Faudrait-il enfermer les fous de l'asile comme avant?
16 avril 2025
Les appels au 911 pour des malades mentaux sont en forte augmentation, dépassant 1 sur 2.
Une auto-patrouille devrait être composée d'un policier et d'un intervenant en santé mentale.
La maladie mentale constitue la racine de plus de la moitié des appels reçus annuellement par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), évalue la policière Julie Bérubé, qui est conseillère en matière de santé mentale pour la direction du SPVM.
Le chiffre de 50 % est basé sur des évaluations de patrouilleurs. « Ce qui est certain, c’est que ça a grimpé en flèche depuis 10 ans », dit Mme Bérubé.
En répondant à un tel appel, les policiers doivent constamment surveiller leur sécurité, rappelle Valérie Courtemanche, de l’Équipe de soutien aux urgences psychosociales (ESUP), qui vient, en brigade mixte avec des intervenants sociaux, soutenir le travail des policiers dans des cas de troubles mentaux. L’équipe a fait 4500 interventions en 2022.
Tous ces milliers de malades mentaux en crise récurrente et laissés en liberté constituent un grave danger pour les citoyens. Il faut revenir à la prévention par l'internement à vie comme avant.
Source : Un appel sur deux au 911 est pour des aliénés mentaux en crise