500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
25 janvier 2024
J'ai écrit au ministre fédéral M. Jean-Yves Duclos pour lui faire part de l'échappatoire des faux demandeurs d'asile mexicains qui peuvent entrer au pays par Montréal à raison de 25 000 par année, oui, vous avez bien lu, 25 000, sans visa comme pour les autres pays.
Les Mexicains l’ont facile pour entrer au Canada comme dans une auberge : même pas besoin de visas comme les autres pays. Résultat : l’afflux immodéré et empressé.
Ils n’ont qu’à se faire passer pour des demandeurs d’asile, sans même avoir à présenter de visas, contrairement aux autres pays. Et le tour est joué, ils peuvent demander en descendant de l'avion à Dorval leur premier chèque d’aide sociale, l’hébergement gratuit et tout le reste du filet social!
Le bureau de M. Duclos m'a répondu avec courtoisie en me faisant parvenir l'article suivant de Radio-Canada pour démontrer que le gouvernement allait tenter de corriger la situation. Pour une fois que les libéraux fédéraux font quelque chose dans l'intérêt du Québec, la pression devait être vraiment forte de toute part.
Près de 25 000 demandes d'asile du Mexique l'an passé
Le retour d'une mesure de contrôle pour les Mexicains est dans l'air depuis quelques mois. Le nombre de demandes d'asile provenant du Mexique, reçues par la Section de la protection des réfugiés, a explosé l'an passé, passant de 7483 en 2022 à 17 490 entre janvier et septembre 2023.
Sur l'ensemble de l'année, on approcherait des 25 000 demandes, a appris Radio-Canada. Pas surprenant qu'il y ait pénurie de logements pour les nôtres.
Criminalité et passages clandestins
Comme l'a montré l'émission Enquête, des réseaux de passeurs utilisent désormais cette souplesse pour faire entrer clandestinement des ressortissants mexicains aux États-Unis, en passant par le Québec.
La fabrication de faux documents de voyage permettant à des criminels d'aller au Canada est aussi devenue monnaie courante au Mexique.
Au cours des dernières années, le nombre de demandes d’asile présentées par des citoyens mexicains ainsi que celui des infractions à la législation sur l’immigration commises par ces derniers ont augmenté de façon notable, reconnaît un porte-parole d'Immigration Canada.
Autrement dit, le gouvernement canadien a délibérément créé une situation qui rend le pays de plus en plus dangereux pour la population.
Ces risques étaient pourtant connus par le gouvernement Trudeau lorsqu'il a annoncé l'abolition de ce visa pour les Mexicains. Une nouvelle preuve de leur mauvaise foi dans le dossier.
Mais on n'est pas au bout de nos peines. En annonçant trop rapidement le retour de ce visa, le gouvernement Trudeau craint en contrecoup une ruée massive de demandeurs d'asile mexicains vers les aéroports canadiens. Comme on le voit, ces mexicains sont déterminés à entrer illégalement au pays et prêts à toutes les escroqueries pour y arriver. Veut-on des millions de tels individus douteux dans notre quartier, comme voisin de palier?
Chercheur en criminologie, Valentin Pereda partage le même avis. Pour les groupes criminels organisés, l'imposition d'un visa ne va pas être une énorme contrainte, indique le professeur adjoint à l'Université de Montréal.
Même si, à court terme, ces contraintes additionnelles pourraient poser un problème, à moyen et long terme, il ne devrait pas y avoir un énorme effet. Ces groupes vont s'adapter, estime-t-il.
Si ça n'a pas marché aux États-Unis, pourquoi ça marcherait au Canada? Au niveau de la criminalité, c'est une mesure plus symbolique qu'efficace.
Que de criminalité et de mauvaises intentions associées aux Mexicains!
On comprend par les sous-entendus que le gouvernement fédéral ne fait que du rapiéçage minimal qui ne donnera pas résultat valable en bout de ligne.
Source de tous les extraits cités plus haut: Le Canada travaille à réimposer le visa faux réfugiés mexicains
Il est clair que le Québec doit se séparer du Canada; c'est la seule façon de contrôler notre immigration efficacement, ce que le fédéral se montre incapable de faire, fois après fois.