Il est comme dit que les tueurs du ridicule calibre de Bain ont manqué d'amour. J'ai l'idée de souligner son anniversaire ce samedi pour ses 62 ans en lui écrivant une lettre qui devrait passer par les journaux.
Que devrais-je écrire ?
Une telle lettre devrait parvenir au plus tard vendredi pour une publication dans les journaux de samedi. Sans doute plus de temps serait requis, mais l'exercice pourrait être un bon exutoire.
J'ai mes idées que je vais essayer de mettre en forme cette après-midi.
La lettre ne devrait pas être grossière pour passer le filtre des colonnes d'opinion.
Je vous propose de faire le même exercice en ajoutant vos lettres en commentaire ci-dessous.
Un tel tueur ne devrait pas s'imaginer qu'il passe pour un héros ou une terreur qui sait se faire respecter. Ce sera le but de la lettre : montrer notre détermination à aller au bout du processus d'indépendance nationale.
Bain devra passer pour ridicule et servir d'exemple pour les Angus Brown de ce monde.
À vos plumes tous et bonne inspiration !
Happy Birthday, mister Bain !
Donnons de l'amour à ceux qui en manquent le plus
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7 commentaires
Archives de Vigile Répondre
9 septembre 2012Pas besoin d'être un commando. Il est un amateur de souvenirs militaires allant d'une collection d'armes automatiques ENREGISTRÉES jusqu'à posséder un ancien camion militaire. Le tueur de Virginia Tech n'avait aucune formation militaire. Ni Marc Lépine.
À défaut de connaître le contenu de l'interrogatoire, on peut supposer qu'il a suivi les détails de la tuerie de James Holmes lors de la projection en première du film de Batman au Colorado. La panique aidant, il a pu faire un carnage et des victimes indirectes via la bousculade et le piétinement pour ensuite sortir.
Pour tuer une personne en particulier, il suffit d'une seule arme et de quelques munitions, de bien viser et d'achever. Un luxe qu'il ne pouvait se permettre dans une telle salle. Il a apporter un arsenal, donc il prévoyait un bain de sang séparatiste. Les tueurs de son calibre ne font que des bains de sang dans leurs projets démentiels. C'est une autre planification pour les tireurs d'élite qui servent d'assassins.
Sa haine n'est pas envers Pauline en particulier, mais envers le Parti.
Vrai.
Je fréquentais l'Université de Montréal lors de la tuerie de Polytechnique. J'ai subi un choc sans être dans l'édifice à ce moment-là. Mais j'ai trouvé la situation tellement irréelle avec les discours lénifiants. Avant, je m'attendais à de tels actes pouvant se produire lors de manifestations politiques comme une assemblée du Parti Québécois. Le SPVM avait un protocole inadapté en pensant que c'était une prise d'otages et qu'il suffisait d'établir un siège avant d'envoyer un négociateur. Marc Lépine a pu tirer sur des victimes qui n'avaient aucune idée comment réagir. La peur qui paralyse.
À ce moment-là, les tueries de masse ont commencé à m'obséder.
Lors de l'attentat au Collège Dawson, il y a eu un progrès.
Des policiers étaient providentiellement sur place. Ils n'ont pas attendu de renforts comme le voudrait le protocole, mais ils ont foncé à l'endroit de la fusillade pour intervenir aussitôt. Un concierge a eu la présence d'esprit d'ouvrir une porte pour faire évacuer les étudiants de la cafétéria pendant que Kimveer Gill était occupé par les policiers. Une seule victime décédée : Anastasia DeSousa.
Au Métropolis, Denis Blanchette s'est carrément lancé au mépris de sa vie sur Bain, suivi de Dave Courage, et sans doute d'autres techniciens en pause. Il a bloqué un déroulement qui aurait pu facilement être pire que sa propre mort. Il y a un progrès au sens collectif même si nous déplorons la perte de Denis Blanchette.
Avez-vous lu l'article de merde de Granatstein ? Des attentats comme celui-ci sont à prévoir pour provoquer une réaction envers la minorité anglophone. Une réaction qui pourrait justifier une intervention d'Ottawa avec une Loi des Mesures de Guerre pour occuper le territoire québécois et dissoudre de force l'Assemblée Nationale.
Je n'étais pas au Métropolis. Je regardais dans la famille de certains militants les discours des chefs après avoir fait du travail de comté. Une militante est partie en voiture vers minuit pour terminer la soirée au Métropolis. Moi, j'ai quitté sur le discours de Charest pour rentrer. Traverser de Montréal-Nord au Centreville en vélo pour tomber sur une fin de party, non merci.
J'ai appris la nouvelle en fouillant les articles de presse sur le Web. Être sur place, dans la salle, je m'interroge à savoir quelle réaction utile aurait pu être. La réaction dépend de notre position et de notre attitude ou de notre capacité d'improviser une réponse. C'est à la porte que la meilleure réponse s'est décidée.
Côté péril, j'ai déjà subi plusieurs agressions :
*couteau pointé sur le cœur par un débile mental;
*exacto placé sur la gorge;
*poursuivi par trois jeunes qui auraient voulu me faire les poches;
* ou encore j'ai suivi et coincé dans une impasse un voleur.
J'ai été dans ces cas très chanceux parce que je gardais la tête froide et je fixais l'antagoniste dans les yeux.
Il y a le comportement du sergent d'armes René Jalbert lors de l'assaut du caporal Lortie qui fut remarquable. Il faut dire qu'il avait une expérience de la guerre indiscutable.
Autrement, je vous conseille d'apprendre l'art des premiers soins.
Et que Dieu vous vienne en aide.
Humblement,
Francis
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Post Scriptum
Il faut apprendre à se moquer de Bain comme les Anglais ont appris à se moquer de Guy Fawkes qui voulait faire exploser leur Parlement pendant une session avec des tonneaux de poudres entreposés secrètement.
http://en.wikipedia.org/wiki/Gunpowder_Plot
Il est resté de ce Guy Fawkes un masque qui a beaucoup fait jaser au Québec cet été :
Jean-François-le-Québécois Répondre
7 septembre 2012@ Francis Déry:
Merci pour votre réponse, Francis, mais j'aimerais revenir sur deux points:
«Il a échafaudé un plan machiavélique pour faire un massacre dans une salle. Il n’y a pas que Pauline Marois qui fut visée.»
Mais, qu'en savons-nous exactement, de son plan? Et il y a la question de ses capacités, aussi; ce n'est pas comme si c'était un commando du genre U.S. Navy Seal, non plus...
Je présume que même s'il souhaitait tuer plus d'une personne, sa principale cible était sans aucun doute mme Marois, non?
«Mais je refuse d’être terrorisé par ce triste clown.»
Non, Francis, je vous accorde que si nous laissions influencer nos choix, le geste de Bain, nous ferions comme lui donner raison.
Mais j'ajouterais gentiment, que les personnes qui étaient présentes vous diraient peut-être qu'il est assez facile de ne pas être terrorisé par Bain, dans le confort de son propre foyer, comparativement au fait de l'avoir devant soi, AK-47 au poing.
Sincèrement,
J-F
Archives de Vigile Répondre
7 septembre 2012@JF-le-Qcois
Il a échafaudé un plan machiavélique pour faire un massacre dans une salle. Il n'y a pas que Pauline Marois qui fut visée.
Peut-être qu'il se voulait aussi génial que Breivik.
En regard de son plan, c'est un échec sur toute la ligne.
Je sais qu'il y a eu mort d'homme.
Mais je refuse d'être terrorisé par ce triste clown.
C'est en le décrivant comme un triste clown pitoyable (ce qu'il est) qu'on peut dissuader les prochains terroristes.
Denis Lalande Répondre
7 septembre 2012@ M.Yves Rancourt
SI ON VOUS FRAPPE SUR LA JOUE GAUCHE, PRÉSENTEZ LA JOUE DROITE. Pendant ce temps là, laissez le violent continuer son oeuvre de destruction. Ne vous plaignez surtout pas. Vous allez être récompensé plus tard, vous irez au ciel tout drett. Belle théorie de perdant.
Jean-François-le-Québécois Répondre
6 septembre 2012@ Francis Déry:
«Il est comme dit que les tueurs du ridicule calibre de Bain ont manqué d’amour.»
Ridicule...?
Je ne sais trop; peut-être pourrais-tu demander ce qu'ils pensent de la question aux proches de la victime qui est tombée sous les balles de Richard Bain, qui lui aurait pu faire un sacré carnage, si sa AK-47 ne s'était pas enrayée...
Je trouvais que les médias, dès cette nuit-là, tentaient assez bêtement de minimiser l'affaire, comme si les autorités craignaient l'éclatement d'une guerre civile. Mais, j'avouerai que même certains commentaires sur Vigile semblent plutôt faibles, traitant l'affaire comme s'il s'agissait d'une chose de relativement peu de conséquence, alors qu'il s'agit d'une expression violente de haine raciste, se situant dans le registre de ce qu'il est pleinement justifié d'appeler, un attentat terroriste meurtrier.
Remettons les choses dans une juste perspective, d'accord? Une émission de télévision idiote, comme par exemple Occupation double, c'est ridicule. Là, on parle d'une chose d'une toute autre gravité! Notre attitude doit être ajustée de manière conséquente; on ne doit pas badiner avec ça.
Le racisme et la violence homicidaire dont a fait preuve ce Bain, sont absolument hideux. Parlons-en d'une manière proportionnée à cette réalité!
Archives de Vigile Répondre
6 septembre 2012Qui a parlé de menaces ?
J'ai l'intention de décortiquer son âme pour crever son abcès.
On se souvient de la grande démonstration d'amour de la place du Canada. Manifestement, ce n'est pas le cas pour beaucoup de monde.
À chaque fois qu'un Anglo exprimera de la haine ou nous traitera de nazi, on pourra répliquer "Un autre Ricky Bain" avec un air de mépris.
Pour l'indépendance indienne, il vous manque quelques infos. Connaissez-vous l'affaire du Azad Hind Fauj ?
Pour Mandela, votre image du saint homme est surfaite.
Mais rassurez-vous, la caravane de l'indépendance va continuer alors que les chiens comme Ricky Bain vont aboyer.
S'il s'avise de mordre la patte d'un chameau, on va régler promptement.
Yves Rancourt Répondre
6 septembre 2012Monsieur Déry,
J'espère que je me trompe mais je retiens de vos quelques propos que vous auriez plutôt tendance à être assez dûr avec ce monsieur Bain qui, entendons-nous, n'a pas été très bien inspiré, c'est le moins que l'on puisse dire. La cause de notre indépendance nationale et de la défense de notre identité est une cause noble et les gens qui la portent doivent faire montre en tout temps de la même noblesse et grandeur d'âme. On peut être déterminé, droit, fier de porter notre cause, ne jamais reculer, mais on ne gagnera rien à répondre à des provocations par des accusations et menaces de ripostes.
Je pense que l'on devrait davantage s'inspirer de Gandhi et de Mandela dans notre combat. C'est de cette seule façon que l'on pourra le gagner.
Cordiales salutations.