On ne peut reprocher à quiconque de vouloir changer le monde pour le rendre meilleur en servant sa société au meilleur de ses talents. Nous le faisons toutes et tous. Pour cela, d’autres flirtent avec le pouvoir politique afin de détenir les cordons de la bourse et ainsi diriger l’avenir et le monde.
Le problème de cette façon de faire, ce sont les partis politiques qui affichent leur idéologie et s’enfoncent avec le temps en celle-ci, bon gré mal gré.
Martine Biron qui était journaliste analytique des politiques des partis devra dorénavant ranger ses capacités de jugement politique, absorber et endosser les ordres du chef et ceux d’une clique des bien-pensants déjà à la barre du parti de François Legault. Où seront remisées les saines ambitions de Mme Biron de changer le monde? C’est là le pétrin avec notre démocratie truquée par les partis politiques lesquels, par leur idéologie toujours trop ferme et fermée à l’évolution, encarcanent même nos meilleurs candidats à la vie sociale et ses besoins.
Quand les partis politiques s’emparent de la démocratie, celle-ci s’effondre et rampe face au pouvoir; Yves Michaud m ‘a dit en 2007:
« Si vous voulez changer la direction du Mouvement Desjardins,
vous devrez d’abord vous faire élire à la présidence de votre Caisse,
et espérer être entendu là-haut!
Ça disait tout de la démocratie coopérative à laquelle nous pensions participer dans nos Caisses populaires d’avant Claude Béland.
Quelle ambition motive vraiment Mme Biron à cesser ses analyses politiques des partis pour se fondre dans celles de François Legault et de son parti politique au pouvoir? Songe-t-elle à en devenir la cheffe ou même la première ministre? Car en politique, paraît-il, le pouvoir n’appartiendrait qu’à la personne qui détient le premier titre.
L’esprit critique des journalistes devient vite silencieux lorsque le pouvoir de l’argent apparaît; on l’a bien vécu avec la faillite du Groupe Capitales Médias: ce n’est plus la démocratie ni l’esprit critique du journaliste et la recherche de la vérité qui est l’idéologie à faire vivre, mais les intérêts financiers du propriétaire. Les journaux et leurs savants journalistes doivent toujours passer au filtre de leur patron d’en haut, et nous devons pour notre part, deviner par notre jugement critique, la vérité sous jacente. Car la démocratie ce n’est ni les journaux, ni les partis politiques, ni les réseaux de l’information officiels aussi crédibles puissent-ils être: c’est chacun de nous qui doit oser penser par nous-mêmes et chercher à comprendre les vrais objectifs des tenants du pouvoir!
Tant que notre démocratie sera biaisée par des partis politiques, l’évolution de nos sociétés ira de travers et les écarts entre les peuples finiront d’achever la civilisation.
Plusieurs se sont brûlés et ont déchanté à vouloir obtenir le pouvoir de changer le monde pour le meilleur via un parti politique et ses promesses; ce n’est pas demain la veille, malheureusement, que la démocratie obtiendra de vrais députés indépendants pour servir la société et la civilisation.
Mme Biron tricotera maintenant des mensonges politiques plutôt que de décortiquer la vérité au sein de son parti de la CAQ; bonne chance Mme Biron, vous en aurez énormément besoin.
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