ...
    C'est vous qui disiez qu'il fallait garder les choses simples, sans être simplistes? Malheureusement, votre dernier texte a quelque chose de simpliste, monsieur Bousquet.
    Quant à cette allusion aux ceintures fléchées... Appellons ça l'art de prêter une idée sans bon sens à ses interlocuteurs, pour se donner facilement raison à soi-même, par la suite...
    Remarquez bien que toute nation possède son propre folklore et ses traditions, et qu'à ce chapître, je ne vois rien de mal ou honteux, ou archaïque, aux fameuses ceintures fléchées.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2010

    Oui M. Bousquet, pensez-y bien, comme le précise M Boivin:
    "continueront, pour la plupart, sans aucune amertume, à se regarder dans leur miroir et à y reconnaître sur leurs visages ce petit sourire baveux du vainqueur, sans aucune gêne à l’égard du vaincu,"
    et nommons leur plus fier représentant: Brent Taylor! Toute une vie consacrée à éliminer le français du Québec, comme s'y affaire aussi Steven de Calgary (en appui au récent message de Mme Ferretti).

  • Gaston Boivin Répondre

    3 juin 2010

    Monsieur Bousquet, comme d'habitude, peu importe le moment, opportun ou non, vous continuez d'être égal à vous-même, c'est à dire à emprunter le langage et le ton de la légèreté, et, en quelque sorte, à faire ainsi l'innocent, en vous faisant le complice involontaire de la mise en péril de la nation française d'Amérique. Dommage et regrettable! Mais consolez-vous, vous n'êtes pas le seul, il y a plein de vos semblables au québec, à commencer par ce Lucien Bouchard qui pourra, sans aucune gêne vis à vis les anglophones, continuer à se regarder dans son miroir et à y reconnaître sa magnaminimité à leur égard, fut-ce au détriment des supposés siens, les francophones: pathétique et pitoyable! C'est justement en raison de telles attitudes de beaucoup des nôtres que sont devenues possibles ces espèces de compromissions(le projet de loi 103 étant la denière en liste) qui ont toutes les allures d'une reddtion, celle de notre langue à la la langue anglaise. N'ayez craindre les Anglais du québec, en particulier ceux de l'ex Alliance-québec, qui vit, selon toute vraisemblance, sous une autre forme, continueront, pour la plupart, sans aucune amertume, à se regarder dans leur miroir et à y reconnaître sur leurs visages ce petit sourire baveux du vainqueur, sans aucune gêne à l'égard du vaincu, car c'est connu seuls les vainqueurs ont des droits et mérite le respect, ..du moins c'est ce que semblent croire nos très colonisés décideurs politiques actuellement au pouvoir, qui n'ont d'écoute que pour le vainqeur, avec lequel ils collaborent allégrement.