Le « fighter » quitte le ring
20 décembre 2025
20 décembre 2025
L'actuel vécu du parti politique libéral du Québec est une autre preuve que la politique n'est pas la démocratie. La démocratie d'une société n'a pas besoin de partis politiques où les guéguerres entre les gens de bonne volonté se déchirent et se tuent pour leurs seuls intérêts.
Nous pourrions faire bien mieux vivre la démocratie au lieu de chercher inutilement des sauveurs. Nul besoin de partis politiques, mais bien de personnes qui proposent leur vision de la société et auquel le peuple doit voter en connaissance de cause, de programme.
Nul n’est indispensable; c’est la dynamique démocratique qui doit vivre mieux que celle que nous vivons. Actuellement, elle est catastrophique; il faut la changer, la dynamiser autrement que par des partis politiques. La formule doit changer par un vote au poste de premier ministre qui devra former son cabinet de ministres à même les élus comme député au pouvoir. Les autres (les seconds, c’est-à-dire celles et ceux qui seront arrivés deuxièmes au nombre de votes dans leur comté) siégeront comme député de l’opposition avec comme chef, celle ou celui qui sera arrivé second comme choix de premier ministre.
C’est là une proposition qui changerait cette dynamique des partis politiques et qui placerait la démocratie au coeur des préoccupations des citoyens et des élu(E)s.
L’Union Nationale, l’ADQ, le PQ, la CAQ, les libéraux, les conservateurs, les créditistes, etc., nul besoin de s’identifier à des partis politiques puisque leur disparition achève de faire vivre la démocratie; la démocratie a besoin de personnes engagées à faire vivre la dynamique politique et la gouvernance des peuples en leur coin de pays, et non de partis politiques eux-mêmes qui ne pensent qu’à leurs intérêts de parti.
La politique municipale est souvent un exemple d'une meilleure gouvernance sans justement ces partis politiques qui empoisonnent le but démocratique et politique d'une collectivité.
François Champoux, Trois-Rivières
