Enfin on envisage de prendre les grands moyens au P.Q.!
Enfin, le Parti Québécois commence à voir la réalité en face! À l’approche de son conseil national, à la fin du mois de janvier 2012, nous entendons parler de ce que nous souhaitons depuis longtemps, une alliance du P.Q. avec les autres partis voulant faire du Québec un pays, et un possible remplacement de son chef. Si le P.Q. à lui seul ne peut prendre le pouvoir et si le chef ne passe pas dans les sondages, et tout le monde à qui je parle le confirme, il faut une alliance et changer le chef. Autant, le chef mérite notre respect et gratitude, autant l’éventualité d’une déconfiture électorale mérite que l’on se rendre à l’évidence.
Plusieurs prises de position du P.Q. m’ont personnellement choqué: évacuation de la souveraineté du discours public, refus d’exiger l’affichage exclusif en français, refus de former des alliances avec les autres partis, refus de ne plus prêter serment d’allégeance à la Reine du Canada, refus de renier l’autorité illégitime du gouvernement du Canada et de sa Cour suprême, refus d’accorder la liberté d’expression aux députés, refus de se soustraire à l’obligation de participer physiquement et financièrement aux guerres canadiennes à l’étranger, refus de s’offenser devant les venues des représentants de notre conquérant, refus de regrouper les forces vives autour d’un projet de pays, refus de s’opposer à l’immersion anglaise de nos élèves francophones, finalement, refus de se doter d’un programme offrant un véritable projet de pays aux Québécois et Québécoises, plutôt que de nous faire croire à l’impossible réforme de la fédération canadienne et de nous offrir un ramassis de demies-mesures.
Il est temps que le Parti Québécois prenne le taureau par les cornes et brave la tempête avec assurance et l’objectif ultime de faire du Québec un pays. L’assimilation nous guette! L’exploitation nous ruine! Fini le tataouinage! Le temps des tergiversations est révolu! Le temps de passer à l’action est arrivé!
Daniel Roy, C.A.
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