Monsieur Sauvé, vous ramenez cette saga à la sempiternelle guerre entre Québec et Montréal, il faut le faire. Le débat n'était pas d'avoir ou pas un amphithéâtre et une équipe de hockey à Québec.
Maintenant où est l'urgence de voter cette loi antidémocratique? Car c'est bien à cause de cela qu'il y a eu insurrection. Il semble bien que tout le monde s'accommode assez bien du présent délai, Les Labeaume et Péladeau en premier. Tout ça pour ça.
Cette saga a été une caricature des plus exactes de la petite politique, très petite politique, qui se fait à Québec; et on veut faire un pays avec ça!
Déchirez un parti et laisser partir des ses meilleurs éléments sur un faux débat, pour une simple équipe de hockey qui viendra de toute façon. S'il y a de l'argent à faire, ils viendront.
Depuis les fausses conceptions de la mondialisation, on n'en finit pas de désengager les gouvernements dans le milieu social. Tout ce qui ne va plus en services et en projets de société, on se met à genoux devant le très lucratif marcher privé pour tout le donner sans demander des comptes. Cela a débuté avec les Bouchard et Landry. Nous connaissons tous de ces horreurs de politique désengagée du social et vouée à l'entreprise privée; sûrement que vous en connaissez aussi: la Cité Multimédia, les PPP entre autres.
On a préféré le miroir aux alouettes, des votes potentiels aux prochaines élections, de la petite politique.
Nous avons même lu qu'on pardonnait moins l'erreur politique à une femme.
Nous lisons ce matin que la page était tournée et que maintenant on fera de la politique autrement. On parle de tout sauf des vraies choses. Qui a constaté et décidé aussi vite? Le limité entourage du chef, le club sélect des élus, quelques lucides, n'y a-t-il pas une base dans ce parti? Discernement dites-vous!
N'y avait-il pas un rêve dans ce parti, autre que simplement prendre le pouvoir en comptant un à un les votes.
La sève ne monte plus, le tronc est coupé de ses racines, il est parasité.