Laïcité 101
6 avril 2010
À Gébé Tremblay,
Voici la source dont s'inspire la citation que vous produisez.
Denis Vaugeois, "La nation québécoise, le creuset méconnu", aux pages 63 à 95 du collectif La nation sans la religion? PUL, 2009.
À Marcos Ancelovici, Francis Dupuis-Déri
Les étudiants et les prochaines élections
Lettre à Mme Marois
Ce Parti a besoin d’un renouvellement majeur qui ne va pas dans le sens que vous lui avez donné de bonne foi en en devenant la chef.
Après ce 2 mai
Rassemblons-nous ! Rassemblons-nous pour de vrai ! Ça presse !
La laïcité n’est pas le fruit d’une génération spontanée.
Ne relève-t-il pas plutôt de la simple vigilance de se demander si ces accusations ne seraient pas l’expression d’une sourde rectitude politique régissant le discours public?
La désapprobation de cette nomination semble générale.
L'affaire du Québécois
Alors qu’en est-il de l’indépendance? Elle m’apparaît être la résultante de la souveraineté du peuple telle que présentée.
Ici, plénitude et amplitude se rejoignent
6 avril 2010
À Gébé Tremblay,
Voici la source dont s'inspire la citation que vous produisez.
Denis Vaugeois, "La nation québécoise, le creuset méconnu", aux pages 63 à 95 du collectif La nation sans la religion? PUL, 2009.
24 mars 2010
Grand merci pour vos articles sur Hydro-Québec et Énergie NB. Vous nous avez rendu un immense service. J'ai envoyé ces articles à plusieurs personnes. Toutes étaient sensibles au risque que le gouvernement laissait ou faisait prendre à Hydro-Québec. Inutile de vous dire que nous comptons beaucoup sur vous pour mettre au jour, en pleine clarté, les dessous présumés de toute cette affaire.
Au plaisir de vous relire,
Fernand Couturier
24 octobre 2009
Fort bien...
Mais vous oubliez un préalable inéluctable: L'union politique des forces souverainistes-indépendantistes !!!
7 septembre 2009
M. Archambault,
Votre texte devrait être bienvenu par tous quelle que soit leur couleur politique. L'histoire étant toujours en quelque manière la totalité de ce qui nous est venu ou d'un héritage en exercice dans un présent se projetant dans un avenir, il est primordial de dire et redire cette réalité fondamentale dans l'enseignement et dans les circonstances susceptibles de rassembler le peuple ou la nation.
Le Moulin à paroles veut justement dire cette histoire. Il veut l'épeler en quelque sorte en mettant en relief des textes, des propos significatifs de notre être national. L'idée de faire suivre la lecture du Manifeste du FLQ d'une prise de position de René Lévesque me paraît excellente. Instructive.
D'autre part, le 13 septembre s'avère pour nous tous une date où la distinction que vous soulignée entre célébrer et commémorer a des chances d'être bien comprise. Seul un aveuglement réel ou simulé peut empêcher d'entrer dans le Moulin à paroles...
15 juin 2009
J'y serai, bien sûr. Et avec d'autres...
Un quiproquo possible: Préciser que la marche aurait bien lieu le 23 juin. Que c'est une marche de vigile: de veille. À la veille du 24 juin.
11 juin 2009
Bonjour Nicole !
Voilà qui tombe bien !
Pendant que le peuple s'abandonne aux fadaises folkloriques molles et visqueuses pour souligner les anniversaires de ceux de ses proches qu'il aime, alors qu'il n'écoute plus les paroles de fierté et d'espoir que disaient et chantaient les grands de ses poètes, maintenant qu'il s'est replié dans le cocon individualiste des ego affairistes, narcissiques et miteux, au moment où les "indépendantistes indépendants" et disjonctés vocifèrent contre ceux des leurs qui ne partagent pas tout à fait leurs idées sur la manière d'accéder à l'indépendance du pays, pendant que de belles ambitions se livrent à tête perdue dans la fondation de partis politiques parallèles sources de dispersion, pendant que règne ainsi la courte vue dans l'action et le comportement, le pays se perd de plus en plus dans le brouillard.
Ce qui a permis aux quelques voix grugées par les partis QS et PI de laisser une majorité au PLQ et de lui donner sur plateau d'argent quatre autres belles années pour poursuivre ses entreprises de démolition. Ce qui va encore jouer de façon néfaste dans l'élection partielle de Rivière-du-Loup. Ce qui renchausse le chiendent de l'indifférence du peuple. L'étouffante indifférence. La maudite indifférence.
J'ai, à quelques reprises sur ce site, déploré la zizanie, le bruit, le vacarme, la nuisance d'une critique exacerbée, idéologisée à l'encontre du PQ où se rassemble toujours la nette majorité de ceux qui croient encore en l'avènement d'un vrai pays pour le Québec. On ne s'est pas privé de me morigéner. Personnellement, je m'en contrefous. Mais ce que je trouve bien déplorable, c'est que la tribune de Vigile est en train de perdre de son intérêt à cause de ces rivalités intestines tonitruantes. Ils me l'ont dit, ceux à qui je l'avais conseillée. Le même grondement des mêmes intervenants. Lassant pour le commun des mortels. Mais combien réjouissant pour les adversaires de la souveraineté du peuple et l'advenue de son pays !
Oui! Si l'on se mettait à se rassembler plutôt qu'à vilipender indéfiniment !
Bonne journée.
26 mai 2009
Magnifique !
Vous avez compris que l'indépendance est l'affaire du peuple.
Vous la faites surgir de l'âme du peuple.
Vous interpellez le peuple, faites lever le peuple, faites sortir le peuple.
Vous appelez à la réunion des différences, des différentes opinions, des différentes positions.
Vous rendez l'indépendance possible, visible, accessible.
Vous construisez l'indépendance au niveau du peuple.
Le peuple québécois marche ainsi vers son indépendance.
Inéluctablement !
23 avril 2009
Monsieur Beaulieu,
Votre article tombe à point. Un appui précieux. Il devrait réjouir tous ceux qui dans le présent comme dans le passé, dont je suis, sont ou se sont impliqués dans l'enseignement et à quelque niveau de gestion de l'UQAM. Il devrait aussi alerter toute la population, non seulement celle de Montréal mais de tout le Québec.
Vous relevez avec à propos le déséquilibre budgétaire tout à fait injustifiable qui sévit entre les Universités de langue anglaise et française à Montréal. Un déséquilibre qui affecte bien évidemment la majorité française de tout le Québec.
À cet égard le gouvernement ne peut pas prétendre qu'il n'a pas plus d'argent à allouer aux Universités. Pour la bonne raison qu'il s'agit tout juste ici d'une répartition plus équitable des argents de tout le monde.
D'autre part, le gouvernement pourrait rendre disponibles pour les Universités plusieurs centaines de millions de dollars en renonçant au projet injustifiable et condamnable de deux méga-hôpitaux à Montréal, un pour la population française et l'autre pour l'anglaise pourtant quelque 8 fois moins importante en nombre.
Évidemment, agir dans cette perspective pourrait froisser une part très fidèle de l'électorat libéral. Ce que M. Charest craint comme la pluie en hiver. Mais il ne faut pas le lâcher. Et à l'instar du sociologue Guy Rocher qui disait sa colère hier sur les ondes de Radio-Canada devant l'inéquitable financement des Universités et en particulier celui de l'UQAM, il faut que le plus grand nombre possible de Québécois crient son indignation devant un traitement aussi inéquitable que néfaste et funeste. Car l'Université du Québec, dont l'UQAM, a été fondée par le gouvernement québécois justement pour assurer aux Québécois de langue française toutes les chances légitimes d'accéder eux aussi aux études supérieures. Objectif noble et normal pour une nation. Mais objectif gravement compromis présentement.
Le français, facteur essentiel de notre identité nationale, en prend actuellement pour son rhume à Montréal sous les bons soins du gouvernement Charest. Sans oublier que les autres gouvernements qui ont précédé ont sans doute quelque mea culpa à faire aussi.
Montréal et tout le Québec ont besoin d'une UQAM en bonne santé financière.
Fernand Couturier
18 avril 2009
Bonjour Nicole
Vous avez là un bien beau texte. Merci !
La croyance a cette fâcheuse tendance à tenir pour seul vrai ce qu’elle croit. Origine de tout fondamentalisme dogmatique.
La légitimité de la croyance ou de la foi requiert la perdurance de la question.
Et quand l’homme moderne ou le sujet soi-pensant tout-puissant retrouve à peu près ses sens, la question se métamorphose insensiblement en ouverture pour fraîche et révélatrice interpellation. Âme de toute création.
Bonne journée !
Fernand Couturier
26 mars 2009
À M. Luc Archambault
Vous vous demandez ce que veut dire se mettre d’emblée dans une situation de souveraineté ou d’indépendance. Et vous avez la réponse : en déclarant par référendum le Québec État souverain. Cela me paraît évident. Et j’aurais dû le dire. Vous savez, j’ai développé ce thème il y a quelques temps dans un livre de quelque 390 pages, Un Peuple et sa Langue. C’est que je voulais ici être bref.
Vous dites aussi que cela ne répond pas à la question de M. Bousquet qui doute du consentement des Québécois. Peut-être bien. Par ailleurs, je dis expressément que de l’intérieur du Canada il n’y a rien à faire pour changer convenablement la situation constitutionnelle du Québec, ni dans une perspective autonomiste ni dans celle d’une vraie confédération. Je dis également, et cela n’est que mon avis, que les nationalistes autonomistes, fédéralistes et confédéralistes peuvent se rallier pour un référendum sur la souveraineté du Québec s’ils savent que cet état de souveraineté constitutionnelle pourra conférer autorité et sérieux à une proposition de vraie confédération avec le Canada restant, et s’ils savent qu’une telle proposition sera faite si le peuple continue de le vouloir une fois dans cette situation de souveraineté. Voyez-vous, je pense que M. Bousquet est sensible à l’attachement que beaucoup de Québécois éprouvent à l’égard du territoire canadien. Cela s’explique bien historiquement, il me semble. Et puis, il ne faut pas croire que le passage identitaire de Canadien-français à Québécois commencé dans les années de la révolution tranquille est parfaitement achevé chez tous nos concitoyens. D’où la difficulté, à mon avis encore, d’obtenir un oui décisif dans un référendum sur la souveraineté.
Bien sûr, pour en venir à votre dernier paragraphe, le décret d’emprisonnement de 1982 n’est pas légitime ni valide démocratiquement, même si légalement ça fonctionne. Même chose qu’en 1867. Car le peuple n’a pas été consulté. Mais ce décret est déjà récusé au plan de cette même légalité abusive du fait que l’Assemblé nationale n’a jamais signé cet acte de rapatriement-geôle. Il ne reste plus qu’à se mettre dans une situation de souveraineté, i.e. sortir de prison. Mais cela implique le vouloir. Vouloir résultant d’une compréhension adéquate de la situation. Mais ici il y a tant à dire et à faire auprès de nos concitoyens!
Bien à vous!
25 mars 2009
Un Québec fort dans un Canada uni, lubie.
Majoritairement les Québécois n'acceptent pas le Canada constitutionnel de 1982. Ce fait nous est répété ad nauseam.
Renverser cet état de choses de l'intérieur en cherchant plus d'autonomie pour le Québec, vouloir transformer de l'intérieur la Fédération canadienne centralisatrice en une vraie confédération résultant d'une délégation de certains pouvoirs de la part d'États confédérés, sont deux approches vouées à l'échec. Le statu quo constitutionnel est cadenassé. Tout le monde le sait.
À mon avis, il n'y a qu'une solution capable de mobiliser et finalement de satisfaire à la fois aussi bien les indépendantistes et souverainistes que les nationalistes autonomistes ou fédéralistes. Elle consiste, dans un premier temps, à se mettre d'emblée dans une situation de souveraineté ou d'indépendance. Pour cela, pas de permission à demander, pas de négociations préalables avec l'État fédéral. Dans un deuxième temps, si les Québécois le veulent toujours, proposer au reste du Canada, demeuré un seul bloc ou divisé en régions, de constituer avec l'État souverain du Québec une authentique confédération. C'est la seule façon d'être pris au sérieux et de recevoir une écoute de la part du Canada.
Le Canada dit oui, alors les Québécois qui restent toujours attachés au territoire canadien pour des raisons historiques compréhensibles que nous connaissons tous sont plutôt satisfaits. Et les indépendantistes ou souverainistes aussi puisqu'ils sont de fait dans un État souverain avec la maîtrise de leur destin national.
Le Canada dit non, alors tout le monde devrait pouvoir aussi y trouver son compte. Pour les souverainistes et indépendantistes actuels, cela va de soi. Ils ont leur pays. Quant aux nationalistes souverainistes hésitants ou les nationalistes fédéralistes non contents du présent état de choses constitutionnel, ils devraient aussi se sentir libérés d'un carcan qu'ils n'acceptent toujours pas. Fini le quémandage voué à la honte d'un refus ou fin de non recevoir.
Il ne reste plus alors pour tous les Québécois qu'à poursuivre une existence nationale intégralement assumée dans un État souverain parmi d'autres États souverains. La normalité en somme.
18 février 2009
À Nicole Hébert
Merci pour votre commentaire.
Les tout derniers propos d'André Juneau démontrent comment les signes annonciateurs de violence peuvent être montés en épingle et servir de prétexte pour taire les vrais motifs du programme partiellement annulé. Une échappatoire fort commode pour sortir d'embarras. Ainsi les intentions politiques inavouables au public sont laissées en arrière-plan et le premier boutefeu peut se transformer en protecteur des petits et des innocents.
Centrés et en contrôle, comme vous dites si bien, il importe de poursuivre nos réclamations légitimes. Plaines et Histoire sont une occasion rêvée de poser pacifiquement des gestes de souveraineté, de contribuer concrètement à l'arrivée du pays.
Fernand Couturier
Personne ne suit Fernand Couturier. Soyez le premier!