L’unité souverainiste
5 janvier 2012
6 janvier 2012, par Bruno Deshaies
@ M. Luc Archambault
J’ai lu votre réaction à mes propos et j’ai préféré intercalé entre crochets mes commentaires dans votre réponse. J.aimerais vous dire que j'ai apprécié le ton de votre commentaire.
o L’UNION souverainiste par Luc Archambault
Les Québécois,es élisent des représentant,es à Ottawa. Cette représentation est nôtre, quelle qu’elle soit, canadianisatrice, fédéraliste ou souverainiste. Cette représentation forme une Chambre qui est nôtre et siège à la Chambre des communes qui n’est bien sûr pas nôtre. Il est utile de le préciser. Ce commentaire me permet de le faire.
Ainsi, il est utile que cette représentation élue à Ottawa exprime le vote souverainiste. Si aucun parti souverainiste ne permet aux Québécois,es d’exprimer ce vote souverainiste, ce vote ne peut s’exprimer. Se taire n’est pas la solution.
[Il ne s’agit pas de se taire. Il s’agit d’AGIR ICI au Québec avec une équipe solidaire sur le BUT commun de l’indépendance nationale du Québec. Le chemin critique n’a pas encore été parcouru. La situation actuelle le démontre clairement. J’aimerais citer Jules Michelet dans Le Peuple : « Celui qui veut s’en tenir au présent, à l’actuel, ne comprendra pas l’actuel. »]
C’est pourtant ce que certains souverainistes ont proposé. Ce qui a justifié les souverainistes de ne pas voter aux fédérales ou de ne pas voter pour le Bloc le 2 mai 2011. Ce qui a justifié l’équipe de TLMEP de faire à fête au bon Jack puisque les radicaux se permettaient d’enfoncer le Bloc notamment dans VIGILE.net.
[Jack a joué le jeu du fédéralisme au Québec mais sur la scène fédérale ou pancanadienne et il a gagné son pari. Partant, il a démontré qu’il y a une faille dans le discours des souverainistes péquistes et bloquistes.}
Le Bloc de son côté, en pratiquant la politique de l’évitement, a justifié les souverainistes de ne plus voter pour lui. Résultat... celui du 2 mai. Résultat... l’éclatement de nos forces.
[Avec l’expérience politique que possédait M. Duceppe, en 2011, il est difficile aujourd’hui qu’il vienne encore se présenter à TLMP pour faire de la rationalisation sinon de la ratiocination sur l’échec de son parti le 2 mai .]
Seule l’UNION de nos forces citoyennes et politiques s’engageant à INVALIDER la dictature canadianisatrice actuelle INCAPABLE d’obtenir le OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise pourra permettre de battre la fausse Coalition SIROIS/Legault et faire l’UNION des forces démocratiques de ce peuple. À défaut, les souverainistes se croiront, avec raison, justifié de voter à Québec pour n’importe quoi et n’importe qui, comme le 2 mai 2011 à Ottawa.
[Le MOUVEMENT à donner à l’idée d’indépendantiste doit surtout abandonner la démarche électoraliste pour se consacrer consciemment et rigoureusement sur le discours indépendantiste d’une manière systématique. Nous avons essentiellement à faire comprendre les notions d’indépendance et d’interdépendance à la population québécoise. Les Québécois doivent sentir que le NATIONAL de leur vie collective est primordial pour eux.]
Qui gagne ? La dictature canadianisatrice. Les partisans d’un État ILLÉGITIME incapable d’obtenir le OUI du peuple souverain du Québec. Qui perd ? Le peuple souverain du Québec, livré pieds et poings liés à l’emprise d’une dictature qui s’impose par-dessus sa tête au clair mépris de sa souveraineté de peuple démocratique.
Pour une VRAIE et MULTIPATITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
[Le vrai thème pour nous serait plutôt l’idée nationale que caractérise le fait de l’indépendance complète du Québec. C’est prendre le mauvais chemin que de discuter du thème « Démocratie et Souveraineté ». Les Québécois-Français ne sont pas encore collectivement indépendants. Ils ne jouissent pas de leur LIBERTÉ COLLECTIVE NATIONALE. Cependant, nous savons que nous vivons dans une démocratie que nous ne pouvons pas contrôler nous-mêmes.
[Nous avons besoin de préparer le terrain. Il faut constituer une équipe nationale capable de faire comprendre l’OPTIQUE INDÉPENDANTISTE qui mène idéologiquement à l’acceptation de l’indépendance nationale du Québec. Par conséquent, il faut clairement prendre position d’abord. À cet égard, Jean-Marc Léger a été un bon éclaireur. Ce point de vue, il le soutenait fort de son expérience de journaliste formé en histoire, de fonctionnaire expérimenté et de créateur de l’AUPELF en 1953.
[Sur un autre plan, je vous invite à visiter le site du MNQ : (Je cite)
[« Fondé en 1947, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) regroupe aujourd’hui dix-huit (18) Sociétés nationales et Sociétés Saint-Jean-Baptiste réparties sur tout le territoire du Québec et compte, au total, quelque 110 000 membres. Il a pour mission de défendre et promouvoir l’identité québécoise, la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine. »
[« Un Québec souverain, pluraliste et démocratique
« En 1969, à la suite des États généraux sur le Canada français, le MNQ prenait officiellement position en faveur de la souveraineté du Québec. Il concluait que c'était là le seul moyen de faire en sorte qu'un peuple de culture française puisse survivre et se développer en Amérique. Ce faisant, il exerçait autant un devoir de mémoire qu'un geste pour la pérennité.
« Le MNQ a à cœur de préserver l'identité québécoise et il invite tous les Québécois, quelle que soit leur origine, à se rallier à une mémoire nationale et à partager une volonté de perdurer à travers les siècles. Le MNQ continuera, sans relâche et par diverses initiatives, à promouvoir la souveraineté et à lutter pour la réalisation de cet objectif. »
[Le MNQ crée l’IRQ (http://irq.qc.ca/conseilladministration/ )
[Étant donné que nous savons que le MNQ regroupe « quelque 110 000 membres », pourquoi ne pas travailler à faire que cet organisme accélère le pas au sujet de l’indépendance nationale du Québec. Les nombreux foyers d’activités nationales pourraient enfin lutter d’une manière plus efficace s’ils acceptaient d’aller au fond des choses en ce qui concerne l’indépendance nationale du Québec. Il est urgent de faire converger les mêmes énergies de pensées et de volonté sur une base commune. La « coalition nationale » est dans nos murs ! Nous ne la voyons même pas. Il faudrait se concerter de toute urgence.]