La France file du mauvais coton

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Seul un retour à la souveraineté peut la sauver

Je ne me mêle que très rarement des affaires intérieures de la France. Trop petites par rapport aux enjeux mondiaux. Dérisoires à beaucoup de points de vue. En dépit de cette réticence, il faut parfois intervenir et mettre les pieds dans le plat. Tant qu’on reste dans le domaine de la manipulation à des fins de basse politique, ça irait encore, mais dès que les manigances font courir un danger qui nous mène tout droit à des issues plus graves et même peut-être à la guerre ou a des conflits armés sporadiques, il faut aller plus loin et s’opposer.


Les risques deviennent plus grands


Revenons à ce titre qui rappelle les risques pris, car beaucoup d’entre vous craignent ce qu’il signifie, qui pourrait même mener à un conflit armé. On respire l’acre odeur du sang, les cadavres jonchent le sol, les immeubles sont détruits et leurs ruines sans forme pointent hors du sol. On fait tout pour l’éviter, du moins semble t-il car parfois on se le demande, si on considère les bourdes apparentes de ceux qui sont au sommet de l’état et qui pourraient bien être délibérées.


Je ne crois pas trop pour ma part à une guerre mondiale où nous aurions une part. Mais des affrontements armés destructeurs peuvent endeuiller la France.


Leading from behind


Inconscience au plus haut niveau de l’état ou stratégie délibérée ? La stratégie US est le « Leading from behind » c’est à dire le « laisser faire le sale boulot aux autres ». Cette expression fut employée pour la première fois par un politicien américain en 2011 et croyez-le ou non, empruntée à Mandela. Je cite Mandela lui-même, dans sa biographie de 1994 : « I always remember the regent’s axiom: a leader is like a shepherd. He stays behind the flock, letting the most nimble go out ahead, whereupon the others follow, not realizing that all along they are being directed from behind ». C’était la même idée de diriger de l’arrière.


Les Américains envoient la France faire les guerres qu’ils ne veulent plus faire, ils envoient les Turcs pour passer un message aux russes. De même comment se fait-il que lors des négociations avec l’Iran, le faucon de la planète ait été la France ? Ceci nous a attiré la rancœur des Iraniens et c’est donc contraire à nos intérêts économiques. Que de chemin parcouru à l’envers depuis le discours de Villepin à l’ONU en 2003. C’est vrai qu’on a maintenant Fabius.


Il faut défiler


On lit de plus en plus sur l’Internet des encouragements à défiler : « Il faut défiler, mais pas comme au temps des attentats de Charlie hebdo. Que l’on défile contre Hollande qui a trahi toutes ses rodomontades du mois de Janvier, que l’on agite des pancartes pour rappeler toutes ses erreurs, ces erreurs qui le conduisent maintenant à se renier et à retourner sa veste sur tout. Les défilés devraient être dirigés contre les vrais responsables de la tuerie, ceux qui non seulement sont lancés dans une guerre illégale et illégitime, ceux qui ont armé les Islamistes dits modérés, contre ceux-là qui en plus, ont été incapables de protéger les citoyens ».


Le silence des Français


Le pire, c’est que bien peu de voix osent s’élever ! C’est le désert, un silence assourdissant pour beaucoup, pas complice mais indifférent et déconnecté ! Il y a encore quelques années, des manifestations spontanées auraient obligé le gouvernement à prendre ses responsabilités. Mais personne n’a démissionné, on les voit parader sur le petit écran, sans aucun état d’âme. Il est vrai que l’opposition, les Juppé, les Sarkozy, a bien peu à dire tant elle est coresponsable de ce désastre.


Surenchère dans le pseudo-compassionnel


Je partage ce point de vue d’un ami internaute : À regarder ce qui se passe en France sous ce « gouvernement », je suis complètement révolté par cette surenchère dans le pseudo-compassionnel jointe à l’acceptation passive et imbécile de la suppression de certaines de nos libertés fondamentales au nom d’un soit disant antiterrorisme guidé théâtralement par ceux exactement qui nous ont menés là où nous sommes. Il faut résister à ce sentiment d’abattement qui parfois nous prend et continuer à informer, à réfléchir, à oser sortir du prêt-à-penser, car ce qui est semé en ce moment, tant sur le plan économique, sociétal, politique, militaire et diplomatique va nous entraîner comme fatalement vers un risque de guerre réelle, tant l’engrenage est mécanique vers de nouveaux abîmes que certains pressentent, mais que la plupart se refusent à regarder en face.


On l’a cherché ce qui nous arrive


Qui sème le vent récolte la tempête. Incessamment, on a défié le monde arabo-musulman dès la tragédie du 11 Septembre 2001. On a obtenu en retour une guerre asymétrique, sous la forme du terrorisme. Les Frères Musulmans existent depuis longtemps mais on n’avait jamais connu le millième des attentats avant qu’on se déchaîne contre les pays arabo-musulmans suite au PNAC, dicté par l’impérialisme américain doublé des intérêts sionistes.


Nous avons aujourd’hui la monnaie de notre pièce et touchons les dividendes de la peur qu’on a semée, sous forme de notre propre peur. Celui qui a tué par l’épée risque lui-même de mourir de la même façon.


Gouvernés par des traîtres


Ils avancent de nos reculades, du terrain que nous leur cédons, de notre retenue, de notre bonne éducation respectueuse de ce qui se présente comme une élite, de notre peur. C’est là-dessus qu’ils misent de plus en plus. Et cela leur laisse le champ libre pour développer leurs discours de dominants.


Tout ceci commence à se voir par de plus en plus de gens, nous sommes gouvernés par des traitres depuis une bonne dizaine d’années. Comment les appeler autrement ? La France mène dorénavant des guerres sous faux drapeaux qui vont amener le chaos sur son propre sol. Notre pays s’est converti aux « false flags » que les nazis ont employés et qui ont été de tout temps l’apanage des Etats-Unis, maîtres du procédé.


Il faudra bien se sortir un jour de cette situation et tenter de recoller les pots cassés. Le plus tôt sera le mieux avant les déboires irréparables. Où est passée la politique extérieure de la France, du temps de sa souveraineté ?


 Algarath



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