La Constitution du Québec : une idée-force
26 juillet 2023
Bonjour M. Matte,
Bonjour M. Labelle,
Boujour à toutes et à tous,
Quand le Mouvement Desjardins a pris le contrôle de l’ensemble des journaux du Québec (faillite des journaux de Groupe Capitales Médias) sous le prétexte qu’il devait le faire afin de préserver la démocratie (!), j’ai alors réalisé avec encore plus de force qu’aucun journal n’était l’âme de la démocratie : c’était évidemment l’arme des pouvoirs politiques d’informer (et de désinformer) par les journaux le peuple manipulé.
Quant à l’armée, n’est-elle pas elle aussi manipulée par le pouvoir politique?
L’armée est armée; ce que le peuple n’est pas. Et la servilité des gens est maintenue par un fragile équilibre entre les plaisirs du ventre et du bas-ventre. C’est la nature humaine. Si cet équilibre est rompu, le risque de révolution augmente et l’usage de l’armée croît. Aujourd’hui, le pouvoir de l’armée est incommensurable; le peuple le sait et la peur le maintient tranquille.
Il faut dire NON à notre servilité par une indépendance de l’esprit envers tout : tenter, je dis bien, tenter de nous dissocier des plaisirs qui ajoutent à notre servilité. Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, les femmes et les hommes plient l’échine et se soumettent aux plus forts. Je l’ai vécu au printemps dernier lors de l’assemblée générale annuelle de la Caisse d’économie solidaire Desjardins où tous les membres lèvent servilement la main en signe d’approbation lorsque le président demande : «Qui est pour?». On appelle ça de l’ochlocratie et non de la démocratie. De la bêtise humaine bien orchestrée par une oligarchie bien huilée.
«Toute démocratie se situe entre deux dégénérescences extrêmes : l’oligarchie et l’ochlocratie».
Journal «Le Devoir», Dictionnaire Citations : Antidote
Le pouvoir financier utilise tous les pouvoirs pour convaincre : avec l’argent on achète les consciences très facilement. Et l’armée n’est pas exempte à cette fragilité.
Et moi avec ma «paix» comme ultime but du pouvoir politique, je me permets de penser que ça serait suffisant. Mais le péril est toujours en la demeure, car la croissance exponentielle démographique est elle-même source de guerre et d’iniquité : la planète est finie et n’a pas des ressources infinies. Le ventre et le bas-ventre crient constamment leur faim.
Ça fait plusieurs décennies que Georges Orwell a écrit 1984… Et bientôt l’intelligence artificielle viendra finir de nous convaincre que nous avons tort.
La constitution de M. Labelle n’est pas encore écrite…
François Champoux, Trois-Rivières