Elle sera fascinante, cette commission parlementaire sur le soi-disant «racisme» rampant qui aurait contaminé le Québec. On ne le voit pas aisément, justement parce qu’il rampe.
Mais les petits malheurs nous seront racontés, multipliés et moult détails justifieront une solution radicale et une facture à l'avenant.
Le spectacle commandité par le gouvernement multicul/provincial doit débuter ce mois-ci. Ce sera un feu d’artifice. Le grand jeu des artifices. Les Québécois n’en croiront ni leurs yeux, ni leurs oreilles.
Le parti-pris de la documentation ministérielle fleure le vivre-ensemble obligatoire, l'intégration à la majorité est facultative. On demande donc d’emblée des «solutions»...
On nous fera savoir lesquelles en temps et lieu, quand l’essorage des esprits aura été complété... Nous ne sommes qu’au cycle du trempage...
Ce Québec si gentil, bon enfant, enclin à la fête et aux congés de maladie, il sera ausculté sous l’angle du «racisme» et de la «discrimination systémique».
Il sera mis sens dessus dessous. Toutes ses doublures seront mises à jour. On le passera aux rayons X, à l’imagerie populiste, il aura droit à la mère de toutes les coloscopies, celle de l’esprit.
On pose en effet la prémisse que ces deux phénomènes existent dans la Belle et Tranquillos Province. Racisme et discrimination sont ici érigés en système.
Le national-socialisme allemand faisait de même : identification, expropriation, concentration, extermination. Il faut donc enrayer le mal chez nous, au plus sacrant...
Le racisme de la majorité ne se voit pas vraiment à Laval ou à Brossard. Ce sont parfois les souchiens qui se demandent si l’ONU ne leur a pas joué un tour...
Quoi qu’il en soit, ce petit peuple accroché aux flancs du Saint-Laurent depuis des centaines d’années, on lui arrachera ses dernières dents.
De toute manière, il parle sur le bout de la langue depuis toujours et zozote politiquement depuis la Conquête.
On le forcera à battre sa coulpe à nouveau, en direct à la télé, depuis les jolis salons de l’Assemblée nationale (un adjectif dont on finira bien par se débarrasser aussi...)
Ce sera une forme de racisme à l'encontrre de la majorité mais on ne présentera évidemment pas les choses ainsi.
On l’accusera de ceci, de cela et d’autres choses. Ce seront des citoyens de première classe qu’on alignera au micro pour la fusillade.
Il seront noirs, arabes ou autres mais, eux, ne seront pas ridiculisés comme les Pinault-Caron: on les croira sur parole, on hochera du bonnet, on s’émouvra en faisant la moue, on n’en reviendra tout simplement pas qu’au Québec, en 2017, on puisse vivre ainsi, sous le joug d’une majorité totalitaire...
Et la boucle du multiculturalisme sera bouclée. On lui aura rabattu le caquet à cette société distincte qui se trouvait hier encore un peu trop confiante... L'est-elle, en fait? Cool Dad, Big Air, Burgerfest, come on, get a life...
À Ottawa, le bienheureux des parades sera comblé. Il y croit, ce Justin Pour-Rire, la tête pleine de courants d’air, à cet état «post national» que serait le Canada.
Selon lui, il n’y a plus de nation canadienne au sens traditionnel du terme mais bien l’émergence d’un méga melting pot onusien.
Pour enfoncer le bouchon bien profond, les Québécois financeront des programmes additionnels de favoritisme, soutiendront une vigilance communautaire exigeant des honoraires équitables et s'assureront de la paix sociale avec des Équivalents temps complet abonnés à l’assurance salaire et au régime de retraite public.
Ce sera la totale. Elle aura droit à la volée de sa vie, cette majorité insouciante, paresseuse et bornée.
On finira bien par lui faire comprendre, de gré ou de force, que le Québec n’est plus ce qu’il était et qu’il ne sera jamais plus ce qu’il a été...
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