Les mots me manquent pour exprimer le dégoût que vous m’inspirez. Vos agissements sont à vomir. Vos sales moqueries sur les étudiants d’hier soir (20 avril) au Palais des Congrès pendant que ceux-ci se faisaient tabasser par vos policiers grassement payés pour assommer leurs propres enfants, étaient au mieux, révoltantes. Je crois qu’il est assez clair maintenant que vos provocations sont planifiées et que votre rôle comme premier ministre du Québec est justement de le détruire sous les ordres de l’oligarchie personnifiée par Paul Desmarais et ses sous- prédateurs. Le problème est que ça ne va pas se passer comme ça. On en vient à souhaiter un second FLQ, pas infiltré par la GRC cette fois, vous connaissez ces autres criminels en uniformes? Vous ne connaissez pas la négociation pacifique, vous ne démontrez que l’arrogance et la violence. Vous êtes un petit monsieur, monsieur Charest, un minable de bas étage. Mon père appelait ça un ‘’quêteux monté à cheval’’.
Les policiers qui provoquent, tabassent les étudiants, en plus de perdre le respect de la population, vont se mériter le mépris le plus total; des nuls qui ne semblent contrôler que leur intelligence musculaire, des têtes vides qui tapent sur des têtes pleines, brillant! Sauf à de très rares exceptions près, les étudiants ont été pacifiques. La violence que la saleté de ministre de l’Éducation cautionne sans vergogne, provient des sbires à votre service, non l’inverse. Vous poussez l’effronterie à demander aux étudiants d’arrêter la violence tandis que dans les faits c’est vous-même qui la provoquez à l’aide de vos robots en uniformes, serviles et bien protégés. Il est clair que cette violence, vous la désirez. Cela permettra à vos ‘’gros bras’’ de faire des arrestations à la pelle et vous donnera la possibilité d’en tirer des avantages électoraux, enfin, vous devez le croire.. Dégoûtant, écœurant!
Et vous les marionnettes du PLQ, vous, tous ces députés du style ‘’béni oui oui’’, quand vous vous rasez le matin devant le miroir pour les hommes et vous les femmes qui tentez de dissimuler vos visages complices derrière une couche de peinture, vous n’avez pas honte de vous présenter en public, vous n’avez pas honte de paraître devant vos enfants dont vous avez sans doute lavé le cerveau? Ce lavage de cerveau n’est pas, lui non plus, éternel. Un jour vos rejetons connaîtront la vérité et vous mépriseront. Vous devriez savoir que rien n’est éternel, qu’un jour vous perdrez la face devant vos citoyens et devant l’Histoire, même si vous ne voulez plus qu’elle soit enseignée aux jeunes.
Je crois que je m’illusionne. Dans le panier de l’Assemblée Nationale, la pomme principale est tellement pourrie qu’elle a contaminé toutes les autres en dessous. Il ne nous reste qu’à changer de panier. Ce n’est pas de la tarte mais ça se fait. On peut le faire tous ensemble, si possible, sans vioence.
Ivan Parent