Suite au dernier sondage Crop

M. Denis Lessard dans les grosses patates

et M. Legault dans le trèfle à 4 feuilles

Tribune libre

Suite au dernier sondage Crop qui indique que, si des élections avaient lieu cette semaine, l'hypothétique parti de François Legault récolterait pas moins de 39% des suffrages. C'est presque autant que le PLQ et le PQ réunis, qui récolteraient respectivement 21 et 22% des suffrages, M. Denis Lessard écrit dans Cyberpresse :
« les libéraux se retrouvent à 19% d'appuis chez les francophones. «Ils se marginalisent, sont plus proches de l'ADQ (14%) et de Québec solidaire (11%) que du PQ, qui reste confortablement en avance avec 40% d'appuis.»
Il ajoute : «Quant à l'option souverainiste, qui oscillait dans les 30% d'appuis depuis un an, elle récolte 42% en octobre »
Où est-ce que M. Lessard a pris l’idée que l’option souverainiste était à 30 % avant ce dernier sondage ? Du n’importe quoi.


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2010

    Re-bonjour M.Bousquet, merci de documenter. Cependant, en eux-mêmes, ces chiffres n'appuient pas votre thèse, et voici pourquoi :
    Le fait qu'une portion de répondants pour le OUI appuient aussi un accroissement de l'autonomie du Québec dans le Canada ne signifie pas qu'une option ou une autre constitue leur premier choix, ni qu'ils s'imaginent que le Québec souverain demeurerait dans le Canada, ni qu'ils veulent une entente avant l'indépendance, ni que les autres refusent toute entente même après l'indépendance. Cela signifie seulement qu'ils ont répondu positivement à chacune des deux questions, point.
    Toute affirmation en dehors de cela constitue une hypothèse. On peut souhaiter plus d'autonomie en attendant l'indépendance, on peut souhaiter l'indépendance mais penser qu'elle ne se fera pas et donc revendiquer plus d'autonomie. On peut être ardemment indépendantiste et ne pas s'inquiéter qu'il y ait association ou pas, mais penser que plus d'autonomie ne peut pas nuire pour le moment. Allez donc savoir.
    Et encore, les gens peuvent bien répondre oui à une meilleure autonomie, dans un sondage, tout en pensant qu'elle soit impossible dans les faits, et donc appuyer l'indépendance.
    En outre, les sondages ne montrent pas nécessairement ce que les gens souhaitent. Ils montrent ce qu'ils répondent à des questions précises.
    Tenez, par exemple, la veille du sondage sur l'éventuel parti de François Legault, pensez-vous que les gens qu'on a sondé étaient en train de souhaiter pouvoir voter pour lui ? Le sondage ne répond pas à cette question, même s'il nous dit quel appui récolte M.Legault.
    De la même façon, affirmer que les Québécois réclament une confédération avant toute chose, à partir des données que vous fournissez ici, est une supposition.
    Ces sondages ne permettent objectivement que de dire que telle proportion de répondants approuve l'idée d'une plus grande autonomie, tandis que telle autre proportion appuie la souveraineté, et ainsi de suite.
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010


    Ah je vois qu'elle vous turlupine, cette séparation, n'est-ce pas ?
    Je vous taquine, mais je pense que tous les pays sont plus ou moins séparés, souvent pas tant économiquement que culturellement, mais jamais complètement, loin s'en faut.
    Chose certaine, l'élite indépendantiste québécoise n'a jamais proposé de " séparation " économique, et je ne vois pas pourquoi cela changerait. Quant à la " séparation " culturelle et sociologique, elle est déja faite, et je l'appellerais plutôt différenciation.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010

    Pour le savoir formellement, M.Bousquet, il faudrait le leur demander formellement. Selon plus de quatre-vingt-dix sondages et de façon récurrente et abondamment documentée, ils disent vouloir un pays souverain à 47% en moyenne depuis vingt ans selon Léger, un peu moins selon CROP.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010

    Sondage, Angus-Reid, de juin 2009 : Les répondants demeurent profondément divisés sur la question de la souveraineté du Québec. Environ un tiers des Québécois (32 %) croit que le Québec a suffisamment d’autonomie et devrait demeurer au sein du Canada, 28 pour cent croient que le Québec devrait se séparer du Canada, et 30 pour cent disent que bien que le Québec ait besoin de plus d’autonomie, il devrait quand même demeurer au sein du Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010


    M.Bousquet, je comprends que ces chiffres et affirmations sont des extrapolations de votre cru.
    Or, les données que je vous fournis sont rigoureusement vérifiées et étayées; Les Québécois répondent dans les proportions citées aux questions citées, et rien dans cela ne ressemble à ce dont vous parlez.
    En démocratie, si les gens votent pour A en s'imaginant que c'est B, C, ou Z, c'est A qui l'emporte quand même, et c'est très bien ainsi, pourvu que A se soit identifié convenablement.
    Quant aux arguments des partitionnistes, bien qu'ils aient été démontrés invalides à plusieurs reprises, je ne dispose pas des informations pertinentes pour vous faire moi-même cette démonstration.
    Du reste, voulez-vous dire que le Québec aurait plus de pouvoir de négociation avant son indépendance qu'après ? C'est un bien étonnant postulat.
    D'autre part, si je sais qu'il peut toujours exister un faible pourcentage de gens qui se méprennent sur la nature même de la souveraineté ou de l'indépendance, votre pourcentage me semble astronomique en cette matière. Je n'ai jamais lu ou entendu quoi que ce soit qui passait même près de chiffres de ce genre.
    Dans le cas de votre 25% de gens totalement opposés à tout partenariat de quelque nature, là, vraiment, en tout respect, je ne vois pas comment vous pourriez démontrer l'ombre d'une chose pareille en 2010.
    En tout respect, je pense que vous ne pouvez démontrer aucune de ces affirmations.
    Cordialement,
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010

    Réponse à M. Payne qui se demande où nous prenons l'histoire que seulement 25 % de Québécois sont de vrais séparatistes. Excusez la longueur de la réponse, bien documentée :
    Un sondage Léger marketing d’avril 2005 soulignait, suite au scandale des commandites, que 54 % des Québécois auraient voté OUI à la souveraineté-association même si 56 % des souverainistes voulaient que le Québec continue de faire partie du Canada.
    Un autre sondage de Léger Marketing, de mai 2005, soulignait que 46 % voteraient OUI pour l’indépendance pure et 54 % voteraient OUI pour la souveraineté-association. 75 % des Québécois se disaient fiers d’être Canadiens. 33 % se disaient fédéralistes et 62 % non fédéralistes, souverainistes ou autre chose dont 58 % se disaient autonomistes.
    Un sondage en ligne Angus Reid-La Presse., réalisé les 4 et 5 juin 2 009 auprès de 805 Québécois : 32% croient que «le Québec a suffisamment d'autonomie et devrait demeurer au sein du Canada. 28% croient que «le Québec devrait être un pays séparé et indépendant. 30% croient que «le Québec a besoin de plus d'autonomie, mais devrait tout de même demeurer au sein du Canada.
    Quand la firme demande directement si «le Québec devait être un pays séparé du Canada», le Oui chute à 34%. Le Non atteint 54% même si d’autres sondages montrent la souveraineté est entre 40 et 45 %. Ils ont identifié au moins un domaine où le Québec devrait avoir plus de pouvoirs : 34 %, la culture, 33 % l’économie et 26 % la fiscalité.
    Les 2 sondages de 2005 révèlent que, même si les Québécois avaient voté OUI à 54 %, 75 % se disaient fiers d’être Canadiens. Il n’y en avait donc que 25 % qui voulaient se sortir du Canada. C’était 28 % en 2009.
    Les Québécois, par leurs réponses, en 2 005 et en 2 009, indiquent qu’ils souhaitaient et souhaitent encore une sorte de vraie confédération.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010

    M. Payne, vous avez absolument raison d’écrire : «la souveraineté-association d’autrefois, qui, une fois installée dans l’étapisme, devenait d’abord une négociation à l’intérieur du régime actuel, dont le résultat devait être entériné subséquemment.»
    M. Lévesque l’a bien écrit très clairement : « Pas question de séparer sans une entente entre le Québec province et le ROC canadien », ce qui ne serait pas enduré par le Canada, c’est M. Chrétien qui l’a aussi écrit. Le fédéral aurait ignoré une courte victoire du OUI ou aurait tenu son propre référendum canadien.
    L’indépendance, la souveraineté, la séparation ou autre chose peut se résumer à : Est-ce que les Québécois veulent, en assez grand nombre, un pays séparé ? Si c’est non, faut trouver une autre solution, autrement, nous tournons en rond..

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010


    M.Tellier, le seul sondage que j'arrive à recenser, présenté à un colloque des IPSO -- c'est bien ce à quoi vous référez, n'est-ce pas ? -- faisant état d'une question sur l'indépendance, le fut par Jacques Parizeau en 2009, qui exposait verbalement les résultats d'un sondage privé commandé par le Bloc. M.Parizeau parlait de 49,2% pour un " pays indépendant ", et non pas 25% comme vous le dites. Toute une différence, du simple au double ! La transcription de ce discours est disponible sur Vigile.
    Faites-moi signe si je suis dans l'erreur, et merci tout-de-même de votre réponse.
    Quant à la terminologie, regardons cela de plus près.
    L'indépendance, celle que nous recherchons à titre d'indépendantistes québécois, c'est essentiellement le statut d'un état qui se gouverne lui-même, qui dispose de sa souveraineté politique. Donc, qui est libre de ses choix et de la conduite de ses affaires. Ce principe n'inclut ni n'exclut quelque partenariat économique que ce soit.
    La souveraineté, c'est l'autorité suprême. Tandis que l'indépendance signifie simplement, comme le mot le dit, la non-dépendance. C'est pourquoi ce terme -- indépendance -- peut être mal compris, en laissant croire que l'on vise l'indépendance économique.
    En ce sens, les questions des sondeurs portant sur la souveraineté sont très objectives et représentatives de la vraie nature de l'objectif indépendantiste québécois.
    Ce qui, à mon sens, sème une certaine confusion, malheureusement, c'est le discours péquiste, qui se dit souverainiste mais qui consiste dans un premier temps à défendre les compétences du Québec dans le régime actuel. Idem pour la souveraineté-association d'autrefois, qui, une fois installée dans l'étapisme, devenait d'abord une négociation à l'intérieur du régime actuel, dont le résultat devait être entériné subséquemment.
    C'est en cela que le propos de M.Bousquet sur les interprétations possibles des répondants trouve son sens.
    Mais il reste que les questions des sondeurs sont claires et appropriées. S'il y a confusion, ce n'est pas aux dictionnaires de changer, mais bien aux péquistes de revoir leur discours.
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    M. Payne, les 25 % de Québécois « que je nomme vrais séparatistes » qui prennent le ROC comme un ennemi, ne veulent rien savoir d’association avec lui. Il y a un autre 17 à 18 % qui sont des souverainistes du genre de M. Lévesque, qui veulent une association avant de se séparer du ROC. Dans l’autre camp, à peu près la même chose, 25 % de full-fédéralistes, prêts à la violence pour conserver le Québec dans le Canada et environ 30 % de fédéralistes, négociables sur entente Québec-ROC avec plus de pouvoirs au Québec, à l’intérieur de la fédération actuelle. Un genre de souveraineté-association ou de souveraineté-partenariat, selon ce que j’ai constaté.
    En cas de séparation simple et déclarée unilatéralement par Québec, sans négociation préalable « ce que refusait M. Lévesque », voici des possibilités qui pourraient arriver, trouvées sur Wikipédia, à l’adresse Internet suivante :
    http://translate.google.ca/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Partition_of_Quebec
    Vous en pensez quoi ?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010


    Monsieur Bousquet, les questions que vous proposez sont éditoriales. L'option indépendantiste en elle-même n'exclut absolument pas les associations et interdépendances de quelque sorte que ce soit. Poser une question en ajoutant spécifiquement qu'on exclut toute forme de partenariat ou d'association pervertit le sens de la démarche et, comme vous dites, est de nature à faire baisser les appuis.
    À ce sujet, quoique les répondants puissent penser -- y aurait-il entente négociée avant, après, pendant, jamais, à quel niveau, de quelle nature -- ces considérations sont parfaitement légitimes, cependant, les questions des deux principaux sondeurs sont simples et claires en ce qu'elles n'évoquent rien de tout cela, et c'est ce qui compte.
    D'autre part, allez vous bien me dire d'où M.Tellier et vous sortez le chiffre de 25%, histoire qu'on se comprenne bien ?
    Quant à la séparation, vous voulez sans doute, je présume, parler du moment de l'accession à l'indépendance. Sinon, vous ne pouvez pas être sérieux en disant que c'est ce qui décrit le mieux l'indépendance. Convenez avec moi que vous ne trouverez pas un dictionnaire qui confirmerait cela.
    Quant à l'accès à l'indépendance, dites-moi, qu'est-ce que vous séparez, au juste ? Les pouvoirs ? Ils sont déja séparés, nous ne ferions qu'en récupérer. Les deux peuples ? Il ne s'agit pas de les séparer davantage, ils le sont déja beaucoup, en plus d'être dans une relation malsaine découlant de la mainmise de l'un sur le destin de l'autre. L'espace économique ? À notre époque, personne n'y croirait. Le politique ? N'est-il pas déja séparé aussi ?

    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    Mon chiffre de 25 % d'appui à l'indépendance vient du collogue des intellectuels pour l 'indépendance.
    Il y a des gens qui ont la langue brûlée par du piment mexicain pour dire « indépendance ».Il la refroidisse avec « séparation ».
    Les 13 provinces et territoires de la fédération monarchique du Canada exercent plusieurs souverainetés,mais aucune n'est indépendante.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    Merci M. Payne pour vos utiles informations qui jettent une certaine lumière sur le papier de M. Lessard qui semble trompeur.
    Vous ajoutez : « Quant à la séparation, ce terme, que les sondeurs n’utilisent habituellement pas, comporte une charge négative et un caractère restrictif par rapport à l’indépendance, qui, à mon avis, le disqualifient de toute application raisonnablement objective dans ce dossier. »
    Ici, les souverainistes qui ne veulent pas d’association ou de partenariat avec le ROC ont un problème grave. Quand une charge négative est attachée au mot qui décrit le mieux leur option constitutionnelle, le OUI descend à environ 25 %. Ce mot "séparation" est celui qui a été utilisé par le père de l'indépendance du Québec, M. Marcel Chaput en 1961 avec son livre "Pourquoi je suis séparatiste". Il n'a pas écrit "pourquoi je suis souverainiste ou indépendantiste".
    Si un bon pourcentage de Québécois a peur du mot « séparation », pour une raison ou une autre, ils vont être déstabilisés par les fédéralistes qui vont en profiter pour le leur servir à la tonne, au prochain référendum, à moins d'en faire un mot illégal à prononcer au Québec.
    En vérité, je crois que, même quand les sondeurs parlent, dans leurs questions, de simple souveraineté du Québec, plusieurs répondants québécois sous-entendent qu'il y aurait une l'association ou le partenariat de pré-négocié avec le ROC, comme suggéré dans les référendums de 1980 et 1995.
    Pour être certain de ce qui précède, faudrait que la question aux sondés soit : Est-ce que vous voulez la souveraineté du Québec, sans association préalable avec le ROC ou le Canada OUI ou NON ?
    Une autre question, encore plus simple et claire, serait : Est-ce que vous voulez que le Québec devienne un pays indépendant du Canada OUI ou NON ?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    Quelques précisions à ce sujet :
    Depuis 2006 chez Léger et 2007 chez CROP, les questions respectives de ces deux sondeurs ne font plus référence à quelque partenariat ou association que ce soit.
    Léger demande habituellement au répondant s'il est pour ( oui ) ou contre ( non ) " la souveraineté du Québec ", alors que CROP, qui montre avec constance des résultats un peu plus bas pour le OUI, demande au répondant s'il voterait oui ou non à ce que le Québec " devienne un pays souverain ".
    Moyenne du OUI chez Léger pour trois sondages en 2009 : 43%
    Moyenne du OUI chez CROP pour huit sondages en 2009 : 38,75%
    Appui au OUI chez Léger dans un sondage en 2010 : 42%
    Appui au OUI chez CROP en septembre 2009 : 37%
    Appui au OUI chez CROP en octobre 2009 : 38%
    Appui au OUI chez CROP en janvier 2010 : 39%
    Appui au OUI chez CROP en septembre 2010 : 34%
    Appui au OUI chez CROP en octobre 2010 : 42%
    De septembre 2009 à septembre 2010, Léger présente donc une moyenne pour le OUI d'environ 42%, et CROP, 37%.
    À vous de juger, maintenant, ce que vaut la formule du scribe de chez Gesca, qui se lit comme suit : " ... l’option souverainiste, qui oscillait dans les 30% d’appuis depuis un an, elle récolte 42% en octobre 2010 ".
    Je dirai seulement qu'ici, " oscillait dans les 30% " peut donner à penser qu'on réfère à des valeurs près de 30%. Puis, la juxtaposition avec le score de 42% fait paraître ce dernier comme une sorte de soubresaut inhabituel fortement au dessus de la moyenne, une sorte d'exception à la règle.
    À mon sens, M.Bousquet met ici le doigt sur un parfait exemple de la multitude de manifestations plus ou moins évidentes du handicap de l'option indépendantiste dans les médias.
    Une question pour M. Tellier : Où prenez vous votre chiffre sur l'appui à l'indépendance ?
    Quant à la séparation, ce terme, que les sondeurs n'utilisent habituellement pas, comporte une charge négative et un caractère restrictif par rapport à l'indépendance, qui, à mon avis, le disqualifient de toute application raisonnablement objective dans ce dossier.



  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    ...et pas à peu près.
    Je ne connais pas les techniques des sondages internet mais si elles sont équivalentes à celles de la presse..zéro crédibilité. J'ai réussi à voter plus que dix fois sur une même question de leur site...et j'aurais pu continuer.
    De plus, il ne peut créer seul un parti et ses appuis fondent comme neige au soleil: normal au lendemain d'un mal de bloc de trop de vin rouge du dépanneur.
    Il ne faut pas oublier que le NATIONALISME est une question fondamentale pour les québécois. Bourassa l'avait compris, Charest ne sais pas ce que c'est et François Legault veut la cacher dans le fond du sac de patate.
    Pour moi ce nouveau parti va faire patate avant même d'exister.
    Noel

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    Les médias fédéralistes moussent l'idée d'un nouveau parti politique, eunuque sur la question nationale, dans le but (si jamais l'idée se réalisait) de fractionner le vote francophone et tenter de faire faufiler à nouveau le parti libéral dans le fractionnement de l'électorat. Un peu à la manière de ce qui s'est produit au Québec à l'élection de 2007 alors que l'ADQ avait fait élire 41 députés.
    Il ne peut rien sortir de bon d'un ADQ nouveau; c'est une «patente à gosse» qui ne fera que le jeu des libéraux provinciaux et de toute leur clique.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    M. Tellier fait remarquer que : « L’idée de l’indépendance est soutenue par à peine 25 % de québécois....employer le mot indépendance et pas souveraineté ni souveraineté-association qui sont 3 affaires différentes. »
    D'accord avec vous que le mot séparation ne va pas chercher plus que 25 % chez les Québécois. Le mot indépendance ne semble jamais mentionné dans les sondages. C'est le mot souveraineté qui a toujours été associé à l'association, ce qui semble sous-entendu chez les répondants.
    J’ai écrit que M. Lessard a écrit que l’option souverainiste avait varié, au Québec, de 30 à 42 % à l’intérieur d’une courte période, ce qui me semble totalement faux.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    Voici l'essentiel du texte de Denis Lessard
    Le projet de Legault reçoit un fort appui.
    Sondage Crop-La Presse, auprès de 1000 internautes du 15 au 19 octobre 2010, le sondage du ras-le-bol et de la colère de la population.
    Mirage ou réalité, la simple évocation d’un nouvel acteur dans l’arène politique provinciale a modifié l’échiquier.
    La satisfaction à l’égard du gouvernement Charest pique du nez, la cohorte des indécis gonfle à vue d’oeil et, tout à coup, Jean Charest et Pauline Marois perdent des appuis. La possible naissance d’un nouveau parti dont François Legault serait le chef enthousiasme le public.
    Si des élections avaient lieu cette semaine, l’hypothétique parti de François Legault récolterait pas moins de 39% des suffrages. C’est presque autant que le PLQ et le PQ réunis, qui récolteraient respectivement 21 et 22% des suffrages.
    Le taux de satisfaction à l’endroit du gouvernement Charest a diminué singulièrement en un mois: il est passé de 32 à 20%, un creux record pour le gouvernement libéral.Les répondants sont 42% à se dire «très insatisfaits».
    Pour bien des Québécois, la réponse n’est ni le PQ ni le PLQ. Cela s’observe aussi dans la popularité des chefs.
    Au mois de septembre, les électeurs étaient 25% à désigner Jean Charest comme meilleur premier ministre, et 26% préféraient Pauline Marois. Quelques jours après que le nom de Legault eut flotté dans les médias, M. Charest glisse à 18% et Mme Marois recule à 21%. En même temps, la proportion de répondants qui ne veulent d’aucun des deux comme premier ministre a bondi de 16 à 34%.
    Quant à l’option souverainiste, qui oscillait dans les 30% d’appuis depuis un an, elle récolte 42% en octobre 2010.
    Entre-temps, Landry veut faire obstacle à Legault.
    Source ; Denis Lessard,La Presse,22 octobre 2010
    Remarque
    L'idée de l'indépendance est soutenue par à peine 25 % de québécois.....employer le mot indépendance et pas souveraineté ni souveraineté-association qui sont 3 affaires différentes.