Mon «exécution parlementaire»
27 octobre 2010
Monsieur Yves Michaud,
La réalité de la mesquinerie et le servilisme
L’histoire politique nous apprend que les régimes des dictatures silencieuses, en principe pour contrôler le pouvoir de manière stable, les castes politiques qui se font avec l’appareil de l’État de ces régimes recourent à cette méthode : « L'art du gouvernement consiste à organiser l'idolâtrie », et que si cela ne suffit pas pour mettre sur les rails de cette voie aliénante et deshumanisante ceux qui ne se plient pas à cette stratégie perverse, l’on recourra par l’arbitraire et le mensonge à « L'assassinat ―civil, qui― est la forme la plus extrême de la censure. »*
À la vue de ce passé et de ce présent, le processus de votre « exécution parlementaire » dont vous souffrez de manière injuste, se maintient depuis dix ans, et avec de nouvelles indifférences, c'est une répugnante réalité. Et, encore aujourd’hui, l’«inimaginable» réside en ce que quelqu'un peut l’accepter comme étant une décision démocratique prise par une omertà d’unanimité parlementaire.
Cordiales salutations,
Jean-Louis Pérez
-..-..-..-..-..-..-..-..-
*. Les citations entre guillemets sont extraites de l’œuvre de George Bernard Shaw, The Rejected Statement.