La parole de Pauline fut: Nous faisons la même proposition que si nous étions majoritaires. Ensuite, les partis d'opposition nous feront une contre-proposition, que nous devrons discuter étant donné qu'on nous a élus menottés.

Voir la rhétorique de Jean-François Lisée, qui a vu neiger:

http://jflisee.org/chose-promise-chose-due-ma-rencontre-avec-mme-grenier-sur-la-taxe-sante/

Et Dieu vit que cela était bon. Mais il craignit que le message ne se perde dans le vent du désert, à moins que...

...à moins que le message soit véhiculé largement par un média de masse non filtré par les "normalisateurs" canadians.

Même les États Généraux, qui opèrent sans tambours ni trompettes, ne parviennent pas à faire communiquer ensemble les diverses cellules indépendantistes: chacune à mentionné de son côté des velléités de stratégies pour la dernière élection, sans succès.

Puissiez-vous dire vrai, à propos de l'effondrement des rouges à Québec... mais c'est compter sans l'aide des bleus d'Ottawa, qui sont loin de s'effondrer. Et ils ont essuyé une bonne humiliation le 4 septembre... convaincus qu'ils étaient que plus jamais les séparatissss ne reprendraient la chaise à Québec. On constate qu'ils savent encore contrôler les médias, tous enragés contre le nouveau gouvernement. Et le commentaire de JRMS aujourd'hui, concernant la manoeuvre de peur des militaires dans le port de Montréal: la PEUR du peuple, ils savent encore s'en servir, et la médisance pour orienter le vote! Ce sont les mêmes royalistes qui s'arment pour persuader les Écossais qu'ils "sont trop petits" pour le faire... Voyons seulement ce que Rozon et son osbl nous mijote pour célébrer le 375ième anniversaire de Montréal...

"Comédien ou porte-parole? Il va falloir sortir du véhicule, monsieur" (pub avec G. Lemay-Thivierge: droit de le prendre à la blague?)

Voilà un bon point. Avant même la victoire, la chef sentant venir la conséquence d'un vote indépendantiste mou, elle avait annoncé son intention de sortir son programme comme si elle était majoritaire... de façon à faire connaître les objectifs d'un gouvernement du PQ. Prêtant des intentions moins hargneuses aux oppositions, elle prévoyait pouvoir répondre à leurs objections en négociant des concessions mutuelles... Mais c'était peut-être minimiser l'effet des médias vendus à l'idée d'abattre la souveraineté, les médias canadians. Et ces médias empêchent totalement l'effet pédagogique calculé pour regagner son électorat. Ainsi les lièvres jetés en pâture à la bête sont présentés au bon peuple comme des membres qu'on arrache à la proie traquée.

Toujours le même drame: pas de contrôle sur le message.

Petit répit en Afrique, les médias CND n'ont pas eu accès aux conversations avec Harper... qui parle en fuyant la scène par une porte dissimulée... Marois est bien accompagnée: Lisée a vu neiger et il continue à bloguer... Parions qu'il n'a pas fini de devancer nos supputations et nos "De profundis". (Des profondeurs de l'abîme, Seigneur, j'ai crié vers toi... Des profondeurs je crie vers toi,
Seigneur, écoute mon appel.
Que ton oreille se fasse attentive
à l'appel de ma prière! ...) prière pour les funérailles.

Votre sujet semble vérité de la Palisse: l'opposition s'oppose. Or, il faut surtout appuyer les actions multiples de ce Gouvernement que nous avons élu menotté. Vous dites: "Enfin, j’espère que, dans ces dossiers, le PQ ne ressortira pas encore le spectre de son statut minoritaire pour faire marche arrière comme il l’a fait récemment ..."

Son statut d'alpiniste suspendu dans le vide, toujours sujet à se faire couper la corde par les corrompus non repentis, le condamne à produire à vitesse industrielle des projets démontrant la route à suivre vers la liberté. Marois a donné des missions à tous ses ministres qui s'acquittent l'un après l'autre des démonstrations de ce qu'elle aurait pu faire si nous avions résisté aux peurs libérales le 4 septembre dernier. Fournier fait la preuve de la rage qui sévit encore dans ce parti talonné par la Commission Charbonneau. Legault lance aussi ses chiens atteints du même mal contre chaque mouvement du Gouvernement traqué. Ils s'uniront au moindre prétexte pour ramener dans l'opposition un parti qui n'obéira pas aux accusations "d'intolérance" qui lui sont toujours servies dans "la langue étrangère".

Pour survivre et continuer à démontrer la voie du Québec autonome, le gouvernement n'a pas le choix de proposer des compromis, qui serviront à l'opposition de s'opposer encore.

Serions-nous déçus de voir Lisée se tenir debout dans ce début de mission?...

Peut-être qu'il n'y a pas si loin de la coupe aux lèvres?

M. Marineau, d'abord MERCI de rappeler à tous les porteurs de micro du Québec qu'il faut bien dire "il y a loin de la coupe aux lèvres" et non pas "on est loin de la coupe aux lèvres" formule trimbalée maintenant par tous les ignorants de la langue qui croient donner des leçons comme le borgne au royaume des aveugles.

Puis, pour le fond: nous retenons notre souffle. Connaissant la "grande prudence" de JF Lisée, on sait qu'il ne va pas mettre la puce à l'oreille de Harper avant le temps. Quelle que soit la formule qu'utilisera le Québec pour parler au monde, il faudrait que la "diplomatie canadienne" n'ait pas eu le temps de "l'enfirouâper".

Quand les millionnaires geignards, petits entrepreneurs, auront fui en Ontario, pour exploiter d'autres gagne-petit, ils réaliseront que la mafia leur prend là-bas encore pire pizzo.

La purge aura été faite au Québec et ils seront jaloux du Québec vert que nous serons devenus... Leur chantage ayant échoué, ils rentreront, la queue entre les pattes.