Des députés libres ou l’insignifiance!

Tribune libre

Je suis profondément troublé par l’immobilisme du gouvernement quand il s’agit de régler des choses importantes. Également estomaqué par la célérité à venir proposer des changements quand l’impact ne touche que les détails insignifiants par rapport aux enjeux qui chatouillent les groupes financiers ou l’élection du parti.
Vous avez comme moi en tête l’indifférence du gouvernement relatif à une demande d’enquête sur la construction. Mais la rapidité avec laquelle on a mis en place La commission Bastarache. Pathétique.
Que faire devant ces ‘’manges-mou’’ politiques? Rien. On vogue à nos affaires. On les endure.
Si vous croyiez que j’allais vous proposer une solution ou vous servir un chialage patenté, vous vous trompez. C’est inscrit dans les gènes du politicien. Ils ont été fait pour ça, gagner des élections, rien d’autre ne compte. Le premier ministre (le chef) signe les chèques et les promotions. Ce sont des sous-fifres qui vivent d’illusions temporaires. Ils savent attaquer sans encourir le couroux du chef. Ceux qui l’oublient servent de leçon pour les autres sous-fifres.
Vous ai-je dit précédemment qu’il faut faire avec? Je le dis. Je dirais plus. Ne leur demandons pas de changer, il faut les changer. Comment me dis-je?
Prier. Attendre le miracle.
Un signe. Une coalition de candidats libres de tous partis se présenterait lors de la prochaine élection?
Richard Gauthier


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • James A. Wilkins Répondre

    31 juillet 2011

    Vous n'avez pas tort d'être sceptique car les députés péquistes démissionnaires malgré leur intentions de faire de la politique autrement ont nullement l'intention de collaborer à former une coalition et à expérimenter une formule nouvelle. Faire de la politique autrement est de faire preuve de courage de détermination et de créativité à se servir des règles existantes et a trouver une formule qui rendrait des candidats indépendants attrayants électoralement.
    Pour le moment on est loin de la coupe aux lèvres !

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2011

    (A). Peu de chance de se faire élire à moins qu’on ait atteint le fond du baril de la démocratie, basée sur des partis politiques noyautés par l’oligarchie. Cette hypothèse du fond de baril semble de plus en plus comprise par les citoyens. La désaffectation aux élections en est peut-être la preuve?
    (B). Qui aurait cru possible le scénario du NPD. Le fond du baril?
    (C) La problématique que vous soulevez, la plus énigmatique a résoudre pour un futur député libre serait de savoir comment participer à une coalition tout en gardant ma spécificité propre. Mes convictions?
    (D) Ma première réponse, toute candide, serait d’ouvrir un site web ‘’une Assemblée nationale libre’’. Qui sous forme de tableau, positionnerait les différents enjeux nationaux et locaux par rapport aux différents candidats libres. D’autres réponses suivront peut-être. De moi ou d’autres.
    (E) Bien sûr! Abolir la langue de bois et les politiciens qui disent tout et rien pour gagner des votes.

    (F) Bien sûr! Possible et souhaitable, les candidats qui s’affichent en réflexion en attendant de se faire une idée ou de consulter les électeurs.
    (G) Bien évidemment, on ne parle plus ici de politiciens patentés. L’altruisme est roi, chef, premier ministre.
    SVP. Dites-moi que j’ai tort. Que la politique ne changera jamais. Que le cadre dans lequel elle s’exprime est immuable. Que le chef existera toujours. Qu’il travaillera toujours pour se faire élire. Rien d’autre. Que je devrai faire comme les autres en me désintéressant du bien commun?

  • James A. Wilkins Répondre

    31 juillet 2011

    Comme je l'ai dit dans un texte précédemment il y a actuellement un embryon de députés indépendants,il s'agirait que d'autres insatisfaits se joignent à eux pour un total de douze afin de se faire reconnaître comme parti pour avoir des budgets de recherches et de fonctionnement en plus d'une augmentation du droit de parole à l'Assemblée Nationale.Il ne faut qu'établir des règles de fonctionnement et de partage basée sur un rôle de député libre de ses opinions et de ses champs d'intérêts. Sans structure un candidat indépendant a actuellement peu de chances de se faire élire.