Très belle réflexion sur notre psyché québécoise! D'aussi haut calibre que celle de monsieur Desroches qui vous l'a inspirée. Je crois avoir saisi l'ensemble, même s'il me faut avouer avoir hésité sur votre «égrégore d'âmes», inconnu de mon Robert.

Vos considérations sur la passivité - j'ajoute - active de madame Marois m'ont accroché. D'accord, immédiatement et après 1995, ce fut plutôt le règne masculin de l'activité passive mue par la peur de déplaire. Qui a peu porté fruit. C'est fini.

Claude Blanchet a le tort d'avoir réussi en affaires et d'être le conjoint de Pauline Marois.

Les Irlandais ne sont peut-être pas tuables. Parce qu'ils sont indépendants. Mais leur langue officielle, le gaélique, est tuable. Et fut effectivement tuée par la langue anglaise. Même s'il demeure langue officielle en Irlande, le gaélique n'est plus parlé que par 3 % de la population.

Je ne comprends pas les génies qui veulent augmenter l'électricité (les tarifs) -détournant ainsi les Québécois vers des sources énergétiques beaucoup plus polluantes - et abaisser les taxes ou impôts. Pour le bénéfice de l'élite consommatrice de REÉR, de voitures, de voyages et le reste. Génies et élite, serait-ce les mêmes?
Rodrigue Larose

Monsieur Bousquet, il faut préciser. Quand les Canadians d'Ottawa recrutent au Québec, ils cherchent d'abord des candidats mercenaires qui consentent à guerroyer contre les aspirations de la majorité québécoise (sous le couvert de l'argent visible et invisible). Heureux sont-ils si, en plus, les mercenaires profiteurs qu'ils dénichent dans le coin sont «des candidats de prestige comme des maires» (obnubilés par une seule valeur, l'économie).

Et si par fierté et respect de notre identité, en guise de position, nos élus municipaux (et nationaux) s'engageaient 1. dans l'exercice de leurs fonctions officielles sur le territoire québécois, à n'utiliser que la seule langue officielle, le français; 2. en conférence de presse au Québec, à ne répondre qu'aux questions posées dans la langue officielle, comme ce député allemand, Guido Westerwelle...; 3. en dehors du Québec, à faire leurs interventions spécifiques uniquement en français, langue officielle, et libre à eux de répondre aux questions subséquentes ou informelles dans la langue de leur interlocuteur.

Alors que dans certaines universités, il était question de réduire d'une année le cours actuel de médecine (3 ans comme en Alberta plutôt que 4 ans comme au Québec), le Canadian Medical Association Journal de janvier 2008 écrivait: «La formation de chaque étudiant en médecine au Canada coûte cher en temps et en argent. Chaque étudiant a besoin de centaines d'heures du temps de formateurs et de médecins de famille et spécialistes - temps que ces derniers pourraient autrement consacrer aux soins des patients. Et pour ce qui du coût financier brut, on estime de façon conservatrice que le coût pour les contribuables canadiens de l'année supplémentaire de formation est d'environ 170 000 $ par étudiant dont les frais de scolarité annuels vont de 2181 $ à l'Université Laval à 16 862 $ à l'Université de Toronto.»

Madame Lysiane Gagnon croit bon noter: Richard Bergeron a «viré musulman» parce que sa conjointe est musulmane. Elle-même, dont le conjoint serait juif, a-t-elle viré juive? Ça pourrait peut-être au moins expliquer les connotations à saveur antimusulmanes que son texte contient. On sait le contentieux Israël/Palestine.

Lors des premiers signes avant-coureurs des difficultés de La Presse analysées par Luc Archambault dans Vigile le 4 août, je faisais le commentaire suivant:

Désintoxiqué de La Presse depuis plus de six mois.

Le peu de visites et réactions de la part du lectorat de Vigile traduit-il un désintérêt pour la démocratie vécue ailleurs ou est-il la preuve que ce lectorat est victime lui-aussi de la désinformation entretenue par nos médias?