S'il y a une véritable volonté commune pour une coalition, il y aura une coalition. Un seul représentant d'un syndicat suggérait une coalition entre le NPD et le Parti Libéral du Canada, il y a quelques semaines, et cela a alimenté les actualités politiques pendant près d'une semaine. Si les syndicats, au pluriel, les organisations membres du réseau du Cap sur l'indépendance, les associations étudiantes et autres réclament d'une même voix une alliance parmi nos partis politiques et députés indépendants voulant faire du Québec un pays, il y en aura une. Le, la ou les chefs ne pourront qu'agir en conséquence. Au fédéral, ils ont besoin d'une coalition pour battre Harper, au provincial, nous avons besoin d'une alliance pour un pays du Québec. Un but pas mal plus important, qui va au-delà des différences partisanes. Une telle alliance n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt un reflet de sagesse et de bon sens.

J'ai aimé le début de votre message: "ce qui est important, c’est ce qu’ils font sur le terrain pour la cause de l’indépendance." Pour le reste, je crois qu'il faut faire table rase sur le passé lorsqu'on veut former une coalition. Je pourrais vous donner des arguments pour défendre la position de Q.S. lors des élections du 2 mai, je pourrais aussi trouver des arguments contre et aussi contre la majorité des gens qui ont voté NPD. Je pourrais aussi trouver plein de défauts dans les programmes et les prises de position de Q.S., mais aussi du P.Q., mais je ne le ferai pas. Si l'on croit qu'une coalition est essentielle pour arriver à notre but, il faut mettre de l'eau dans notre vin et miser sur l'objectif commun, le pays du Québec.

Daniel Roy, C.A.

Parti Québécois, Québec Solidaire, Parti Indépendantiste, Parti Communiste du Québec, Députés indépendants, Parti Vert du Québec, Réseau Cap sur l'indépendance, FTQ, FAECUM, militants, etc.

Je suis très déçu de ne pas entendre parler d'une véritable coalition pour promouvoir la nécessaire création de notre pays. Vous semblez avoir tous abandonné et laissé la voie libre aux fédéralistes, ceux à l'allégeance ou la demi-allégeance canadienne, qui contribuent à notre assimilation et notre état de dépendance. Le Bloc désirait de nouvelles élections sans s'être préparé à gagner les élections. Le P.Q. veut la démission de Charest avec raisons, mais sans préparer la victoire d'un gouvernement voulant faire du Québec un pays. Les diverses composantes mentionnées en rubrique, que je qualifierais présentement de factions, se dirigent tout droit vers un mur. On dit vouloir régler ceci, cela, sans jamais faire la relation entre les actualités et la nécessaire et urgente indépendance du Québec.

Et si vous ne me croyez pas, lisez cette nouvelle sur la rentrée parlementaire: http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2011/09/20110917-175823.html pas un mot sur la nécessaire souveraineté.

Cela ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre, mais je dirais que cela prend la tête à Papineau pour nous redonner le courage.

Réveillons-nous bon sang!

Daniel Roy, C.A.

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