Éviter le péril qui menace la nation québécoise
25 mars 2007
Pleinement en accord avec ces arguments sur la liberté québécoise M.Perez.
Toutefois l'heure est au pessimisme. Les derniers sondages à cet heure 23.00 h-25 mars indique au mieux un gouvernement libéral minoritaire qu'ici même plusieurs souverainistes souhaitent et percoivent comme un choix stratégique supérieur.
Un certain J.H.Guay "décrit" de manière presque jovialiste l'avènement d'un nationalisme éclaté, la remise de l'avant d'enjeux sociaux refoulés par la question constitutionnelle.
La société québécoise dont il semble faire le constat avec complaisance c'est celle d'une fragmentation des groupes et des intérêts, ce qui ressemble à un nouveau chapitre d'un monde structuré et normalisé sur la base de l'individualisme que J.H.Guay ne fait que magnifier. L'analyse de M.Bariteau sur le même sujet est pleine de la lucidité qu'on ne retrouve pas dans le petit article de Guay.
Il suffit de lire les blogues surtout ceux de la région de Québec pour comprendre il est exact qu'un malaise régional existe mais encore faut t'il percevoir cette hargne voire cette haine manifesté contre Montréal indicatrice d'un mal être collectif qui prend toutes sortes de formes au Québec. Suicides, décrochage scolaire, assimilation tranquille à la frontière outaouaise, ressentiment dans la capitale nationale; expressions d'une identité confuse que certains pseudos intellectuels tentent de ramener à de simples phénomènes négatifs séparés qu'on peut améliorer distinctement.
On ne peut réduire une société à la somme de ses personnes. Il y a toujours une nation à la source.
Dans les sociétés modernes ce n'est plus le socialisme qui peut recentrer pourrait t'on dire l'individualisme marqué que l'on connaît. La nation comme conception du vivre ensemble est ce qui subsiste dans les sociétés libérales fondés sur le droit individuel. L'Union Européenne est économique peu politique
parce que peu fondé sur les nations elle n'a pas d'âme. Et là je précise que l'Europe reste une confédération plutôt qu'une fédération!
Nous vivons dans un monde qui justement dédramatise tous les enjeux au nom de la société du spectacle et ici plusieurs intellectuels légers de quotidiens du matin s'évertuent à dédramatiser le premier enjeu qui fonde les autres soit celui de la souveraineté de la nation québécoise.
Que dire de plus.