Le Québec doit résister à toute forme d'ingérence
4 mai 2024
La commission d'enquête sur l'ingérence étrangère dans les affaires du Canada donne des résultats probants. La juge québécoise Marie-Josée Hogue accuse directement certains pays ingéreurs très actifs comme La Chine, l'inde et la Russie, et jette le blâme sur l'infâme multiculturalisme destructeur de l'identité nationale. Il serait même l'une des causes majeurs facilitant l'ingérence étrangère dangereuse.
Écoutons la juge québécoise Marie-Josée Hogue qui ne mâche pas ses mot ni ses reproches directs au gouvernement canadien et ses politiques:
La juge Marie-Josée Hogue a fait preuve d’une audace et d’un courage extraordinaires dans le rapport qu’elle a déposé hier. Elle a avancé que le multiculturalisme nourrissait l’ingérence étrangère. Cette remarque s’oppose à des décennies de multiculturalisme. La juge Hogue ne condamne pas les immigrants. Elle ne sous-estime pas non plus leur apport au Québec et au Canada. Elle soulève cependant la question du multiculturalisme qui, plutôt que d’être conçu comme une marche vers l’assimilation, est devenu dans l’esprit de certains une façon de continuer à vivre comme dans leur pays d’origine tout en demeurant au Québec et au Canada.
1) Qu’est-ce qui permet aux immigrants de continuer à vivre comme dans leur pays d’origine?
Tous les immigrants ne souhaitent pas continuer à vivre comme dans leur pays d’origine. Cependant, trois facteurs les incitent à le faire. D’abord, les prodigieux développements des moyens de communication leur permettent de continuer à baigner dans leur culture d’origine. Ils écoutent la radio et la télévision de leur pays de naissance, ils communiquent sur les réseaux sociaux dans leur langue natale, etc. Deuxièmement, la concentration des immigrants de mêmes pays dans les villes crée des ghettos culturels. Troisièmement, les dirigeants de plusieurs communautés culturelles ont avantage à ralentir autant que possible l’assimilation pour conserver leur pouvoir sur leur communauté.
2) En quoi ce multiculturalisme facilite-t-il l’ingérence étrangère?
La barrière de la langue isole plusieurs immigrants. Comme ils consultent plus volontiers les médias de leurs pays d’origine, leur univers politique et culturel demeure plus proche de celui de leur pays d’origine que de celui du Québec et du Canada. Des Chinois se font ainsi convaincre en chinois à partir de Pékin de voter ou non en faveur d’un parti politique. Même chose pour plusieurs communautés d’immigrants. Beaucoup d’immigrants se laissent convaincre que les valeurs de leur pays d’origine sont meilleures que celles du Québec ou du Canada. Des puissances étrangères peuvent ensuite les manipuler avec facilité.
3) Comment concrètement fonctionne l’ingérence étrangère?
Il est aisé pour certains gouvernements, comme les gouvernements chinois ou indien, d’aider à l’élection de divers candidats à tous les échelons démocratiques. Ils peuvent à travers leur diaspora respective inciter au financement des candidats qu’ils favorisent. Ils peuvent aussi promouvoir l’achat de cartes de membres dans un comté et ainsi puissamment aider à l’élection des candidats de leur choix. L’ingérence a aussi une composante illégale. Il s’agit ici d’espionnage ainsi que de corruption de fonctionnaires ou d’élus.
4) Comment se prémunir contre l’ingérence étrangère?
La meilleure manière de lutter contre l’ingérence étrangère consiste à favoriser l’assimilation des immigrants. Il n’existe pas de recette magique. Cependant, une des premières choses à faire est de cesser de glorifier le multiculturalisme. Cela implique entre autres de ne plus sombrer dans le relativisme culturel. Un opéra de Wagner n’est pas l’équivalent de chants de gorge. Lancer une fusée dans l’espace n’a rien d’équivalent avec la construction d’une pirogue. Les institutions démocratiques, aussi imparfaites soient-elles, valent mieux que n’importe quel régime autoritaire ou totalitaire. Les dirigeants religieux qui méprisent les femmes sont méprisables. Et ainsi de suite.
5) Avons-nous une part de responsabilité dans cette ingérence?
Au fond, lutter contre le multiculturalisme est aussi sortir de l’espèce de complexe de culpabilité malsain qui a envahi bien des élites occidentales. Ce complexe est d’ailleurs soigneusement entretenu et même instrumentalisé par plusieurs gouvernements autour du monde.
(fin de la citation)
Source: Le multiculturalisme, agent de destruction nationale
Pour moi qui ai écrit plusieurs de mes 800 articles contre le multiculturalisme depuis 15 ans, cela fait un beaume sur le coeur d'avoir été l'un des premiers à dénoncer cette infamie sans nom. Et de voir qu'une juge officielle québécoise ose enfin l'affirmer dans le cadre de son enquête officielle qui accuse directement la politique du gouvernement canadien.
Continuons notre lutte pour un Québec homogène, fidèle à l'image de son peuple fondateur.
Nous gagnons du terrain!
Le plus récent: Pour une loi québécoise rejetant le multiculturalisme canadien
Pour relire quelques-uns de mes 800 articles gravitant autour de ce thème: Contre le multiculturalisme