Des bâtisseurs…
11 juin 2023
Bonjour M. Bélair,
Je partage avec vous la nécessité de la critique dans une démocratie; il faut être mature comme citoyen afin de faire vivre sainement la critique pour de tenter de faire évoluer avec sens (bon sens) une société où il fait bon vivre pour tous.
De même de la part de nos élus: ils doivent accepter la critique; cette maturité est très exigeante. Trop souvent, c'est le pouvoir qui écrase la critique.
J'ai vécu des "démocraties" où la critique n'était pas acceptée: le Mouvement Desjardins (par exemple) n'accepte pas la critique: si vous osez critiquer leurs politiques administratives, vous serez exclu de votre Caisse sous le prétexte que vous avez là une conduite qui n'est pas saine. C'est Monique F. Leroux qui a implanté en 2010 dans toutes les Caisses Desjardins les règlements de régie interne 4.6 (saine conduite d'un membre) et 4.7 (réprimande, suspension, exclusion) afin de faire peur pour faire taire les membres, sociétaire et investisseurs dans LEUR "coopérative". Desjardins est-il encore une coopérative? Le doute grandit d'année en année! À ce jour, j'ai subi 6 exclusions en 8 ans (de 2011 à 2019) des Caisses où j'étais membre souvent depuis des décennies.
Espérons que nos autorités, dont l'AMF, sauront revenir à leur devoir de gouvernance qui sait recevoir avec intérêt la critique. Le 5 juin dernier, j'ai fait parvenir une alerte à cette Autorité des marchés financiers (AMF) afin de dénoncer la pratique de la Caisse d'économie solidaire Desjardins qui soustrait les ristournes aux membres individuels pour les donner à quelques membres-entreprise choisi par la seule direction de la Caisse; en 2021, la Caisse a remis 1,600,000. $ à 302 entreprises, dont le Journal "Le Devoir". La Caisse a 21 000 membres: c'est donc 1,4% des membres qui ont reçu une ristourne; les autres membres sont donc de serviles exploités.
François Champoux, Trois-Rivières