Pour que Montréal devienne moins anglaise, ça va prendre... moins d'Anglais!
24 novembre 2018
M. Marc Lapierre a laissé un commentaire significatif dans un autre article qui s'applique parfaitement à la situation décrite dans le mien.
Je le cite:
"A toutes les fois où j'ai traité des connaissances immigrantes ou anglophone de "Québécois", ils se sont mis en rogne. Dans le cas d'un juif montréalais (évidemment anglo) il était tellement enragé que je l'aille considérer comme Québécois, qu'il en avait presque l'écume à la bouche.
Ma fille de 14 ans va dans une école montréalaise. Pour ceux qui l'ignorent, les Québécois sont maintenant minoritaire à Montréal. Dans ses cours, ils ne sont jamais plus que cinq Québécois sur une trentaine d'élèves issus de l'immigration. En outre, quand ces élèves issus de l'immigration parlent du groupe ethnique dont fait partie ma fille, ils disent "les Québécois". Ils ne s'incluent généralement pas dans ce groupe contrairement aux balivernes du souverainisme officiel et flasque colporté par les Drainville et Yves François Blanchet de ce monde. La réalité du terrain n'a rien à voir avec le monde féérique dans lequel évoluent ces jovialistes."
(fin de la citation)
Affirmons-le sans détour: Montréal ne fabrique plus de Québécois, mais des Canadiens qui vivent en étrangers au Québec, avec une préférence pour l'anglais, et sans chercher le moindrement à faire partie de notre culture.
Ce n'est pas ainsi que le Québec gagnera en québécitude.