Le jupon dépasse à la FPJQ
3 décembre 2010
M. Robillard,
La FPJQ a bien indiqué qui était ses commanditaires. C'est comme cela que j'ai su, mais malheureusement le grand public ne va souvent sur le site de la FPJQ. Par ailleurs, dans toutes les interviews que j'ai lues et dans tous les commentaires sur le congrès et les débats dans la presse écrite et dans les médias électroniques, personne n'a indiqué que que Radio-Canada et Gesca étaient les partenaires Argent de la FPJQ ni que La Presse avait commandité la plénière de samedi. J'ai aussi consulté des gens généralement bien informés et eux non plus ne savaient rien de ces commandites. Or, dans l'état actuel des médias d'information au Québec, qu'on peut qualifier de lamentable, la présence par le financement de ces deux empires vient jeter un doute sur l'impartialité de la FPJQ. Même s'il ne s'agit que de 8% du budget total.
Pour assurer cette impartialité et rassurer le public, il me semble que la FPJQ a tout intérêt à éviter toute apparence d'ingérence ou de conflit d'intérêt, ce que la FPJQ ne fait pas.
Il est vrai que le retrait de Quebecor, entre autres, du Conseil de presse est regrettable. Mais Quebecor n'est pas le seul à mépriser le Conseil de presse. À titre d'exemple, bien que La Presse en demeure membre, ce journal se fout royalement des décisions du Conseil qui leur sont défavorables, refusant même de les publier.
Cordialement,
Robin Philpot