Les hôpitaux, les garderies, les ponts, les écoles, tout sera pareil dans 10 ans

L’indépendance doit être remise à la une des priorités de notre société

L’indépendance, elle, apportera des solutions à des tas de questions de base

Tribune libre


Avez-vous remarqué cette tentative de lavage de cerveau des anti-indépendantistes qui consiste à déclarer à tout bout de champ dans les médias que les Québécois ne veulent plus entendre parler d’indépendance, enjeu soi-disant dépassé et ressassant toujours les mêmes vieilles idées. À les entendre parler, mieux vaudrait la mettre de côté afin de solutionner au plus coupant la question des soins de santé pour les vieillissants, les garderies à 5 cents, les ponts qui s’envoient en l’air, les nids-de-poule béants, le décrochage scolaire normalisé.
Mais au risque de les ramener au triste principe de la réalité, tous ces problèmes séviront avec une égale virulence dans 5, 25, ou 50 ans. Ils n’ont donc pas à être une « priorité », ce sont tout simplement des problèmes courants qui se renouvellent d’eux-mêmes. Abolissez les commissions scolaires, contrez le décrochage de 2 %, toute la série de problèmes liés à l’éducation repartira de plus belle dans un autre sens sur les chapeaux de roue.

On peut consacrer des années à tenter de solutionner la question des urgences dans les hôpitaux, d’un médecin de famille pour chaque citoyen, la situation ne changera guère de façon notable dans un avenir rapproché.
L’indépendance, quant à elle, donnera des résultats concrets, apportant des solutions aux enjeux fondamentaux qui paralysent l’évolution de notre société, l’empêchant d’aller dans le sens d’une plus grande québécité.
Car régler la question identitaire de la souveraineté d’un peuple demeurera toujours d’une importance cruciale, cette dernière étant l’outil indispensable qui nous permettra de maîtriser tous nos atouts afin de bâtir une société encore plus québécoise et de ne plus dépendre du bon vouloir de la fédération canadienne pour agir dans nos intérêts (le font-ils jamais?).

C’est pourquoi l’idée de l’indépendance doit être remise à la une des priorités de notre société dans les médias parlés. Les défenseurs de cette grande idée doivent trouver le moyen d’en parler quotidiennement sur toutes les ondes afin de susciter l’intérêt de la population et d’en justifier la pertinence tant qu’elle ne sera pas réalisée. Il faut lui redonner son élan d’antan en régénérant la fierté de l’affirmation nationale.
Réjean Labrie, Québec

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    19 octobre 2012

    Nous disons la même chose mais différemment.Tout l'électorat franco de la C.A.Q. et du P.L.Q. constituent sans doute un électorat aussi riche et peut-être même un plus riche que l'électorat souverainiste,mais ce n'est pas important ni déterminant.
    Le déterminant,c'est la conscience de ce qui peut être riche ou pauvre.Parmi les plus riches,beaucoup ne se sont pas encore libérés de la psychologie de Séraphin Poudrier.Tout coûte trop cher et on est pas capables.Les peureux ne craignent pas tous pour eux-mêmes.Ils craignent réellement que Nous ne soyons pas capables collectivement.Autrement dit,il n'y a pas seulement un calcul égoiste en cause,il y a l'idéologie fédéraliste qui a fait son oeuvre et qui a été capable à ce jour de faire hésiter tout un peuple dont particulièrement ceux qui se croient les plus avertis.
    Les gens ordinaires sont bien moins susceptibles de succomber aux idéologies,sans quoi Québec Solidaire n'aurait pas seulement deux députés à l'A.N.
    L'indépendance du Québec ne peut plus passer par le seul discours de la décolonisation,parce que les colonisés sont devenus riches collectivement.Ce qui n'empêche pas l'existence,hélas, des listes de prestataires de l'Aide Sociale, qui constituent un tout autre problème.Je crois que nous pourrions en convenir
    Salutations,au plaisir de vous lire

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2012

    "L’indépendance en Amérique du Nord est une affaire de société riche,ce que Nous sommes"
    Monsieur Haché,
    Permettez-moi de diverger d'opinion avec vous sur ce point. Il me semble que la dernière élection provinciale de septembre dernier a vu les comtés les plus prospères élire des députés PLQ ou CAQ.
    C'est particulièrement frappant dans la région de Québec où seul madame Maltais a pu se faire élire pour le PQ dans le comté le plus défavorisé du point de vue économique dans la ville de Québec.
    Peut-être qu'ailleurs comme en Alberta, on se sent plus brave de penser souveraineté quand on est prospère. Ici au Québec, c'est une autre mentalité.
    Les Québécois prospères ont en général plus peur de la souveraineté et du PQ que ceux qui le sont moins car ils ont quelque chose à perdre.

  • Marcel Haché Répondre

    18 octobre 2012

    Du temps que l'Alberta était une province pauvre,personne n'a jamais entendu parler de sécession provenant de là.Et ce n'est pas parce que Terre-Neuve était très riche que ce territoire a accepté de devenir une province canadienne.
    Maintenant que les provinces pauvres sont devenues riches par leurs richesses naturelles,en particulier le pétrole,ces provinces calculent chaque fois les transferts qu'elles font à la fédération.
    Ce n'est pas pour rien que Québec en fait autant,que la belle province calcule ce qui lui en coûte pour demeurer dans le Canada.Le Québec est riche mais entravé.Lorsque les québécois réaliseront qu'ils forment une société riche,il seront plus réceptifs à l'idée d'indépendance car l'indépendance ici,en Amérique du Nord, est une affaire de riches.Les québécois n'accepteront sans doute jamais l'idée d'indépendance s'ils pensent qu'ils sont pauvres et qu'ils pourraient l'être un peu plus si le Québec était indépendant.Toute l'astuce des fédéralistes consiste à nous inoculer l'dée qu'on est des pauvres et des pas capables.
    L'indépendance en Amérique du Nord est une affaire de société riche,ce que Nous sommes

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2012

    "Parler de souveraineté n’apporte pas de richesse et les fédé ont trouvé le moyen d’entrer dans le crane des Québécois que l’indépendance va entraînter la pauvreté."
    @ monsieur Tremblay,
    Le fait que les Québécois aient peur de la souveraineté parce que ça va entraîner la pauvreté démontre que les Québécois vivent à l'aise financièrement et font la belle vie dans la fédération canadienne.
    Il est presqu'impossible de convaincre des citoyens qui font la belle vie, qui ont tout, et même le superflu, de se risquer dans un projet de pays qui pourrait bouleverser les choses.
    Voilà pourquoi dans la région de Québec à la dernière élection, seul le comté le plus défavorisé de la vieille capitale socio-économiquement parlant a élu madame Maltais du PQ.
    Si c'est rendu que tu es souverainiste seulement quand tu n'as rien à perdre, c'est pas bon signe... et je pense que les Québécois sont rendus là.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2012


    Parler de souveraineté n'apporte pas de richesse et les fédé ont trouvé le moyen d'entrer dans le crane des Québécois que l'indépendance va entraînter la pauvreté. Il y a toute une rééducation à faire et malheureusement les souverainistes travaillent avant les élections mais ils laissent le terrain libre aux fédé entre les élections par le biais des journaux, télévision, et Péladeau est maintenant un ennemi de la cause pour pouvoir s'élargir dans le reste du Canada et obtenir des licences d'Harper. C'est toujours le chantage avec les anglais. Si tu prônes l'indépendance , on te coupe les ailes.
    Je suis pour le libre échange avec l'Europe pour enfin faire des affaires avec des gens qui ne seront pas raciste à cause de notre volonté de devenir un pays. On pourra parler de souveraineté en Europe sans se faire barrer la route économique par ces royalistes racistes.
    Mais pendant ce temps les fédé gagnent du temps et les immigrants grandissent en nombre. La souveraineté de moins en moins possible à cause de la minorisation des francophones dont la moitié est déjà assimilée dans leur tête.