Indépendance du Québec 331

Des combattants dispersés luttant les uns contre les autres par manque de réalisme

Chronique de Bruno Deshaies


Des caporaux qui se prennent pour des généraux.
Des généraux qui agissent comme des caporaux.
Des généraux et des caporaux qui sont cependant tous des souverainistes !

Une belle armée de combattants qui s’entre-déchirent entre eux.
Vous pensez que la géopolitique va tout changer ça !
Vous croyez qu’un nouveau parti politique va régler le problème !
Vous croyez que les gestes d’affirmation suffiront à nous affranchir ?
Vous pensez qu’une constitution provinciale peut devenir le socle d’une nation indépendante ?
Vous imaginez une refondation confédéraliste de la constitution canadienne ?
C’est peut-être probable, mais…
Mettez tous les discours nationalistes ensemble depuis 250 ans et vous êtes incapable de faire lever la pâte.
Appelez tous les anciens chefs péquistes ou bloquistes et vous avez le même discours niais.
Naïfs, crédules, ingénus, fourbes et hypocrites et l’indépendance à la fin de vos jours. Au cimetière.
Le clan des indépendantistes ne se bat pas contre des individus (par ex. : Harper, Dion, Layton, Charest et d’autres semblables à ceux-ci), mais contre UN MOUVEMENT appelé L’unité canadienne où nous sommes tous canadiens (théorie des droits individuels), un espace économique plus vaste pour tous, une démocratie qui respecte les communautés culturelles (le multiculturalisme), un État bilingue et des communautés bilingues à travers le Canada, la bonne entente entre les Canadiens anglais et français (une valeur canadienne !), la francophonie canadienne (cette coquille vide), puis d’autres valeurs canadiennes aussi vaporeuses qu’insipides qu’on nous fait respirer quotidiennement de Pékin à Montréal (par la bouche de Céline Galipaud et de combien d’autres) et dans toutes les ambassades du Canada, des subventions et des modalités de la péréquation (une fabrique orchestrée par des actuaires) et, encore, un fort contrôle du financement de la recherche universitaire par le biais de la Canada Fondation for Innovation (CFI/FIC)
( http://www.innovationcanada.ca/en/articles/cfi ),
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« Knowledge-intensive economies and societies of the 21st century will be characterized by a cutting-edge research enterprise, a highly educated and skilled workforce, as well as a business, regulatory, and social environment that encourages entrepreneurship and creative thinking. » (CFI/FIC)
N. B. Des milliards sont prévus par le Canada en vue d’accomplir cette vaste opération de mise en place de liens entre la recherche et l’économie.
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et d’autres largesses liées à l’électoralisme et au favoritisme, etc.
Les indépendantistes vont-il comprendre un jour que ce MOUVEMENT canadian dépasse les campagnes électorales et les référendums ? À leur corps défendant, ils doivent rompre avec le canadianisme – ce MESSAGE soporifique de l’unité canadienne en opposition à l’UNITÉ COLLECTIVE DES QUÉBÉCOIS et à son détriment. Cet objectif dépasse les vibrants appels au sujet de la « défense de nos intérêts » souvent exploitée pour montrer qu’on fait quelque chose d’utile à Ottawa ou à Québec. Tous les partis provinciaux et fédéraux confondus au Québec boivent de cette eau fédéraliste, comme de l’eau de source.
Il faut créer un autre MOUVEMENT susceptible de rallier, d’unir et de faire agir la population québécoise dans une autre direction. La recherche de l’indépendance et l’affirmation de cet objectif ont été suffisamment documentées jusqu’à ce jour. Ce qui manque véritablement c’est la force du COMBAT, c’est-à-dire le désir sincère de TRAVAILLER À LA DÉFENSE DE L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC en se donnant ensemble les moyens de le faire. Il faut cesser de faire du journalisme pour du journalisme.
Les hommes et les femmes d’action doivent se rencontrer, se parler, échanger et s’entendre sur des idées communes, claires et inspirantes qui offrent non plus que du rêve mais bien des conditions qui favorisent des actions communes et convergentes. Ce travail impose une union de pensée et le désir de consolider une direction unique susceptible de mettre en marche dans la même direction des combattants dispersés, désunis donc impuissants.
Nous parlons beaucoup.
Nous écrivons beaucoup.
Nous nous lamentons beaucoup.
Nous croyons à la motivation.
Nous cherchons un sauveur.
Mais nous ne parvenons pas à créer le MOUVEMENT.
Même si notre histoire nous a montré à l’évidence que la politique partisane a été un ÉCHEC hier et qu’elle l’est encore quarante années après la création du MSA et du Parti québécois de René Lévesque. Un autre échec très grave du nationalisme traditionnel. L’horizon est bloqué de ce côté-là pour les indépendantistes. Les luttes électorales ne suffisent pas. La question nationale dépasse en ordre de grandeur tous nos accomplissements sociaux. Le NATIONAL n’exclut pas le SOCIAL, il le transcende.

Les canevas de pays sont usés à la corde. Les scénarios de politique provinciale conduisent inévitablement à un cul-de-sac. Ils ne mènent qu’à l’autonomie provinciale au sein d’un régime fédéral hautement centralisé et d’un SYSTÈME canadian (politique. économique. social et culturel) qui a comme objectif primordial l’UNITÉ CANADIENNE.
L’indépendance du Québec, c’est un nouveau régime politique et un nouveau système économique, social et culturel pour une vraie nation québécoise extirpée des griffes fédéralistes qui obsèdent les Québécois-Français.
Bruno Deshaies
http://blogscienceshumaines.blogspot.com/
Pour répondre à cet article
COMMENTAIRES
Nous ajoutons à cette chronique deux articles de Romain ANGELES en guise de réflexions. Le moment est certainement venu de rallier tous ceux qui veulent mettre leurs efforts en commun pour activer les moyens d’interventions privées et publiques qui donneront le ton aux indépendantistes pour « brasser la cage » auprès des médias et de l’opinion publique. Cette cause suppose une organisation de l’action.
Steve Quilliam écrit : « Bref, en sommes-nous rendus à palabrer que sur le net ? […] En passant, je ne tiens pas à diminuer vigile mais plus l’encenser… mais il faut aller plus loin, il faut pousser, pousser et pousser. » (Vigile.net, 6 août 2008)
Les dessous (cachés) du parti indépendantiste. Ou comment Éric Tremblay séduit trompeusement le mouvement souverainiste
Source : [http://www.vigile.net/Les-dessous-caches-du-parti->14596]
Je te comprends. Comment je suis arrivé à promouvoir la souveraineté, et des perspectives pour aider les indécis à comprendre ce combat
Source : [http://www.vigile.net/Je-te-comprends->14748]

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Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2008

    11 septembre 2008 Bruno Deshaies

    Réponse et commentaire suite aux réflexions de Luc Archambault du 9 septembre.
    Mes commentaires ou mes réactions sont intercalés entre crochets et en italique dans le texte. Ils prennent plutôt l’allure d’une conversation.
    Je vous invite à lire ma chronique no 332 du 11 septembre portant sur « L’inquiétude nationaliste québécoise ».
    Luc Archambault a écrit :
    Merci de prendre la peine de me lire et surtout celle d’y réagir... en me citant, je remarque que vous avez oublié un point d’interrogation... Par ailleurs, j’ai dû mal m’exprimer...
    « Vains appels à l’unité ? »
    Ce qui indique que je me pose la question... Ces appels sont-ils vains ou pas... ? J’ai dû mal m’exprimer... il n’est pas vain d’y faire appel... mais c’est manifestement en vain qu’ils sont lancés... l’unité n’est pas à nos portes... Les PIistes s’en chargent... les conditions s’en chargent, les mœurs politiques s’en chargent...
    Au fait, de quelle unité s’agit-il ? Celles des forces souverainistes ou celle du peuple... ?
    [Seule, à mon avis, la force des individus réunis parmi la population pourra créer le mouvement et entraîner l’effet boule de neige afin de réaliser l’unité collective du peuple qui permettra d’atteindre la fin visée, soit l’indépendance du Québec (n. b.: La fin ou l’objectif doit être nommé et surtout défendu). Cette lutte ne peut se passer seulement DANS le régime, car elle doit transformer le régime. Cette lutte doit porter SUR le régime, ce qui signifie que la collectivité nationale prend non seulement en main sa destinée mais la maîtrise complète de son gouvernement soutenu par l’existence d’un État souverain avec toutes les compétences nécessaires pour agir tant à l’interne qu’à l’externe dans tous les domaines de la vie collective nationale (politique, économique et culturelle). Comme tel, ce n’est pas un programme de campagne électorale. Vous avez raison, en somme, si vous pensez au PEUPLE comme une FORCE. Cette notion de force ne peut pas échapper à l’esprit des indépendantistes. Ceci dit, vous comprenez que si les Québécois veulent « menacer » le statut politique du Canada-Anglais, ils devront travailler encore plus fort pour inscrire à l’agenda de tous les partis politiques l’obligation de prendre position sans même l’apparence de nous leurrer ou de nous tromper. Dans leur histoire, les Canadiens ont fait des gains quand ils étaient unis et ils ont régressé quand ils étaient divisés. Malheureusement, ils sont divisés plus que jamais depuis quarante ans. Ils l'ont été aussi avant dans leur histoire.]
    Parlons de celle des forces, de la mouvance, souverainiste... Indépendantistes, souverainistes, séparatistes, compris.
    Bien sûr que l’on ne peut avoir tous raison sur tout... Mais peut-être que nous avons tous raison sur un certain nombre de choses... Je me suis mal exprimé, d’où la méprise...
    C’est ce certain nombre de choses qui pourrait être la base de l’unité appelée de nos vœux... C’est ce que j’ai tenté de décrire... Oui, s’accorder sur le bien-fondé de la fondation par le peuple souverain du Québec de l’État souverain du Québec me semble être de mise... De fait, il me semble que toutes et tous s’accordent là-dessus.
    [Permettez-moi de dire que je n’en suis pas certain. Tous les souverainistes lévesquistes sont des associationnistes. Ils veulent corriger une bonne fois pour toutes « la maison de fou » (selon l’expression de René Lévesque) du fédéralisme canadian. Quant aux séparatistes, ils ne peuvent être rien d’autre que des indépendantistes, car il s’agit ici de se séparer du Canada et de mettre en place un État souverain guidé par un peuple, une collectivité nationale, qui veut agir par elle-même en tant que nation indépendante.]
    Reste le comment...
    [Une fois l’idée d’indépendance admise dans l’unité nationale avec cohérence et cohésion et que la fin visée est reconnue comme telle, il ne faut pas sauter l’étape du combat pour cette idée claire et rassurante pour une nation qui veut acquérir sa libération nationale. L’ordre, non pas du comment, mais surtout des moyens pour y arriver doit s’organiser et s’accomplir dans l’unité d’action (n. b. : Ce qui peut être le travail d’un groupe bien organisé et qui n’est pas nécessairement un parti politique). Les défenseurs de la langue, de l’environnement, des déshérités, de la démocratie, de l’éducation, et de tous les autres plans de développement progressif tant au plan politique, qu’économique ou culturel doivent comprendre qu’il leur faut penser dans l’optique indépendantiste. De toute façon, il faudra un jour une déclaration collective pour affirmer solennellement l’indépendance du Québec aux yeux des Québécois et du monde. Il faudra se faire reconnaître, accepter et confirmer dans ce nouveau statut d’État-nation indépendant. En peu de mots, il faut plus que du comment, il faut créer un sentiment national respecté et voulu par les Québécois eux-mêmes.]
    Le PQ a tenté un certain nombre de choses. Le PI affirme que le fait de mettre de l’avant l’idée, le fait de la défendre mieux, sur tous les fronts, toujours, tout le temps, permettrait d’atteindre le but fixé... Sans en discuter, prenant comme un fait l’existence d’un tel parti politique, d’un tel parti-pris, je dis... il a raison... qu’il en parle...
    [Le PI en parle aujourd’hui mais quand il sera dans l’orbite du domaine politique au sens restreint et général du terme, on en reparlera… Il suffit d’observer le fonctionnement des partis politiques pour comprendre qu’il ne suffit pas d’être comme le Bloc à Ottawa depuis 17-18 ans pour réussir (même avec la collaboration du PQ et inversement à créer les « conditions gagnantes ». Toutefois, on peut toujours rêver…]

    Ce qui permettrait cependant au PQ de parler de ce qu’il voudra bien parler... ce qui ne le fait pas pour autant renoncer ni au bien-fondé de la souveraineté de l’État du Québec sur laquelle il se fonde, ni contredire la validité de ce principe fondateur... Or les PIistes l’affirment... il me semble avoir tort... à plusieurs égards... Mais ils auraient raison de faire en sorte que l’indépendance politique de l’État du Québec soit mise en valeur, défendue.
    En revanche, le PQ me semble avoir tort de ne pas prendre cette énergie en considération en refusant d’en prendre acte par exemple dans une alliance électorale qui permettrait à cette mouvance de s’exprimer en terme non seulement de pourcentage, mais en terme de sièges...
    [Les partis politiques en démocratie se font la lutte pour défendre leur programme. Pourquoi multiplier les motifs de chicanes ? C’est seulement le peuple qui peut les faire bouger dans le sens où je l’expliquais ci-devant et dans de nombreuses de nos chroniques (332 en tout à ce jour).]
    Une coalition pourrait permettre à deux jours du scrutin de rallier les voix du candidat le plus susceptible de battre un candidat non membre de la coalition... allant même jusqu’à prévoir un comté pour les chefs de chaque membre de la coalition... ce qui permettrait de faire entrer à l’Assemblée nationale, sans attendre le scrutin proportionnel, un éventail de partis souverainistes... ce qui permettrait de démontrer dans les faits que l’État souverain du Québec ne serait pas voué au parti unique du PQ... ce qui me semble propice à rassurer les Québécois... qui ne veulent pas être à la merci de telle engeance... et qui ne comprennent pas qu’il n’en serait rien... parce que rien ne les incite à le penser... Québec solidaire, pourrait lui aussi faire parti de telle coalition.
    [Les coalitions politiques sont extrêmement fragiles. C’est presque un mythe. Les alliances aussi sont fragiles et encore plus les grandes alliances. Réunir des gens qui ne cherchent pas à bâtir sur des idées communes propres à l’idée d’indépendance véritable est un leurre même s’il est naïf. On ne peut pas dire que le régime parlementaire de type britannique brille beaucoup dans ce sens. Un parti politique est un parti politique. Il doit gagner ou perdre un jour ou l’autre les élections.]
    Ce qui semble tout le contraire de l’unité visée qui regrouperait sous un même parti, toutes obédiences confondues, les souverainistes... Mais qui pourrait provoquer l’unité des Québécois sur l’opportunité de créer l’État souverain en question, puisque le pluralité politique manifeste de cette supposée désunion, serait dès lors garante que l’accession Québec à la souveraineté de l’État ne nous plongerait pas dans une démocratie à parti unique, comme les canadianisateurs l’ont si souvent laissé entendre... étant donné que l’unanimisme est élevé au rang de priorité nationale par la logique de l’unité souverainiste...
    En somme l’unitarisme désiré, tel du reste que voulu par le PQ, est peut-être justement ce qui a empêché l’unité du peuple du Québec se voulant maître chez lui par ailleurs...
    [Ma remarque précédente est aussi valide au sujet de ce que vous venez d’écrire. L’unité dont il est question concerne des idées qui vont dans l’optique indépendantiste avant tout. Donc, un regroupement de gens qui pensent et qui agissent dans cette optique avant tout.]
    En somme... tout le monde aurait raison... en partie raison... Le peuple du Québec le premier... lui qui jusqu’à maintenant a préféré temporiser... pris dans l’étau du Canada et celui du PQ... Le fait qu’il tienne à élire à Ottawa de bloquiste, et à Québec de fédéralistes... indique bien qu’il aime bien se donner une police d’assurance qui police les pouvoirs et l’ascendant des uns et des autres... C’est pourquoi les démocraties ont deux centres de pouvoir... l’alternance n’étant pas suffisante... Chambre basse, Chambre haute...
    [En effet, les Québécois sont pris dans « l’étau du Canada », ce qui est l’ANNEXION. La question consiste à prendre les moyens pour sortir de l’annexion et c’est par l’indépendance du Québec. Cet objectif ne peut pas être négociable. Si l’idée n’est pas comprise, il faut l’expliquer. Ce n’est pas la multiplication des partis souverainistes ou la grande alliance qui va faire la différence. Les combats politiques et le régime parlementaire britannique sont ce qu’ils sont. Il faut faire plus et différemment. En démocratie, tous les citoyens ne deviennent pas nécessairement membres d’un parti unique ; d’ailleurs, le plus grand nombre de citoyens n’est membre d’aucun parti politique et encore moins d’un « parti unique » comme vous le dites ci-après.]
    Le parti unique que nous désirons est peut-être l’empêchement premier dans lequel on se trouve...
    L’ADQ, qui a déjà voté pour le OUI, s’il cessait de vouloir phagocyter la clientèle de droite du Parti Libéral, et s’il pouvait compter sur la droite souverainiste, pourrait trouver intérêt à joindre une telle coalition... Ce qui en apparence irait à l’encontre de l’unité souhaitée ici, mais contribuerait peut-être à faire naître l’unité du peuple souverain du Québec fondateur de l’État souverain du Québec... puisque plusieurs partis de différentes obédiences y seraient favorables, les uns d’une manière tacite, les autres d’une manière prosélyte... créant les conditions favorables à son avènement. En toute désunion, sauf sur le bien-fondé de la souveraineté du peuple du Québec, fondateur de l’État souverain.
    [Vous faites, en somme, la démonstration que le regroupement ponctuel ou même la fusion de partis politiques ne règlerait pas le problème. Vous avez raison, mais vous me semblez un peu trop optimiste.]
    Reste que, ce nouvel environnement exige un peu de rigueur et surtout le fait de cesser de s’attaquer mutuellement sur le fond. Chaque parti étant partie du même programme politique favorable à la création de l’État souverain. Chacun s’affairant à présenter à sa manière, son bien-fondé... et les moyens d’y parvenir. Le PQ a souvent écarté l’étude même de mesures jugées par trop souverainistes... soit ! L’inconvénient non négligeable, c’est que ces mesures, ces idées, ne sont pas défendues sur la place publique, alors même qu’elles pourraient contribuer à l’avènement de ce que le PQ souhaite... ce qui laisse le champ libre au PI... Quantité de choses passées sous silences pourraient y trouver un vecteur pour exister dans l’espace public... voire à l’Assemblée nationale. Ce qui pourrait dans un contexte de coalition, profiter au peuple, qui pourrait être animé, mobilisé, permettant ainsi au PQ d’avancer. Pressé par une frange de l’opinion publique favorable à ce qui leur serait présenté par le PI, alors même qu’il s’est empêché de le faire depuis si longtemps.
    [On peut comprendre que la politique est l’art du possible quand c’est DANS le régime. Or, quand le combat porte SUR le régime, on a bien d’autres chats à fouetter que de faire des débats de provinciaux comme viennent de le faire dans les journaux plusieurs personnes en vue parmi les souverainistes. Pourquoi ne prennent-ils pas le temps de recueillir des fonds qui permettraient d’unir les Québécois dans un MOUVEMENT bien organisé et tentaculaire qui prônerait clairement l’indépendance du Québec. Faire véritablement un travail de sape.]
    C’est ce que désirait René Lévesque... il désirait que le RIN assure sa pérennité... Pierre Bourgault voulait l’unité... on sait ce que cela a donné... Peut-être pourrions-nous tenter autre chose... Une unité ontologique, dans une diversité politique. Une unité de principe fondateur, dans une diversité politique pour le défendre et illustrer...
    Le PI ne veut pas gouverner un État provincial... soit... ! Ça tombe bien, un autre parti souverainiste, lui, veut le faire... pour créer, à force, l’État souverain... Quel est le problème ? Cela demande un peu de discipline cependant... comme celle de cesser de se concurrencer... chacun s’occupant d’une partie du dossier, sans se dénigrer mutuellement... Cela demande quelques ajustements... comme transformer sa culture de l’affrontement obligé... en culture de la synergie et de la convergence... C’est comme ça que le parti socialiste en France a fini par donner au peuple de France une idée de ce que pourrait être ce pays dans telle mouvance... l’anéantissement de communiste n’a pas vraiment aidé... du reste, il resurgit de ses cendres... peut-être un bon signe...
    J’ai longtemps pensé que la pire chose qui pourrait survenir était la scission du PQ... Québec solidaire, PI, ADQ... tout ça me semblait être suicidaire... Mais puisque ça existe maintenant.... autant faire avec...
    Non ?
    Je réfléchis tout haut !
    Les militants seraient dispersés oui... mais ne seraient plus divisés... enfin... pas sur ce qui les unit au peuple souverain du Québec et le but qu’il endosse, être maître chez lui... but qu’il endosserait volontiers si les canadianisateurs ne l’inondaient pas de chantage, de menaces de représailles, de sophismes et de manipulations commanditaires.
    Les militants disposeraient d’une plate forme commune et auraient plus de marges, de voies, de véhicules, ce contenants, pour exprimer largement leurs différentes raisons d’espérer... leurs différents et multiples arguments... cela en comptant sur une union réelle et factuelle, en comptant sur le fait que leurs adhésion électives, ne compromettent rien sur le fond... parce que l’unité structurelle serait fonctionnelle, politiquement, électoralement et référendairement... parlant
    Reste à trouver le moyen de contrer cette canadianisatrice mainmise dotée maintenant de plus de moyens pour ce faire, dans une diversité plus grande... et un plus complet étalage...
    Est-ce irréaliste ?
    Sans doute... je ne suis qu’un artiste... ni un stratège... ni un politique... mais bon... faut faire avec... ça aussi...
    [Se mettre en mode d’ACTION impose l’ORGANISATION. L’organisation que les indépendantistes ont besoin, ce n’est pas un tierce parti ou une kyrielle de partis politiques pseudo-indépendantistes avec des idées pseudo-indépendantistes ni même avec des chefs qui un jour sont souverainistes et qui deviennent un bon matin des fédéralistes de réforme ou des souverainistes de réforme, ce qui est du pareil au même. Nous n’avons pas besoin d’une ontologie indépendantiste, mais d’une pratique de la pensée dans l’optique indépendantiste. C’est bien différent. Et c'est bien différent aussi de tout ce bruit journalistique sur l’indépendance ou la souveraineté qui nous mène nulle part. On peut pétrir la pâte longtemps, mais si on ne la chauffe pas, elle ne lèvera JAMAIS. C’EST-CE QUI SE PASSE EN CE MOMENT. Au fond, les Québécois s’engourdissent dans un pseudo-confort politique. ]

  • Michel Guay Répondre

    10 septembre 2008

    L'unité des indépendantistes s'impose pour contrer les fédéralistes divisionnnistes et ce ne sera pas les partis divisionnistes qui réaliseront cette unité qui seule pourra permettre au Parti Québecois de nous faire passer de 49% d'indépendantistes en 1995 avant ces grandes divisions commandités à une majorité absolu de décolonisés donc qui seule pourra nous permettre d'atteindre l'indépendance politique, économique et culturelle de notre pays le Québec .
    Pour y parvenir le Parti Québecois doit créer cette unité indépendantiste en y travaillant jour et nuit soir et matin en rassemblant la droite le centre et la gauche

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 septembre 2008

    Monsieur Deshaies,
    Qui a écrit ceci ? : « Pourtant, les Québécois veulent que les partis politiques s’entendent pour régler cette question une fois pour toutes. Ils veulent la fin des lementations et des solutions avortées. Ils souhaitent que le Québec rapatrie les compétences et les budgets qui leur permettraient de résoudre leurs problèmes de société.
    Une démarche claire menant à un résultat sur la base d’une décision qui ne dépend que de nous est nécessaire. L’alliance entre souverainistes et autonomistes au-delà des divergences partisanes est la façon d’y parvenir. »
    Vous avez reconnu bien sûr l’essence de ce texte très concis de Gilbert Paquette : « La nécessaire alliance. » 2008, Les Intouchables, 150pp Cette thèse part de la constatation suivante : « Les indépendantistes et les autonomistes constituent la vaste majorité de la population du Québec. Leur alliance procurerait au Québec le rapport de force dont il a besoin pour se dégager du carcan fédéral. »
    « …ne signifie pas pour autant que les souverainistes doivent se déguiser en autonomistes du moment, comme cela fut le cas lors de l’épisode du beau-risque… l’autonomie du Québec au sein du Canada a de nouveaux défenseurs. Laissons-les défendre leurs positions, mais continuons à défendre vigoureusement notre option, démontrons la nécessité du rapatriement de tous les pouvoirs au Québec et le changement profond de dynamique sociétale que constitue l’indépendance. »
    Monsieur Luc A retrouvera dans ce texte bien ramassé les idées qu’il vous répète en « réfléchissant tout haut » : « …pacte électoral avec l’ADQ et d’autres formations politiques ou, à défaut, être véhiculée uniquement par la Parti québécois jusqu’à l’obtention d’un consensus clair, que celui-ci s’exprime par une majorité de députés et de votes à l’Assemblée nationale ou par une consultation populaire. Dans le cas d’un pacte électoral, on additionnerait les votes des candidats des partis qui participent à l’élection pour déterminer le pourcentage d’appui de la population…les partis s’engageraient à respecter l’opinion majoritaire… » (ici on parle d’une proposition en trois options).
    L’intérêt de raviver cette option réside dans le fait qu’elle additionne et rassemble une majorité de la population ayant déjà ses représentants à l’Assemblée. Comme il y a péril en la demeure, on n’a pas le temps de fonder de nouveaux mouvements ou partis, pas même de réunir des États Généraux. Suffit d’une Nécessaire alliance (stratégie électorale) des forces déjà en place.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2008

    @ M. Deshaies
    Merci de prendre la peine de me lire et surtout celle d’y réagir... en me citant, je remarque que vous avez oublié un point d’interrogation... Par ailleurs, j’ai dû mal m’exprimer...
    « Vains appels à l’unité ? »
    Ce qui indique que je me pose la question... Ces appels sont-ils vains ou pas... ? J’ai dû mal m’exprimer... il n’est pas vain d’y faire appel... mais c’est manifestement en vain qu’ils sont lancés... l’unité n’est pas à nos portes... Les PIistes s’en chargent... les conditions s’en chargent, les mœurs politiques s’en chargent...
    Au fait, de quelle unité s’agit-il ? Celles des forces souverainistes ou celle du peuple... ?
    Parlons de celle des forces, de la mouvance, souverainiste... Indépendantistes, souverainistes, séparatistes, compris.
    Bien sûr que l’on ne peut avoir tous raison sur tout... Mais peut-être que nous avons tous raison sur un certain nombre de choses... Je me suis mal exprimé, d’où la méprise...
    C’est ce certain nombre de choses qui pourrait être la base de l’unité appelée de nos vœux... C’est ce que j’ai tenté de décrire... Oui, s’accorder sur le bien-fondé de la fondation par le peuple souverain du Québec de l’État souverain du Québec me semble être de mise... De fait, il me semble que toutes et tous s’accordent là-dessus. Reste le comment...
    Le PQ a tenté un certain nombre de choses. Le PI affirme que le fait de mettre de l’avant l’idée, le fait de la défendre mieux, sur tout les fronts, toujours, tout le temps, permettrait d’atteindre le but fixé... Sans en discuter, prenant comme un fait l’existence d’un tel parti politique, d’un tel parti-pris, je dis... il a raison... qu’il en parle...
    Ce qui permettrait cependant au PQ de parler de ce qu’il voudra bien parler... ce qui ne le fait pas pour autant renoncer ni au bien-fondé de la souveraineté de l’État du Québec sur laquelle il se fonde, ni contredire la validité de ce principe fondateur... Or les PIistes l’affirment... il me semble avoir tort... à plusieurs égards... Mais ils auraient raison de faire en sorte que l’indépendance politique de l’État du Québec soit mise en valeur, défendue.
    En revanche, le PQ me semble avoir tort de ne pas prendre cette énergie en considération en refusant d’en prendre acte par exemple dans une alliance électorale qui permettrait à cette mouvance de s’exprimer en terme non seulement de pourcentage, mais en terme de sièges... Une coalition pourrait permettre à deux jours du scrutin de rallier les voix du candidat le plus susceptible de battre un candidat non membre de la coalition... allant même jusqu’à prévoir un comté pour les chefs de chaque membre de la coalition... ce qui permettrait de faire entrer à l’Assemblée nationale, sans attendre le scrutin proportionnel, un éventail de partis souverainistes... ce qui permettrait de démontrer dans les faits que l’État souverain du Québec ne serait pas voué au parti unique du PQ... ce qui me semble propice à rassurer les Québécois... qui ne veulent pas être à la merci de telle engeance... et qui ne comprennent pas qu’il n’en serait rien... parce que rien ne les incite à le penser... Québec solidaire, pourrait lui aussi faire parti de telle coalition.
    Ce qui semble tout le contraire de l’unité visée qui regrouperait sous un même parti, toutes obédiences confondues, les souverainistes... Mais qui pourrait provoquer l’unité des Québécois sur l’opportunité de créer l’État souverain en question, puisque le pluralité politique manifeste de cette supposée désunion, serait dès lors garante que l’accession Québec à la souveraineté de l’État ne nous plongerait pas dans une démocratie à parti unique, comme les canadianisateurs l’ont si souvent laissé entendre... étant donné que l’unanimisme est élevé au rang de priorité nationale par la logique de l’unité souverainiste...
    En somme l’unitarisme désiré, tel du reste que voulu par le PQ, est peut-être justement ce qui a empêché l’unité du peuple du Québec se voulant maître chez lui par ailleurs...
    En somme... tout le monde aurait raison... en partie raison... Le peuple du Québec le premier... lui qui jusqu’à maintenant a préféré temporiser... pris dans l’étau du Canada et celui du PQ... Le fait qu’il tienne à élire à Ottawa de bloquiste, et à Québec de fédéralistes... indique bien qu’il aime bien se donner une police d’assurance qui police les pouvoirs et l’ascendant des uns et des autres... C’est pourquoi les démocraties ont deux centres de pouvoir... l’alternance n’étant pas suffisante... Chambre basse, Chambre haute...
    Le parti unique que nous désirons est peut-être l’empêchement premier dans lequel on se trouve...
    L’ADQ, qui a déjà voté pour le OUI, s’il cessait de vouloir phagocyter la clientèle de droite du Parti Libéral, et s’il pouvait compter sur la droite souverainiste, pourrait trouver intérêt à joindre une telle coalition... Ce qui en apparence irait à l’encontre de l’unité souhaitée ici, mais contribuerait peut-être à faire naître l’unité du peuple souverain du Québec fondateur de l’État souverain du Québec... puisque plusieurs partis de différentes obédiences y seraient favorables, les uns d’une manière tacite, les autres d’une manière prosélyte... créant les conditions favorables à son avènement. En toute désunion, sauf sur le bien-fondé de la souveraineté du peuple du Québec, fondateur de l’État souverain.
    Reste que, ce nouvel environnement exige un peu de rigueur et surtout le fait de cesser de s’attaquer mutuellement sur le fond. Chaque parti étant partie du même programme politique favorable à la création de l’État souverain. Chacun s’affairant à présenter à sa manière, son bien-fondé... et les moyens d’y parvenir. Le PQ a souvent écarté l’étude même de mesures jugées par trop souverainistes... soit ! L’inconvénient non négligeable, c’est que ces mesures, ces idées, ne sont pas défendues sur la place publique, alors même qu’elles pourraient contribuer à l’avènement de ce que le PQ souhaite... ce qui laisse le champ libre au PI... Quantité de choses passées sous silences pourraient y trouver un vecteur pour exister dans l’espace public... voire à l’Assemblée nationale. Ce qui pourrait dans un contexte de coalition, profiter au peuple, qui pourrait être animé, mobilisé, permettant ainsi au PQ d’avancer. Pressé par une frange de l’opinion publique favorable à ce qui leur serait présenté par le PI, alors même qu’il s’est empêché de le faire depuis si longtemps.
    C’est ce que désirait René Lévesque... il désirait que le RIN assure sa pérennité... Pierre Bourgault voulait l’unité... on sait ce que cela a donné... Peut-être pourrions-nous tenter autre chose... Une unité ontologique, dans une diversité politique. Une unité de principe fondateur, dans une diversité politique pour le défendre et illustrer...
    Le PI ne veut pas gouverner un État provincial... soit... ! Ça tombe bien, un autre parti souverainiste, lui, veut le faire... pour créer, à force, l’État souverain... Quel est le problème ? Cela demande un peu de discipline cependant... comme celle de cesser de se concurrencer... chacun s’occupant d’une partie du dossier, sans se dénigrer mutuellement... Cela demande quelques ajustements... comme transformer sa culture de l’affrontement obligé... en culture de la synergie et de la convergence... C’est comme ça que le parti socialiste en France a fini par donner au peuple de France une idée de ce que pourrait être ce pays dans telle mouvance... l’anéantissement de communiste n’a pas vraiment aidé... du reste, il resurgit de ses cendres... peut-être un bon signe...
    J’ai longtemps pensé que la pire chose qui pourrait survenir était la scission du PQ... Québec solidaire, PI, ADQ... tout ça me semblait être suicidaire... Mais puisque ça existe maintenant.... autant faire avec...
    Non ?
    Je réfléchis tout haut !
    Les militants seraient dispersés oui... mais ne seraient plus divisés... enfin... pas sur ce qui les unit au peuple souverain du Québec et le but qu'il endosse, être maître chez lui... but qu'il endosserait volontiers si les canadianisateurs ne l'inondaient pas de chantage, de menaces de représailles, de sophismes et de manipulations commanditaires.
    Les militants disposeraient d'une plate forme commune et auraient plus de marges, de voies, de véhicules, ce contenants, pour exprimer largement leurs différentes raisons d'espérer... leurs différents et multiples arguments... cela en comptant sur une union réelle et factuelle, en comptant sur le fait que leurs adhésion électives, ne compromettent rien sur le fond... parce que l'unité structurelle serait fonctionnelle, politiquement, électoralement et référendairement... parlant
    Reste à trouver le moyen de contrer cette canadianisatrice mainmise dotée maintenant de plus de moyens pour ce faire, dans une diversité plus grande... et un plus complet étalage...
    Est-ce irréaliste ?
    Sans doute... je ne suis qu'un artiste... ni un stratège... ni un politique... mais bon... faut faire avec... ça aussi...

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2008

    Un appel à l’unité des Québécois s’impose obligatoirement. Luc Archambault s’interroge sur les « vains appels à l’unité ». Nous croyons qu’il en saisit l’importance, mais…
    7 septembre 2008 Bruno Deshaies
    Voici comment nous comprenons le problème à la suite de son commentaire.
    Nous cherchons des stratégies pour réaliser l’indépendance du Québec. Nous discutons fort jusqu’à se tirer dans le pied. Si en plus, on tient à ce que chacun ait son opinion sur l’indépendance à sa façon, alors on constate l’effet historique devant nous.
    Suffit-il d’avoir raison ? Une réflexion à ce sujet pourrait devenir passionnante (cf. l’hyperlien ci-dessous).
    S’opposer les uns les autres en se disant que nous avons tous raisons est facile à dire. Or, il me semble, que ce syllogisme qui porte sur la raison ne tient pas la route. Nous ne pouvons pas avoir tous raison et tort en même temps. Comme dirait le philosophe : « pour convaincre, il faut avoir raison et si on a raison, il doit bien y avoir des raisons de le penser ou des preuves » (cf. l’hyperlien ci-dessous).

    Nous comprenons la difficulté pour notre collectivité nationale québécoise de saisir toute la portée d’être indépendante. La pesanteur de l’ANNEXION et la chape de plomb fédéraliste nous laissent peu de liberté pour penser dans l’optique indépendantiste. Quant à nous, l’idée que « le reste s’imposera de soi... » est très loin d’être sûre.
    Nous comprenons aussi que la réflexion générale sur le fédéralisme qui inonde nos médias ainsi que tous les points de vue et les opinions émises ou recueillies sur le site Vigile.net ne sont pas sans valeur.
    Il n’y a pas de doute en notre esprit qu’un nombre appréciable de Québécois a, au fond du cœur, le goût du Québec indépendant. En vérité, ils sont désireux de pouvoir se gouverner par eux-mêmes sans l’interposition d’un autre gouvernement superposé. Toutefois, ce segment important de la population a souvent le sentiment que les chefs souverainistes, sans être complètement en déroute, sont néanmoins mal organisés et divisés ou qu’ils se font beaucoup d’illusions. Sans compter que leur pensée s’illustre d’exemples à courte vue : un projet de loi, une campagne électorale, une constitution provinciale, un scandale, etc. Ils s’enlisent dans la lutte nationale au second degré, soit celle des moyens. On peut faire mieux que les autres ! On est les seuls à défendre les intérêts du Québec. On va mieux gouverner. On sera un BON gouvernement.
    Il est vrai, comme le dit Luc Archambault, qu’« on n’a juste pas fini de travailler... de vivre... ». Cependant, il nous manque beaucoup de choses et, en particulier, « un portail unique » qui concrétiserait les efforts particuliers tant des individus que des groupes dans la société québécoise.
    L’unité des Québécois ne se fera pas tant et aussi longtemps que nous tergiverserons sur la nature et l’objectif même de l’indépendance du Québec. Les débats dans l’ordre des moyens ont conduit le PQ de René Lévesque dans un cul-de-sac. Il est inutile de répéter la même erreur agrémentée d’un joyeux pragmatisme simpliste ou d’ironie glaciale. {{Tous nos moyens seront et demeureront provinciaux si les Québécois ne s’affranchissent pas de la domination fédéraliste canadian.
    Il est nécessaire de réaliser l’union des forces indépendantistes. Et ça, ce n’est pas une question de générations comme le laissent entendre trop souvent des souverainistes vedettes des années 1970 et les suivantes. L’indépendance du Québec concerne toutes les générations de Québécois et de Québécoises.
    Vive l’union de toutes les forces indépendantistes !
    Bruno Deshaies

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2008

    En attendant, il importe de mettre un terme au syndrome de chacun dans son coin.
    6 septembre 2008 Bruno Deshaies
    Ce commentaire est inspiré par celui de PierreB ci-devant. Quant au point de vue de Luc Archambault, j’y reviendrai plus tard.
    Selon nous, il y a tellement de gens qui écrivent sur Vigile et tellement qui nous lisent, qu’il est difficile de comprendre pourquoi les communications sont si difficiles entre nous. Même que la seule réponse d’un accusé réception d’un courrier ou qu’une franche discussion entre deux indépendantistes sont impossibles – sauf de rares exceptions. Il faut oublier l’idée même d’une rencontre. C’est le refus pur et simple.
    J’aurais du travail en équipe à faire faire à bien des indépendantistes. Encore faut-il la bonne volonté et le désir de connaître ? Pour le moment, nous avons des chroniqueurs comme Philippe Trempe dans sa Tribune libre de Vigile du mardi 2 septembre 2008 qui s’imagine, lui, que la politique provinciale accompagnée d’un programme de gouvernement provincial finira par nous faire traverser le Rubicon de l’indépendance.
    C’est se méprendre terriblement.
    Nous avons en ce moment deux partis politiques qui prétendent défendre la souveraineté, le PQ et le BQ. Vient de s’ajouter le PI. Où en sont-ils arrivés avec leur stratégie ? Tout ce qui s’est fait dans le passé nous a conduits là où nous sommes aujourd’hui. C’est un fait historique. Quand on agit en provincial, c’est qu’on pense en provincial. Des autonomistes au Québec, on en a dans tous nos partis politiques provinciaux. Ils sont tous fédéralistes ! Combien sont-ils sur Vigile à bredouiller la pensée fédéraliste en s’imaginant être des indépendantistes ?
    Réfléchissez sur le grand Lucien, le rassembleur, qui a succédé à Parizeau avec le trémolo dans la voix des Québécois, et après… Quel désastre, pour ne pas dire quel désert ! Il ne faut plus réagir mais agir pour s’unir d’abord et se réunir et puis agir avec cohérence et ténacité, voire même avec pugnacité.
    Nous constatons enfin que quelques Québécois ont répondu à José Fontaine au sujet de sa dernière chronique du samedi 30 août 2008 sous le titre « On est souverain si on le veut ». Malheureusement, la volonté ne peut pas tout faire. On en sait quelque chose au Québec, n’est-ce pas ? Les indépendantistes devront apprendre à se liguer et à désirer autre chose que de faire du journalisme. Les forces profondes de l’histoire se moquent éperdument de la volonté.
    Les attaques ne doivent pas se concentrer sur nous, entre nous et contre nous, mais contre l’optique fédéraliste en tant que telle. Ou mieux encore, il serait préférable de talonner les médias à un point tel qu’ils ne pourraient plus ignorer ou repousser du revers de la main la nouvelle donne des indépendantistes. Il faut mettre un terme au comportement des indépendantistes du chacun dans son coin. La multitude de voix indépendantistes qui choisissent des voies de travers par ci par là inquiète les vrais indépendantistes.
    Bruno Deshaies
    http://blogscienceshumaines.blogspot.com/

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2008

    Vains appels à l'unité ?
    Les PIistes veulent avoir raison... du moins certains d'entre eux. M. Dehaies veut avoir raison, je veux avoir raison, nous voulons toutes et tous avoir raison...
    Et... nous avons tous raison...
    Les PIistes ont raison de vouloir parler d'indépendance, M. Dehaies a raison quand il décrit, fort bien, le « mouvement canadianisateur ». En face... nous sommes bien mal « organisés ». Je pourrais m'en désoler... mais je n'y parviens pas...
    Malgré notre côté brouillon... dans un climat d'affrontement, dans le désordre... c'est le mouvement qu'on appelle de nos voeux qui est en marche sous nos yeux... Oui il est tout croche... et cela est partie de notre combat... c'est l'une des innombrables données du problème que nous nous employons à résoudre, pour y trouver LA solution... Or, il n'y a pas UNE solution... il n'y a qu'une longue marche vers l'affranchissement. Le mouvement existe... il est vivant... actif.
    Le reste s'imposera de soi...
    M. Deshaies dit :
    « Les hommes et les femmes d’action doivent se rencontrer, se parler, échanger et s’entendre sur des idées communes, claires et inspirantes qui offrent non plus que du rêve mais bien des conditions qui favorisent des actions communes et convergentes. Ce travail impose une union de pensée et le désir de consolider une direction unique susceptible de mettre en marche dans la même direction des combattants dispersés, désunis donc impuissants. »
    J'abonde... et ici, ils et elles se parlent, échangent... c'est bien là le mouvement... dont on parle... il chemine... viendra un temps où à force, émergeront sur ces bases, une « entente «, « des idées communes, claires et inspirantes ». Cela est déjà le cas... Internet permet cela... depuis bien peu... normal qu'habitué à consommer des discours, nous balbutiions les nôtres, il faut s'apprivoiser au fait de parler, d'entendre aussi cette parole... unique... C'est la première fois que tant de gens ont un contenant pour y déposer telle et si multiple, et si diverse parole... souverainiste, indépendantiste... Auparavant... elle n'était que perdue dans des lieux où elle se perdait... congrès politiques, réunions de cuisine... Maintenant, elle est pérenne... on peut aller, revenir, dans un corpus qui n'existait pas et qui n'était que l'apanage de nos élites, de nos chefs... via les médias écrits... vite jetés à la poubelle...
    Ici, pour la première fois de notre histoire nous avons accès à celle du peuple... et forme un ensemble permanent. Normal que cela prenne du temps à se comprendre, à s'entendre... Normal que prenne du temps le fait qu'émerge un consensus... sur un plan d'actions concertées... Je n'y vois aucun problème... aucun handicap, au contraire... Cela participe à la masse critique qui fait le poids dans la balance des canadianisateurs partie de la machine politique, sociétale, technocratique, fort bien décrite par M. Dehaies.
    Je ne suis pas sûr qu'ils soient mort de rire les canadianisateurs... vraiment pas sûr... Si c'est le cas... s'ils rient... ce serait la preuve qu'ils font fausse route... Il n'y a pas de querelle, de passion, si le sujet n'est pas passionnant... Manifestement il l'est... et c'est tout le contraire de ce qu'ils tentent d'imposer dans l'espace public... « la question est dépassée, elle n'intéresse personne... » Cela est tout à fait faux et se trouve incomparablement contredit par le « mouvement » en cours entre autres dans ces pages...
    Action Nationale
    Je viens de recevoir par la poste copie du No Septembre 2008 de La Revue de l'Action Nationale... On y trouve tout le contraire de la déroute... Achetez en grand nombre ce No, et tous les autres...
    Voilà de la convergence militante...
    Manquent beaucoup de choses cependant... un portail unique vers toute cette mouvante mouvance, manquent... et manquent...
    Toutes choses que nous construisons à chaque jour, chacun comme on le peut, avec les moyens que l'on a...
    M. Dehaies a raison, il a tout mon appui... Le mouvement est en marche... c'est lui qui soutient l'ordre politique qui sans fondement s'effondre... Or... il ne s'effondre pas en dépit des apparences... Ce site Internet le prouve comme pas un... et... il y en a d'autres... et... demain est un autre jour... on n'a juste pas fini de travailler... de vivre...
    Luc A.
    PS
    Les autres n'ont pas pour autant tort... il suffit de trouver le bon angle pour réaligner tout ça... Une chose... tentons de nous appuyer mutuellement... dans nos différences, voire dans nos divergences... Tentons de trouver nos raisons communes... à focaliser, dans un rayon de ce cercle d'échange, des actions communes... celle présentement en cours est une prise de parole unique, irréductible... qui vaut en soi... tout le poids de chaque main tapant les touches de chaque clavier au bout de chaque connexion internautique, le poids de l'énergie de chaque être au bout de ces doigts... séparément et collectivement dans le tout qu'ils forment... c'est à mes yeux, géant... Je n'ai jamais rien vu de tel... Cela vit, bouge, rayonne, incroyablement... et ne peut que donner, produire un résultat...

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2008

    D'où l'importance d'un rassembleur. D'un chef. Pas d'un chef qui donne des ordres. D'un chef qui coordonne le projet.
    Pas un messie! Un chef qui n'est pas au-dessus de tous, mais qui les rassemble tous, à cause de la clarté de son projet.
    Nous n'avons ni ce projet précis avec des mots précis, ni ce chef qui rassemble.
    Pierre B.

  • Bruno Deshaies Répondre

    30 août 2008

    30 août 2008 Bruno Deshaies
    Bonsoir M. Richard Côté,
    Si je pense bien interpréter ces deux phrases :
    « À entendre certains politiciens, il faudrait être bilingue pour avoir un avenir.
    Nous ne saurions que faire de notre indépendance... »

    Je crois que vous liez ces deux énoncés. Et si tel est le cas, vous avez bien raison de dire au début de votre commentaire que c'est « Lamentable.»
    Si vous êtes né avnt 1960, vous êtes dans la cinquantaine aujourd'hui.
    Les indépendantistes comptent sur vous pour faire partir le MOUVEMENT, c'est-à-dire cette action qui mobilisera la population. Il n'est pas besoin d'être membre d'un parti politique pour agir comme citoyen. Toutefois, les indépeendantistes doivent être en mesure d'agir et de réagir comme groupe organisé. Ce qui n'est pas le cas en ce moment, et c'est L A M E N T A B L E come vous le dites.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2008

    Lamentable,
    C'est le seul mot que je trouve quand je lis certaines opinions venant des ultra-indépendantistes.
    Diviser pour mieux régner; le Gouvernement Fédéral doit se rouler par terre de voir les independentistes, souverainistes et autonomistes s'entre-déchirer entre eux et n'arriver a aucun accord sur l'avenir du Québec. Le peuple Québécois-Français n'est pas né avec la révolution tranquille; je suis né avant 1960 et je parle français, mes parents parlaient français et mes grand-parents aussi.
    Après des années de gouvernements séparatistes nous n'avons pas encore de constitution québécoise, qui pourtant serait un puissant symbole, (pensons a notre drapeau du Québec), pas de citoyenneté québécoise. Notre système d'éducation est une farce, l'enseignement du français, de l'histoire est déficient et le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse continuera de diluer notre identité.
    Nous n'utilisons même pas nos pouvoir de province pour faire avancer et rayonner notre culture; tout cela, de peur de passer pour un peuple refermé sur lui-même. A entendre certains politiciens, il faudrait être bilingue pour avoir un avenir.
    Nous ne saurions que faire de notre indépendance...
    Ne vous y trompez pas; je suis profondément nationaliste, l'histoire de la Nouvelle-France et du Québec me fascine et j'utilise le français presque exclusivement, en voyage, même si je me débrouille en anglais et je peux lire un peu L'espagnol.
    Et avec Internet, on peut être ouvert sur le monde...en français.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2008

    Vous faites continuellement un faux débat M. Bousquet.
    Si l’indépendance du Québec devait être faite elle le serait en ce moment. Or, malgré tout ce que vous écrivez répétitivement, M. Bousquet, il n’y a pas un gros progrès quant à la diffusion de la pensée indépendantiste.
    Le problème en soi n’est pas le SOCIAL, c’est le NATIONAL, c’est-à-dire tout ce qui se rapporte aux relations avec les autres collectivités.
    Ce problème, M. Bousquet, vous l’escamoter en nous disant que tout est dans le tout, que la partie fait le tout et que le tout est composé de toutes ses parties.
    Vous dites M. Bousquet et je cite : « LES CHANGEMENTS DANS LA BONNE DIRECTION "VERS LA SOUVERAINETÉ AVEC OU SANS SOUVERAINETÉ ET/OU PARTENARIAT OU L’INDÉPENDANCE OU UNE VRAIE CONFÉDÉRATION" "TROIS CHOSES ACCEPTABLES" AUX QUÉBÉCOIS, ARRIVERONT PAR SURCROIT. »
    Aussi bien dire le statu quo M. Bousquet !

  • Michel Guay Répondre

    29 août 2008

    Notre combat de libération doit être simplifié genre unité nationale indépendantiste , francisation de tous les emplois au Québec et notre ouverture rentable au monde .
    Ottawa nous divise , détruit notre cohésion linguistique et nous ferme le monde .
    L'unité nationale est incontournable pour réaliser notre décolonisation , en rapatrriant au Québec toutes nos taxes nos impôts et nos fonds consolidés et rendre possible notre représentation dans les deux cents pays du monde
    Nous perdons des dizaine de milliards de dollars par année en laissant les ambassades canadians nous représenter dans le monde , nous perdons notre langue en confiant bêtement cinquante pour cent de nos impôts à des unilingues anglais à Ottawa et nous sommes privé de notre force nationale en nous laissant diviser en partis bidons par des fédéralistes à la Charest et Dumont .

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2008

    Complément de réponse :
    M. Deshaies suggère la création d'un autre mouvement. On a déjà la SSJB, le Conseil de la souveraineté du Québec, la Société nationale des Québécois et bien d'autres organismes francophones pour la souveraineté qui se complètent ou se combattent pour l'indépendance". Nous en avons déjà trop.
    Trop de partis politiques qui se combattent pour savoir lequel est plus digne du pays du Québec à venir. Une chicane qui est une "une belle niaiserie, à mon avis" Des séparatistes se sont séparés du PQ qui se sépareront encore. Une histoire sans fin pour celles et ceux qui aiment mieux partir quand ils se sentent en minorité. Des minoritaires "minorisés".

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2008

    M. Deshaies, vous écrivez : «Les hommes et les femmes d’action doivent se rencontrer, se parler, échanger et s’entendre sur des idées communes, claires et inspirantes qui offrent non plus que du rêve mais bien des conditions qui favorisent des actions communes et convergentes. Ce travail impose une union de pensée et le désir de consolider une direction unique susceptible de mettre en marche dans la même direction des combattants dispersés, désunis donc impuissants.»
    Vous suggérez d'abandonner les palabres et la politique partisane " la politique ne peut être que partisane" pour des rencontres qui favoriseraient des actions communes et convergentes ? Si une direction unique émergeait de ces rencontres, très bien mais...quoi réaliser avec des fédéralistes au pouvoir à Québec et à Ottawa ? M. Deshaies.
    Les indépendantistes de bonne volonté devraient se réunir dans un parti politique s'ils veulent que les choses politiques changent. L'Ordre de Jacques-Cartier "la patente", bien que très nationaliste francophone, ne s'est jamais transformé en parti politique et n'a pas changé grand chose en faveur des pouvoirs du Québec dans le fédération ni n'a fait avancer l'idée de l'indépendance du Québec. C'est Duplessis, avec son impôt provincial", Lesage avec sa nationalisation des compagnies d'électricité et Lévesque et Parizeau avec tout ce qu'ils réussit ensemble pour l'avancement des Québécois qui ont fait évoluer les choses du bon côté pour les francophones québécois, par la politique. On a fait un très grand bout de chemin depuis 1960 M. Deshaies.
    Fait que...que celles et ceux qui veulent le bien des Québécois, choisissent le parti politique le plus solide "qui veut faire du Québec, un pays" et y milite à la force de leurs moyens. Les changements dans la bonne direction "vers la souveraineté avec ou sans souveraineté et/ou partenariat ou l'indépendance ou une vraie confédération" "trois choses acceptables" aux Québécois, arriveront par surcroit.