Ce sondage confirmant la persistance du retard scolaire des francophones au Québec est éloquent. Depuis la Révolution tranquille, il y a cinquante ans, le Québec échoue à rattraper ce retard de scolarisation en français, qu’il traîne depuis 252 ans. Ce sondage répond aux dénationalisateurs canadians qui cherchent toujours à comparer le financement des universités, les frais de scolarité, avec les autres provinces du Canada. Leur raisonnement gomme cette réalité du retard dans le but inavoué de maintenir l’inégalité des chances au détriment des Québécois. Le sondage démontre qu’en Ontario, les francophones (Ontarois?) réussissent mieux que les Ontarians. Qu’est-ce qui les distingue de nous? L’assimilation! Dès que vous cessez de résister, au Canada, on cesse de vous désinformer, de vous appauvrir, de vous couper l’accès aux études supérieures. Le message canadian passe. Lord Durham triomphe. Une preuve de plus!
Qui se lèvera bientôt pour révéler aux Québécois l’évidence du choix? Être ou not to be?
Réussite scolaire par l’assimilation.
Sondage vu par François Charbonneau (U.Ottawa) chez M. Lacombe, SRCsamedi midi.
Tribune libre
Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
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4 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
11 février 2010Deux articles à ce sujet dans Le Devoir jeudi 11 février 2010, p. A7(au complet):
-Mario Beaulieu(SSJBM): Un retard qui reflète un sous-financement
-P. Sabourin, B. Laplante, A. Bélanger (Centre Urbanisation Culture et Société de l'INRS): Pourquoi un bonnet d'âne aux francophones?
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
7 février 2010J’ai écrit 4 fois le mot sondage alors qu’il faut plutôt référer au Recensement canadien 2006, publié par l’Institut statistique du Québec sur les diplomations universitaires comparées entre francophones et anglophones.
http://www.stat.gouv.qc.ca/salle-presse/communiq/2010/fevrier/fev1002.htm
La précision m’a été fournie par la lecture de Mme Bombardier : Plus ça change… Le Devoir 6-7 fév. Cependant, la madame aime interpréter ce déficit par nos faiblesses dans lesquelles nous nous complaisons. Allons-nous nous replier encore dans la posture familière de la victimisation? Est-ce la faute des Anglos si nous sommes les moins instruits? Est-ce à cause d’eux que les jeunes francophones décrochent de l’école en si grand nombre pour se retrouver prisonniers d’emplois précaires et peu rémunérés?
L’affranchissement québécois, le combat pour l’autonomie, le regain de fierté devait nous conduire inévitablement vers ces objectifs… Que s’est-il donc passé pour que cette fierté d’être Québécois demeure de vains mots en excluant le désir de dépassement à travers le cursus académique jusqu’à l’université?
Nous sommes aussi plus pauvres, incapables à l’évidence de combler ce fossé entre eux et nous, malgré le dynamisme de la nouvelle bourgeoisie économique, ce Québec Inc qu’a souhaité J. Parizeau…
Si Mme B a raison, c’est par son entêtement à ne pas reconnaître que leurs basses œuvres, les Anglos les font encore faire par des agents de dénationalisation (nègres blancs). J. Chrétien, J. Pelletier, C.Guitté, J. Corriveau (maître musique d’Aline), J. Charest, Christ. Paradis, L. Cannon, etc. C’est par le canal de ces défroqués que la guerre canadian contre le français empêche justement que se réalise le projet de fierté d’être Québécois. Tout se tient : l’échec du projet démotive pour la qualité de la langue, l’ambition de défendre son identité, de se donner la formation utile à la compétition, d’argumenter contre les détracteurs, de reprendre ses billes dans ce pays qui nous appauvrit (CDPQ et Bourse vers Toronto) pour nous dominer et nous anéantir. (elle m'accusera de victimisation)
Laurent Desbois Répondre
7 février 2010Le Droit
Forum, mardi, 8 janvier 2008, p. 12
À vous la parole
Dans l'Ottawa Citizen du lundi 7 janvier, elle dit :
"Les francophones d'Ontario sont en péril", dit la ministre.
Il y a deux ans, dans l'édition 2005 des Profils statistiques sur les francophones en Ontario, elle conclut : "Soyez assurés, je suis très optimiste. J'ai la ferme conviction, plus que jamais, que l'avenir appartient aux francophones de l'Ontario."
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Dans The Ottawa Citizen du Monday, January 07, 2008, elle dit :
« Ontario francophones threatened, Meilleur says »
« Les francophones d’Ontario sont en péril, dit la ministre!!! »
http://www.canada.com/ottawacitizen/news/story.html?id=5f4d16bc-7e0d-4434-8651-9d76e9739969
Dans l'édition 2005 des Profils statistiques sur les francophones en Ontario, du 27 septembre 2005, elle conclut :
« Soyez assurés, je suis très optimiste. J'ai la ferme conviction, plus que jamais, que l'avenir appartient aux francophones de l'Ontario. »
http://www.ofa.gov.on.ca/francais/stats.html
Vous trouverez, ci-dessous une lettre que je lui ai adressée en octobre 2005, où mes questions sont restées sans réponse.
Laurent Desbois
Ex-franco-Ontarien,
fier Québécois depuis trente ans
et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!
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L'honorable Madeleine Meilleur
Ministre de la Culture et ministre déléguée aux Affaires francophones
Objet : L'Édition 2005 des Profils statistiques sur les francophones en Ontario du 27 septembre 2005
http://www.ofa.gov.on.ca/francais/stats.html
Les jeunes francophones représentent environ 3,6 % de l'ensemble des jeunes ontariens. Les francophones de 65 ans et plus en Ontario représentent 5,6 % de la population provinciale. Ceci représente une réduction de 36% de la population totale entre ces deux groupes d’âge.
La population francophone de l'Ontario a connu une augmentation de 1,2 % entre 1996 et 2001. Vous commentez : « C'est un pas dans la bonne direction! ». Comment pouvez-vous conclure ainsi, lorsque durant cette même période, la population totale de l’Ontario a augmenté de 6,1%, soit cinq fois plus rapidement?
Le taux de conversation du français à la maison continue de diminuer, soit de 58,7% à 56,5% entre 1996 et 2001. Je vous souligne qu’il était de 61% en 1991.
Madame la ministre, vous concluez votre discours comme suit : « Soyez assurés, je suis très optimiste. J'ai la ferme conviction, plus que jamais, que l'avenir appartient aux francophones de l'Ontario. ».
Pouvez-vous m’indiquer quels résultats dans ce rapport vous portent à conclure ainsi?
Merci de votre attention,
Laurent Desbois
Ex franco-Ontarien
Longueuil (Québec)
1 octobre 2005
Archives de Vigile Répondre
6 février 2010Vous avez raison, tellement raison ! Les racines de notre mal sont profondes. En voici un exemple qui illustre bien qu'il y a des subtilités qui nous échappent : Dans son livre Guylaine Lanctôt qui nous a prévenu de la Maffia médicale, elle se posait la question suivante : Comment se fait-il qu'on vaccine les enfants différemment en Ontario qu'au Québec. Elle disait : Comment se fait-il que les maladies puissent s'arrêter par une frontière provinciale. Il y a beaucoup de subtilités qui nous échappent, elle s'enracinent parfois dans notre culture, un peu à notre insue et parfois quand nous les voyons, nous n'y portons pas attention car nous n'en comprenons pas toujours toutes les répercutions. Les racines du mal ont plusieurs visages, à nous de ne pas les ignorer et de chercher à comprendre les courrants idéologiques et sectaires qui nous entoure si malicieusement en toute douceur, lentement on s'y habitue. Mais par la force des choses, le réveil est brutal et il s'explique par un ensemble de facteurs comme dans les cas d'écrasement d'avions !