Le torchon fédéraliste enfin mort
6 janvier 2018
Il est étonnant que la fin d'un journal papier francophone ne soit pas incendié comme un journal papier incendiaire anglophone aurait du l'être. 25 000 archives de la Nouvelle-France, non pas incendiées par La Presse mais par The Gazette. Naturellement, on peut se réjouir de la presse papier qui disparait. Mais The Gazette ? Responsable de l'incendie du parlement de Montréal, on n'en pipe pas mot. C'est la différence entre le vieux Vigile et l'ancien. Le terrorisme de la Gazette y jouit d'une belle imunité. Et vogue la galère...
«Il y a exactement 168 ans ce 25 avril avait lieu à Montréal un événement d’une rare violence dans l’histoire politique du Québec. Ce jour de 1849, 1500 émeutiers anglophones prirent d’assaut le parlement, le saccagèrent et y mirent le feu, mettant en fuite les députés qui y siégeaient et détruisant entièrement le bâtiment, incluant sa bibliothèque contenant 25 000 documents des archives du Canada remontant jusqu’aux tout premiers temps de la Nouvelle-France. Mais outre l’immense perte de ces précieux documents, ce qui rend cette attaque particulièrement odieuse, c’est qu’elle visait au premier chef la destruction du tout premier gouvernement véritablement démocratique du Canada. Or, si l’autorité britannique avait voulu empêcher ce saccage, elle n’aurait eu qu’à y envoyer les 10 000 soldats des casernes environnantes. Mais elle a choisi de ne pas le faire. Pire, la foule avait été incitée à se rassembler sur la Place-d’Armes par une édition spéciale de la Montreal Gazette les appelant au combat au nom de la suprématie de la race anglo-saxonne.»