Le Québec est sous occupation anglaise !
La reine d’Angleterre est partout : dans les bureaux de poste, sur notre argent et sur les titres de propriété de nos terres. Le gouvernement canadien est partout : sur nos ponts, à la télévision, à la radio, dans nos parcs et dans les édifices gouvernementaux. La langue anglaise est partout : dans les entreprises, dans les commerces, dans les sports, dans le divertissement. Les immigrants choisissent l’anglais. La Constitution est anglaise. La vie est anglaise.
Les Québécois ne savent pas que les Anglais de familles nées au Québec ne représentent qu’environ 5 % de la population du Québec. Les Québécois ne savent pas que le français est censé être la seule langue officielle et commune au Québec. Les Québécois ne savent pas que la langue française permettrait la cohésion et l’émancipation de la nation québécoise. Les Québécois ne savent pas qu’ils se font rouler quotidiennement par Ottawa et ses collaborateurs au Québec. Les Québécois ne savent pas que c’était une erreur de voter pour le NPD, la CAQ et le PLQ. Les Québécois ne savent pas qu’ils sont sans défense et sans voix dans un pays qui n’est pas le leur. Les Québécois ne savent pas qu’ils ont le besoin, la capacité et le droit d’avoir leur propre pays.
Un changement s’impose! Chaque individu doit défendre et promouvoir la langue française au Québec. Chaque porte-étendard doit mobiliser ses membres pour la survie et le rayonnement de la langue française. Chaque député et gouvernement doivent assurer la protection et l’utilisation de la langue française. L’on doit tous exiger que tout se passe en français au Québec : l’éducation, le travail, les affaires, les sports, les divertissements et même les échanges avec l’étranger.
Il faut s’inculquer les principes élémentaires suivants : adresser la parole en anglais à une personne autre qu’un touriste ou un client rend le français inutile; accepter de travailler, d’étudier, de s’entraîner et de se divertir en anglais rend le français inutile; annoncer un événement public bilingue sur Facelivre ou autres rend le français inutile; nommer des dirigeants ne parlant pas le français est injuste et nuisible; farcir notre langue d’anglicisme est une honte; s’abstenir d’améliorer notre français est néfaste; accepter de subir les jugements de la Cour suprême étrangère est préjudiciable; accepter la domination étrangère en restant dans le Canada est suicidaire; abandonner le français nous dévalorise et nous assimile.
C’est le temps de passer à l’action et d’agir en fonction de ces principes. Les partis politiques doivent nous offrir un projet commun rendant le français la véritable langue officielle et commune d’un État libre et souverain du Québec. Les élites doivent se prononcer publiquement en faveur de ce projet commun. Les individus doivent comprendre ce projet et le partager. Les budgets gouvernementaux ne doivent plus financer les institutions anglophones au-delà de leur représentation de 5 %. La nation doit chérir sa langue et l’alimenter par les cours, les dictionnaires, les logiciels correcteurs de texte et par l'exercice. Finalement, les situations injustes doivent être dénoncées et empêchées avec ferveur. Il n’en tient qu’à nous pour que l’occupation anglaise cesse au Québec! Il n’en tient qu’à nous pour imposer la langue française et se donner un pays.
Daniel Roy, CPA, CA

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