Enseigner, c’est semer l’avenir
11 janvier 2024
Bonjour M. Marineau,
Encore merci de votre réflexion.
Le pire actuellement à mon humble avis c’est que nous avons un ministre de l’Éducation qui est complètement édenté: incapable a-t-il été d’exiger de la part des enseignants qu’ils reprennent à même de journées de non-enseignement à venir (journées pédagogiques, semaine de relâche, Pâques) la perte de temps des journées de semence d’avenir lors des journées de grève. Le tout en dilapidant plus de 300 millions de dollars en faisant croire qu’on va remettre à niveau les plus faibles. Quand ça? Quand les élèves faibles vont dire «d’accord» et à des heures en dehors des heures d’école! Les enfants faibles vont être joyeux (les parents aussi) et vont sauter au plafond, n'est-ce pas?
Édenté notre actuel ministre de l’Éducation. Quand il sera à sa retraite celui-là, son bilan ne sera certes pas très relisant et la semence de l’avenir ne s’"élèvera" pas très haute. Y a-t-il des semeurs d’avenir qui pensent comme ça? Je ne pense pas; ç’aurait été au ministre d’y voir! Édenté et aveugle en plus! Un ministre sans leadership qui fait semblant d’en avoir.
Quant à votre deuil du journal papier, il est très simple de le faire rapidement : vous n’avez qu’à vous rendre à la bibliothèque de votre ville et y découvrir de magnifiques livres de réflexion; je pourrais vous en suggérer des centaines et des centaines qui vont vous faire oublier très vite les publicités insipides et emmerdantes des journaux, lesquels ne sont pas plus importants pour la démocratie que n’importe quelle opinion à analyser du plus chevronné des journalistes. C’est la lecture qui est la nourriture de l’esprit, pas le plaisir de siroter un café en regardant les images. Les journaux ont connu leurs heures de gloire; c’est maintenant terminé. Quant aux livres, il semble qu’ils sont toujours des joyaux à découvrir sans pour autant tous les considérer comme tels.
François Champoux, Trois-Rivières