Le BQ ne peut pas appuyer une coalition présidée par S. Dion

Coalition BQ-NPD-PLC



Voilà le courriel que je viens d'envoyer à mes députés Carole Lavallée et
Yves Lessard, mais souhaitant que vous tous soyez informés au plus tôt je
vous le fais suivre, car le temps presse.
Il y a, dans mon coin de pays, une
montée de boucliers contre l'appui du BQ à la candidature de S. Dion et il
est temps qu'on refroidisse les ardeurs de la dynamique de groupe qui se
vit présentement à Ottawa. Y a des limites à respecter !

Meilleurs souhaits de rationalité

Marie-Thérèse Miller

Militante du BQ St-Bruno/St-Hubert et Chambly/Borduas

Ex-présidente du PQ Chambly
_____________
Chère Carole et Yves,

Ce que j'entends me déplait au plus haut point. Une coalition présidée par
S. Dion et appuyée par le Bloc est inadmissible. On appuierait le père de la
clarté, le co-lieutenant de Chrétien dans le scandale des commandites et
j'en passe, c'est inacceptable.
Qu'on exige que ce soit Ignatieff (et non
pas l'ami intime de Paul Desmarais qu'est Bob Rae) qui prenne les rennes de
cette coalition pourrait amoindrir le choc, et je ne comprends pas que M.
Duceppe puisse une seconde appuyer M. Dion. Ignatief a au moins pris
position en faveur de la nation québécoise l'an dernier.

Des amis m'affirment qu'ils seront 6 dans sa famille et moi au moins 2 et
peut-être 4 à sortir des rangs du BQ en guise de protestation contre cette
proposition.

Les temps sont durs et je crois qu'il y a une limite à ce que l'on peut
accepter.

Marie-Thérèse
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

Squared

Marie-Thérèse Miller1 article

  • 642

Militante du BQ St-Bruno/St-Hubert et Chambly/Borduas

Ex-présidente du PQ Chambly





Laissez un commentaire



10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2008

    Votre logique n,est appuyée sur aucun sens pratique. Le Bloc peut coucher avec le diable quant à moi si en retour il tire les marrons du feu. Ces marrons ce sont des retraits du fédéral avec pleine compensation financière en faveur du Québec dans des domaines tels: l'environnement, l'éducation post-secondaire, la culture, les garderies et le logement. J'aimerais voir Dion ou Harper signer ces engagements avant de voir le Bloc signer à son tour sa ¨délégation de pouvoir¨ au partenaire. Les scrupules logiques ou idéologiques ou encore politiques je m'en fout. Répétons le proverbe chinois qui s'applique si bien ici: Peu importe qu'un chat soit noir ou gris pourvu qu'il atrappe les souris.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2008

    Je comprend que les avis soient partagés, moi même je le suis. Pendant tout le temps où cette situation n'était encore qu'une hypothèse je me disais j'imagine que Le Bloc a chèrement vendre son appui.
    Force est de constater que le Bloc n'a pas obtenu de gain sur ce que j'appellerais le «substantiel», soit une reconnaissance efficace de la Nation.
    Mais je constate également que le Bloc ne s'est engagé qu'à ne pas défaire le gouvernement sur le Budget et sur le discours du trône, et qu'il garde les mains libres sur tous ses votes, ce qui peut faire la différence, puisqu'il dispose dans les faits de la balance du pouvoir.
    Je constate aussi que les opposants à cette entente dans le ROC, tant dans les maritimes que dans l'Ouest sont hystériques quant au fait que cette coalition vivra grâce aux ...«séparatistes».
    Mais je suis très déçu néanmoins que ce sera l'ostie de Dion qui deviendra premier ministre de ce Canada que je vomis de toutes mes forces!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2008

    Ça prend qu'une allumette pour faire flamber toute une fôrest.
    Ça aura pris qu'un budget pour couler le Canada et commencer à jeter les bases de l'indépendance.
    Harper ne peut plus gouverner, et aucun autre le pourra sans le bloc ?
    Ce qui veut dire que si on veut quelque chose, il ne faut pas se tirer dans les pieds et crier au scandales, mais suivre le bloc et l'appuyer du mieux qu'on peut ?
    On n'a eu les commandites et on n'a pu faire quoi au juste ?
    Se scandalier et pis rien d'autre ?
    Les accommodements raisonnables qui on accouché sur les tablette et une subvention de 30 millions par année aux défusionninstes ?
    C'est assez le départ del'indépendance est sonné et hourra ?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2008

    Vous ne comprenez pas. C'est le BLOC qui détient la balance du pouvoir. Le BLOC si jamais les Libéraux et le NPD ne respectent pas leur parole, peut retirer éventuellement sa confiance, et faire tomber le gouvernement avec les Conservateurs. C'est ce qui arrivera éventuellement, une fois que les Conservateurs auront poignardés Harper dans le dos. On aiguise déjà les couteaux chez les Conservateurs. Harper est cuit et c'est excellent !
    D'autre part la Nation Québécoise n'a pas besoin d'être reconnue par le Canada. Ces choses auraient dûes, et devront être faite à Québec par l'Assemblée Nationale du Québec.
    Pour cela il faut liquider politiquement l'ADQ et Mario Dumont, qui a trahi les nationalistes du Québec. Prendre le pouvoir à Québec et faire voter notre constitution. Renverser Jean Charest à tout prix et se débarasser de ce collabo Harper de Dumont au plus vite !

  • Louis Cadotte Répondre

    1 décembre 2008

    Au contraire!
    Voilà l'occasion unique de mettre en branle l'idée de souveraineté-association de René Lévesque ou de souveraineté-partenariat de Lucien Bouchard.
    Avec un travail sérieux de Gilles Duceppe et de son équipe, nous verrons peut-être naître une idée de reconnaître vraiment notre nation et de reformuler la dynamique dans ce pays pour enfin avoir le nôtre.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    1 décembre 2008

    Pour connaître le vrai Ignatieff, voici 2 références utiles. De la seconde, un extrait, tiré d’une thèse de Pierre-Luc Bégin, nous démontre que ce candidat n’a rien à envier à S.Dion dans la haine du Québec. Par ailleurs, il ne s’agit pas, pour le Bloc, d’une quelconque alliance avec le Canada, dans cette affaire, mais d’un rapport de force instauré en vue du rapatriement de tous nos pouvoirs. C’est l’ultime raison d’être du Bloc à Ottawa. Négocier notre libération.
    http://www.action-nationale.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=274&Itemid=36
    http://www.vigile.net/Faut-il-avoir-peur-de-Michael
    Il y a quelques semaines, l’éditorialiste en chef du journal La Presse se réjouissait du fait qu’Ignatieff souhaite reconnaître le caractère national du Québec dans la Constitution canadienne. Même un intellectuel ultrafédéraliste comme Daniel Laprès a cru bon, dans le même journal, de le rappeler à l’ordre en précisant que « M. Ignatieff s’est empressé de fermer la porte à tout nouveau pouvoir pour le Québec, ce qui démontre le caractère bien creux de sa reconnaissance de la "nation" québécoise, de même qu’une conception rigide du fédéralisme ».
    Bégin, tout compte fait, ne dit pas autre chose, mais il va plus loin dans l’analyse de l’antinationalisme à géométrie variable d’Ignatieff. Selon lui, le candidat à la direction du Parti libéral du Canada trafique la vérité historique en niant les injustices subies par le Québec et les nations autochtones et en affirmant que « la Conquête britannique, loin d’étouffer le fait français en Amérique du Nord, a apporté l’autonomie aux Canadiens français pour la première fois ». Ce « mépris révisionniste de l’Histoire », écrit Bégin, permet à l’intellectuel de discréditer le mouvement souverainiste québécois, qu’il prive ainsi de justification et qu’il accuse de vouloir « assurer le domination de la majorité ethnique ». Bégin reproche aussi à Ignatieff d’avoir sali les souverainistes québécois à l’étranger en les dépeignant, dans son essai Blood et Belonging, comme des nationalistes belliqueux et réactionnaires, alors que les nationalistes canadiens et britanniques, eux, seraient civiques et de bon aloi. Et c’est ce « penseur », au demeurant opposé au rôle du Québec sur la scène internationale et à un transfert permanent de pouvoir fiscal aux provinces, qui, aujourd’hui, tente de convaincre les Québécois de lui faire confiance ? Danger, conclut Bégin avec raison.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2008

    J'appuie tout à fait le sentiment et l'esprit de votre commentaire. Par contre -il y a toujours un par contre- quelle est l'alternative ? Voyons les différentes options offertes aux BQ:
    1) Le PLC se choisit un chef, le NPD et le BQ se rallient officiellement. Résultat: des centaines de Québécois se révoltent contre M. Duceppe pour avoir voulu gérer notre pays colonisateur i.e. le Canada. Baisse des appuis au BQ, grogne au sein du parti. Le Bloc se trouve à attacher sa destinée aux deux autres pour 30 mois.
    2) Le PLC se choisit un chef, le NPD se rallie, le BQ appuie mais ne se joint pas au nouveau gouvernement. Résultat: les deux partis d'opposition officielle sont minoritaires même réunis, le Bloc conserve la liberté de voter pour ou contre chacuns des projets de lois proposés.
    3) La Très Onéreuse Michaëlle Jean accepte de dissoudre le gouvernement (ce qui serait un précédent honteux autant pour elle que Harper), et nous retournons en élections quelque part en février.
    À noter que nulle part je n'ai montionné que le BQ avait le choix des leaders du PLC, ni que le BQ avait l'option d'appuyer les Conservateurs. Ce serait de l'hérésie pure et simple que de s'engager à suivre ce cowboy dans ses élucubrations anti-québécoises. Par contre (Encore !) s'il tombe sur la table un projet intéressant pour les Québécois, le Bloc se doit de pouvoir l'étudier de façon sérieuse et de pencher la balance du pouvoir en notre faveur autant que possible.
    Aucun des partis n'est majoritaire seul, ni même en coalition. Il leur faut l'appui du Bloc Québécois pour bouger concrètement. Gilles Duceppe serait un bien pauvre chef de parti s'il passait à côté de cette opportunité de servir le Québec.
    Dr Fléau
    batirquebec.blogspot.com

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2008

    On se calme. On respire par le nez.
    Il faut face à la nouveauté prendre le temps de mesure l'impact de la nouveauté. Tous les impacts de la nouveauté.
    Favorables et défavorables aux volontés du peuples souverain du Québec.
    Un impact favorable est l'introduction de la nouveauté qui consiste à prendre acte de la fin du bipartisme. Du moins, prendre acte de sa vraie prise en compte dans un système uninominal à un tour comme celui que nous « subissons ». Cet outil du gouvernement de coalition est un outil essentiel dont nous devons pouvoir nous prévaloir. Le fait que la nouveauté émane du Canada, permet que le jour où les souverainistes voudront s'en prévaloir, on ne pourra être accusé de faire un coup d'État. Ce pourquoi, la réussite de ce qui semble vouloir se passer à Ottawa est importante. Or, la coalition PLC, NPD ne peut réussir que dans le cas où sa stabilité est assurée pour un terme raisonnable. Cela ne peut passer que par l'appui du Bloc, ce pourquoi son appui mérite d'être au moins considéré et non pas écarté d'emblée. Ce que vous faites.
    Vos raisons ont quelque valeur, mais il n'y a pas qu'elles. Celles que je viens d'exposé brièvement méritent d'être souspesées. il faut donc se garder des prises de positions intempestives.
    Les accusations des Conservateurs à l'effet qu'ils ne formeraient jamais d'alliance avec les souverainistes du Bloc québécois, ont l'avantage de montrer le peu de profondeur de leur supposée ouverture au peuple souverain du Québec. A contrario, le fait que le Canada s'habitue à gérer de saines relations avec les représentants du peuple souverain du Québec, via l'appui que le Bloc va donner au gouvernement du Canada afin qu'il se dote d'un gouvernement fonctionnel, permet de favoriser le respect mutuel. Tout le contraire de l'antagonisation de nos deux nations. Toutes choses utiles à l'avènement d'une accession à la souveraineté de l'État du Québec dans le calme, le respect mutuel et la sérénité. Toutes choses qui sont désirées par le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Faire en sorte qu'il soit appelé à nommément fonder un État qui émane de lui, cela sans drame, ni hostilité, librement et loin des menaces de représailles. Apprendre à gérer de saines relations participe au fait que le recours aux menaces devienne nul et non avenu. Quand des représentants supposés hostiles permettent à son gouvernement de bien fonctionner, cela permet inévitablement de transformer l'idée que les canadians se font des méchants souverainistes.
    Votons en Bloc pour le Parti québécois de Pauline Marois
    Concentrons-nous pour l'heure sur ce qui se passe au Québec. Nous avons besoin de l'appui du Bloc souverainiste. Nous devons faire l'unité pour renverser le gouvernement démissionnaire de Jean Charest. Ce qui se passe à Ottawa, rendu possible par l'appui du Bloc québécois, permet d'être encouragé à cet égard, car, même si le PLQ du Premier ministre démissionnaire Jean Charest est élu minoritaire, rien ne permet plus maintenant d'assurer pour longtemps son gouvernement, comme on peut le constater en contemplant ce qui se passe à Ottawa.
    Si M. Stéphane Dion a pu être un adversaire redoutable, c'est qu'il a pu l'être en vertu de gouvernements majoritaires du PLQ qui sont de l'histoire ancienne grâce au fait que les souverainistes ont pu faire l'unité autour du Bloc québécois, malgré toutes les tentatives canadianisatrices pour nous encourager à la démission et à la division. M. Dion n'est plus que l'ombre de ce qu'il a déjà été ce grâce à l'unité souverainiste. Il n'est plus parti d'un gouvernement majoritaire. Il devra composer avec le NPD et avec le Bloc. Une tout autre donne. Une donne favorable aux souverainistes. S'empêcher d'assurer la stabilité d'un gouvernement du Canada qui ne soit pas Conservateurs, assurer la survie d'un gouvernement de coalition, aussi solide que le voudrons les souverainistes du Bloc, permet de se concentrer sur le Québec et sur ce qui se passe ici. Les souverainistes n'ont pas intérêt à voir le Canada sombrer dans l'absence de gouvernement, ni maintenant, ni quand il voudra faire sécession. Si le Bloc contribue à telle stabilité du Canada, au meilleur des intérêts du peuple souverain du Québec, c'est le Québec souverainiste qui est gagnant.
    Bref, il faut prendre le temps d'absorber la nouveauté et ce qu'elle ouvre comme possibilité. Pour l'heure, celle qui consiste à incarner dans de nouvelles moeurs politiques l'outil du gouvernement de coalition, nous permet d'envisager faire la même chose au Québec sans que les souverainistes portent l'odieux de la première. Que ce gouvernement de coalition vive effectivement ou pas, il a déjà vécu. Un mur est tombé.
    Ainsi, c'est ce qu'aurait pu choisir de faire Madame Marois il y a moins d'un mois. D'autant que, c'est ce qui risque d'advenir plus tard, devoir et pouvoir changer un gouvernement minoritaire en gouvernement de coalition majoritaire sans élections obligées. Ce qui semble le souhait du peuple souverain, du moins celui du Québec. Terminé le gouvernement d'un seul parti de l'arrogance. Vive la majorité de coalition. Ce qui aurait permis à Madame Marois de former un gouvernement avec l'ADQ. Elle a choisi d'aller en élection pour incarner dans la députation québécoise, le recul de l'ADQ. Elle aura donc de meilleures armes pour les souverainistes pour former un gouvernement de coalition, si les souverainistes s'obstinent à ne pas faire Bloc pour l'appuyer suffisamment pour s'en passer en donnant à Madame Marois un gouvernement majoritaire.
    Votons en Bloc pour le Parti québécois de Pauline Marois

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2008

    La coalition n`a rien accordé à monsieur Duceppe au sujet de la reconnaissance concrète de la nation québécoise, et celui-ci va les apuyer quand même jusqu`en juin 2010. Donc le Bloc n`a plus de pouvoir de négociation s`il respecte cette entente. C`est incroyablement lamentable.
    Michel Gauthier
    Boischatel

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2008

    Le PQ, nous savions pour sûr.
    Mais le Bloc on a maintenant la spectaculaire confirmation.
    Je vous laisse avec un portrait de Truganina, la dernière personne vivante du peuple des Tasmaniens:
    http://www.lib.monash.edu.au/exhibitions/aborigines/xab24.jpg
    Décédée en 1868, son squelette fut exposé fièrement par les britanniques au Musée de Londres jusqu'en 1976.
    Ne nous reste plus que faire comme les Juifs et changer nos noms de familles pour mieux s'assimmiller aux autres.