Dans leur lettre La bataille de fond d'une génération
(14 mars 2009), Jonathan Plamondon, Président de Force Jeunesse et Julien Gagnon, Président de la Commission-Jeunesse du PLQ soulignent que :
"les agences de notation Moody's et DBRS, en juin 2006, avaient alors ciblé le Fonds des générations et la stratégie claire de réduction de la dette qu'il sous-tendait comme «l'un des facteurs-clés de l'amélioration de la qualité du crédit» du gouvernement."
ainsi que
"selon le ministère des Finances (2006), même un déficit n'est pas suffisant pour justifier l'abandon des versements au Fonds des générations. En effet, les fonds qui y sont déposés fructifient «selon un taux de rendement plus élevé que celui payé par le gouvernement sur ses emprunts». En ce sens, même en situation économique difficile, le gouvernement gagne à y investir. "
Une faille de leur raisonnement est que la croissance du Fonds des Générations fut fondée sur la croissance des papiers commerciaux bancaires cotés sécuritairement par DBRS. Il s'avère que la croissance des PCAA fut fondée sur une quasi-stratégie de Ponzi. Le Fonds des Génération a débuté tardivement dans ce processus. Il ne faut pas rêver. Aucun outil financier ne peut faire croître un fond de manière garantie au-delà de la croissance naturelle de l'économie.
Il faut oublier les taux de rendement mirobolants plus fort que celui payé par notre gouvernement sur ses emprunts. Il faut réduire la dette publique, car nous aurons du mal à la financer.
Francis Déry, Montréal
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