L'épouvantail de la dette
22 mars 2012
Je suis sensible à vos propos, mais c’est quoi le lien que vous faites avec l’indépendance de la patrie et la souveraineté monétaire du peuple québécois ?
Rothschild Brothers of London, 1863. "Give me control of a nation's money and I care not who makes it's laws" — Mayer Amschel Bauer Rothschild. On retrouve cette citation sur plusieurs sites. Elle est vieille et je ne doute pas de son historicité.
Il y est un groupe que l'on caractérise souvent comme une race ou une religion, voire les deux, mais qui ne sont qu'une secte dans une religion et qui trouvent des adeptes dans d'autres religion. Je les caractérise plus comme une caste s'occupant d'activités tabous comme l'usure et les trafics de toutes sortes (porns, esclaves, alcools, drogues etc..)
Et non, ils ne sont pas tous Juifs. Mais la judaïté sert de belle couverture pour expliquer une différence de mentalité et que c'est immonde de les accuser d'être ce qu'ils sont.
Tout comme l'amalgame de la Mafia aux Italiens. Je les regarde plus comme un clan de Hells Angels qui recherchent la légitimité de leurs entreprises en passant dans les activités de blanchissage. Je pourrais m'étendre là-dessus, mais par expérience, c'est trop long et on s'éloigne de la question initiale.
Qu'est-ce que la monnaie ? C'est une unité de mesure de valeur dans un réseau d'échanges. On peut faire du troc à deux, mais les valeurs ne sont pas toujours égales. On peut faire du troc à plusieurs parties pour combler les différences de valeurs. Ou encore reporter à plus tard les valeurs restantes si les échangistes ont la notion d'honneur de leur parole. La monnaie sert pour la granularité de la valeur d'échange et pour la mémoriser.
Ceux qui acceptent cette monnaie comme métrique d'échanges vont privilégier les échanges entre eux-même. Les clubs de troc connaissent la formule. Comme les échanges définissent une société, l'économie se façonne via une monnaie comme la culture se façonne via une langue.
On peut utiliser plusieurs monnaies chaque jour tout comme on utilise plusieurs langues. C'est vrai surtout pour les traders de la Bourse et les banquiers. Mais là, on participent à plusieurs sociétés et une monnaie dominante ainsi qu'une langue dominante sont utilisées : le dollar américain et la langue anglaise. Le dollar est une pièce de papier. Sa force fut jadis sa garantie de représenter une quantité d'un ratio d'or et d'argent emmagasinés sécuritairement dans les voûtes du Fort Knox, propriété de la Federal Reserve. Le président Charles De Gaulle a brisé cette force en exigeant les paiements américains en or. Le président Nixon a dû retirer la parité sur l'or en faisant flotter le dollar américain parce que la demande du Français était irréalisable ou fragiliserait la puissance américaine. (Charles De Gaulle passe maintenant pour un antisémite et il tomba peu après malade.) C'était la fin des accords de Bretton-Woods qui n'ont pas vraiment trouvé de successeurs.
La question de l'or contre le pétrole est le déclencheur de l'opération contre Mouammar Khaddafi. De même, l'Iran est surtout fustigé depuis que Mahmoud Ahmadinejad veut transiger le pétrole iranien dans une monnaie différente du dollar américain.
Si on revient à une monnaie locale, on favorise l'autarcie dans les échanges. La mainmise d'un groupe particulier ou clique sur cette monnaie assure la maîtrise de l'économie locale. On se souviendra de ces familles comme les Jerseyiens qui opéraient des comptoirs de commerce en région de manière monopolistiques avec leur propre monnaie (comme celle de Canadian Tire) et qui appauvrissaient les autres familles (pêcheurs, chasseurs, agriculteurs, Amérindiens). La monnaie ne doit pas dépendre d'une clique dans un château quelconque, ni d'entités extérieures à la société, sinon elle connaîtra le même sort que les cartes signées par le gouverneur sous le régime français.
Quand on se fonde sur une clique pour financer nos opérations, celle-ci appliquera l'usure (l'équivalent d'un tribut) sur le montant prêté sur foi. Il n'est pas dit que le banquier a tous les montants de ses prêts en dépôt. Il opère son propre stratagème de Ponzi, modéré par des règles de statistiques et de probabilité pour éviter de vider complètement sa banque (bank run, banque-route ou rupture de banc).
L'argent est le nerf de la guerre. La guerre est la formule la plus ultime de perte de valeurs d'une société. Elle génère la dette. Et la dette sous usure mène à l'esclavage (ou asservissement).
Quand Washington a besoin d'argent, il n'augmente pas de lui-même sa masse monétaire. Le Trésor Américain émet des bons d'obligation (T-bills). Jadis acheté par des particuliers américains via des courtiers, ce sont les états étrangers qui prirent la relève puisque la masse des souscripteurs américains est appauvrie. La Chine et le Japon sont les principaux créanciers étrangers, mais maintenant ils veulent réduire leur exposition à la devise américaine ainsi qu'aux bons du Trésor. Washington est forcé de passer au syndicat bancaire constitué derrière l'agence de la Fed. Lequel syndicat émet de la monnaie pour acheter les bons du Trésor.
Lloyd Blankfein de Goldman-Sachs affirmait que l'activité bancaire est l’œuvre de Dieu.
Goldman Sachs CEO Lloyd Blankfein: "I'm Doing God's Work."
http://www.huffingtonpost.com/2009/11/07/goldman-sachs-ceo-lloyd-b_0_n_349620.html
Trouvez-vous une Bible et lisez l'histoire de Joseph dans la Genèse. Le bancarisme mène ultimement à la possession entière des ressources en capital et en compétences d'une société. Du communisme non-étatique. La clique qui s'affirme Juive cherche à réaliser une promesse divine de l'Ancien Testament. Soit la possession de la Terre entière par les descendants d'Abraham. Bien sûr, cela ne surviendra pas sans révolutions et contre-révolutions.
Une monnaie doit être sous le contrôle de l'ensemble d'un groupe d'échange, soit l'État ou une entité parallèle à l'État. L'expérience de Guernesey démontre la faisabilité économique pour une économie naturelle grandement autarcique.
http://en.wikipedia.org/wiki/Guernsey_pound
Une des causes de l'indépendance américaine fut l'interdiction du colonial scrip et l'obligation de payer ses impôts en pièces d'argent à l'Angleterre.
C'était simplement inacceptable pour les colons américains.